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Rogue, l'ultime affrontement

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1/5

vos avis

19 critiques: 1.87/5



Elise 1 Quel beau gâchis !
Ordell Robbie 0.25 Une série B très bas de gamme filmée à la MTV de plus pour Jet LI.
Xavier Chanoine 1.75 Malgré un twist intéressant, tout est simplement vain
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Quel beau gâchis !

Pourtant, le scénario est franchement loin d'être le plus nul, si on compare aux films d'actions musclés, et en particulier l'aventure plutôt chaotique de Jet Li aux USA. Une intrigue qui parait banale devient en fait un bon jeu sur les personnalités. Malheureusement, il faut bien reconnaître que le personnage complexe de Rogue est extrêmement mal joué par Jet Li (enfin comme toujours, il fait bien la colère, mais a du mal avec le reste). Jason Statham n'est ni plus ni moins que le gros flics aux méthodes qui s'écartent du code de police, et la joue violent à la Chaos. Maintenant parlons de l'action ; c'est très mal filmé. On ne voit strictement rien. Le montage épileptique et les plans serrés cassent complètement les scènes et rendent brouillon toute la chorégraphie de Corey Yuen, à telle point que le combat entre Jet Li et Jason passe complètement inaperçu (et je ne vous parle pas de la baston dans le restaurant). Seul le combat au sabre entre Jet Li et le maître japonais reste potable (mais quand même mal filmé), alors que le premier combat au sabre (au Japon) est particulièrement stupide. Autre point d'interrogation du film : à quoi sert Devon Aoki ? Sachant, qu'elle joue mal, qu'elle n'est pas belle, mais qu'elle est bonne en art martiaux, on penserait qu'elle taperait un peu sur des gens (ce qui lui donnerait un petit intérêt). Et bien non, elle ne sert strictement à rien. Pire : elle parle même pas bien japonais (même Jason Statham est plus convaincant). Bref, un gros fouarage sur un scénario qui était un peu moins nul que la moyenne. Gros gâchis de potentiel.



07 septembre 2007
par Elise




Malgré un twist intéressant, tout est simplement vain

Lorsqu'il ne se vautre pas dans les méandres d'un scénario trop embrouillé pour convaincre pleinement, Rogue fait l'apologie d'une vulgarité gratuite aussi bien dans ses dialogues (Statham et son coéquipier jonglent entre vannes racistes et gros mots purs et simples) que dans sa trame cousue de complaisance (femme et enfant sont tués dès le premier quart d'heure, gros plan sur leur cadavre une heure plus tard). Si Jet Li s'embellit avec l'âge, son utilisation reste telle un pion sur un échiquier de massacre que l'on bougerait à sa guise lorsque la dynamique du récit tendrait à faiblir. N'oublions pas non plus la tonne considérable de clichés sur les yakuza faits de de roadsters tunnés (syndrome Tokyo Drift?), de boîtes de strip (avec l'éternel plan lesbien furtif), de la petite fille à papa destructrice (une Devon Aoki encore plus minable qu'auparavant, récitant son japonais aussi bien qu'un étudiant de première année) et de complots en tout genre que l'on trouvait déjà 35 ans avant. Et cette mauvaise balance entre action bien foutue et massacres gores rend Rogue inégal et surtout, impersonnel. Impersonnel de par son filmage et ses audaces clippesques lorsqu'il est question de flash-back ou de situations "clés", comme ce twist final percutant, mais mal agencé par la suite car Et Statham Et Jet Li resteront détestables quoiqu'il arrive. La fin tombe comme un cheveux dans la soupe éclipsant les explications que le spectateur espérait, pour se recentrer sur...rien. Le masque. On se consolera avec un combat au sabre amusant et le cabotinage habituel de Statham.

08 septembre 2007
par Xavier Chanoine


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