Cette petite comédie sociale et sentimentale traite du développement économique et financier de Shanghai et des chinois en général. Le film n'atteind jamais des sommets mais se suit gentiment jsuqu'au bout. Pas grand chose à dire de plus mis à part que c'est un comble de regarder un film qui se passe à Shanghai en doublages mandarin (tout en finesse), le film ayant apparemment été tournée en cantonnais.
Bref ce film est correct, mais seulement à voir en cas de pénurie.
Avec ce film, Lau Ching-wan aborde un genre pour lequel le public a peu l'habitude de le voir, à savoir la comédie sociale et satirique. En effet, sa filmographie récente ne laisse pas planer le doute: le public se déplace en masse pour le voir faire l'idiot, alors il ne va pas se faire prier, tout en encaissant, au passage, un joli chèque.
"Shangai Fever" est d'un autre ordre. Même s'il s'agit d'une comédie, celle-ci aborde, avec plus de subtilité que de coutume, le thème du choc des cultures entre la Chine et Hong-Kong, 3 ans avant la rétrocession. Le film se concentre sur les mutations d'un pays qui s'ouvre au capitalisme à travers l'histoire d'une vendeuse de tickets de bus passionnée par la Bourses (pas les bourses, hein, bande de salaupiaud...). Elle rencontre un homme d'affaires Hong-Kongais (joué par Ching-wan) qui va l'initier aux rudiments à savoir en la matière.
Après une 1ere demi-heure un peu poussive, où on ne comprend pas vraiment où le metteur en scène veut en venir, le film prend doucement mais surement son envol et, même s'il ne provoque jamais l'hilarité, permet de passer un agréable moment. L'interprétartion des acteurs y est, sans doute pour beaucoup.
Au final, "Shangai Fever" est une comédie un peu plus ambitieuse que la moyenne du genre, dommage que Lau Ching-wan ne l'ait pas plus abordé dans sa prolifique carrière.
