Bluette adolescente à dormir debout.
Avec
Secret, la star de la chanson Jay Chou réalise son premier long métrange, dans lequel il tient le premier rôle. Avec le budget publicité qu'il avait (affiches dans le métro taiwanais et bandeaux publicitaires sur les sites internet chinois pendant des mois), il aurait peut-être
pu se payer un compositeur pour la musique originale, un meilleur scénariste et un caméraman... On touche là à un problème de goût qui dépasse la simple appréciation critique.
Secret commence comme une sympathique bluette adolescente, dans de romantiques décors - Danshui, petite ville balnéaire au nord de Taipei, permet des promenades au bord de la mer devant le coucher de soleil au charme unique. Et se transforme en histoire de fantôme complètement abracadabrante. Qui peut, à la limite, intéresser la psychanalyse freudienne, à cause du fils et du père. Et à cause du fait que le chanteur pop se représente en pianiste virtuose qui fait battre le coeur des filles. Enfin à la limite.
Sérieusement, cette histoire à l'eau de rose est à dormir debout et fera sourire (narquoisement) toute personne au-dessus de 11 ans trois quarts - à réserver à une soirée entre amis où on n'a pas grand chose à se dire, pour rigoler un peu. A ne pas rater, au bout d'environ 52 minutes : un traveling haletant entre les cordes d'un piano, pour montrer la tension qui monte au cours d'un concours entre Jay et son concurrent malheureux.
Trop prévisible
On se doute très rapidement de ce qui se passe ! Même si ce n'est pas exactement comme on le pense, le résultat est quand même là, le "Secret" est assez balourd et la rommance aussi. Rien de bien nouveau niveau histoire et le principe des duel de pianos est vraiment ridicule.
Jay Chou est monolitique et GUEY Lun-Mei ne fait que sourire bêtement (loin de sa prestation et de son personnage ambigüe dans le superbe "Blue Gate Crossing").
Se laisse regarder sans plus.
Un secret qui ne peut être dévoiler....
superbe film ! Comment ne pas tomber sous le charme de la belle Lun Mei Kwai dans cette cet univers mélodieux avec le talentueux Jay Chou aux talents multiples (acteur, chanteur, réalisateur et producteur) dans cette histoire fantastique !
Ce film se rapprocherait de deux films coréens sur un thème similiaire mais je ne les citerai pas pour ne pas dévoiler la trame de ce film qui tient en haleine le spectateur jusqu'au bout ^_^
(In)visible secret
Jay interprète Jay (pour éviter toute confusion), un homme beau, qui sait jouer du piano et faire al cuisine. Le gars fantasmé idéal, quoi. Mais voilà, son cœur est pris…du moins dans sa toute première réalisation (sur une idée originale, de, avec les compositions de).
Jay m'a fait penser à ces films avec Elvis Presley, que je me passais en boucle, quand j'étais tout jeune gamin. "Jailhouse Rock" est un classique. Pourquoi cette comparaison ? Parce que certaines poses de Jay m'ont fait penser au "King of Rock"; puis cette naïveté totalement déconcertante.
Pour les fans de cinéma asiatique un brin attentif et familier des productions sorties ces derniers temps, le "Secret" n'aura pas grand "Secret"…et à partir du moment, que l'on ait fait un peu attention à la mise en scène, qui confirme clairement cette hypothèse, le temps commence à devenir long, très long jusqu'à l a"découverte" (appuyée par des nombreux et longs flash-back pour passer toutes les scènes clés en revue, ce qui évite au moins de se repasser tout le film pour éprouver son efficacité pour ceux, qui n'avaient pas vu le coup venir).
Mais voilà, Jay est un malin, et il s'en va donc carrément piller d'autres films (coréens) pour ajouter un 3secret" au "Secret". Enfer et damnation, il m'aura donc eu – et pour remuer le couteau dans ma plaie béante pour n'avoir rien vu venir, il va même rajouter une bonne vingtaine de minutes pour m'expliquer également ce second tour de force et PROLONGER l'histoire. AAAARGGHH ! Envolé la magie des premiers Presley, qui avait au moins le bon goût de disparaître après sa dernière chanson.
Bon, "Secret" n'est pas foncièrement mauvais, fera fantasmer les fans midinettes, tient la route côté réalisation (il a su bien s'entourer à l'image) et n'entachera en rien sa belle image lisse.
Maintenant, il ne faudra pas s'attendre à un génie de la réalisation non plus; au moins a-t-il le bon goût de ne pas céder au coup de l'autopromotion facile.