ma note
-/5

Resident Evil: Apocalypse

nombre de notes: 2nombre de notes: 3nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

2 critiques: 0.5/5

vos avis

7 critiques: 2/5



François 0.5 Apocalyptiquement nul
Xavier Chanoine 0.5 Produit bancal, surfait et terriblement prétentieux.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Apocalyptiquement nul

La seule bonne chose dans ce Resident Evil 2 est qu'on ait pu trouver un nom plus ou moins connu au casting pour incorporer le film dans notre base de données. D'ailleurs la fille de Dan Inosanto n'est pas créditée, il a fallu parcourir IMDB pour avoir la chance pouvoir écrire cette critique. Merci à elle donc, à défaut de pouvoir parler de son travail dans le film.

Surfant sur la mode des adaptations de jeux vidéos et des suites en veux-tu en voilà, le brave Paul Anderson (ne pas confondre avec Paul Thomas Anderson, son double positif) confie la réalisation à un directeur photo et se réserve l'écriture du scénario. Comprendre: il produit et prend un max de thunes sans rien faire. Car un tel scénario revient à ne rien faire, 10 minutes suffisent à comprendre l'étendu du désastre, du vide absolu. Alice se souvient de tout, cela évite de faire une introduction, tout bêtement. On peut tout de suite entrer dans le vif du sujet, quelque chose a mal tourné, il y a des zombies partout, la Lara Croft du pauvre fait équipe avec Milla, tandis qu'un des monstres les plus ridicules de l'histoire se promène en ville. Les dialogues tentent de rivaliser avec la platitude d'une série TV de bas étage, tandis que les scènes de combat sont assurément parmi les plus nulles jamais filmées dans une production US. Bien sûr, les moyens techniques sont là pour la pyrotechnie et les effets numériques, ce qui assurément ravira les ados fans de montages épileptiques. Mais cadrer des combats de si près avec autant de découpage conduit à une illisibilité assez incroyable.

Le pire dans l'histoire reste à nouveau l'adaptation du jeu vidéo. On ne peut pas dire que l'histoire de Resident Evil soit un chef d'oeuvre d'originalité, mais les deux films réussissent à faire nettement pire en oubliant complètement l'aspect flippe pour se limiter au côté action. Certes, on est loin du désastre intergalactique qu'est House of the Dead, mais le travail des développeurs des jeux est tout simplement oublié ici, alors qu'il aurait fait un scénario bien moins crétin que celui de Paul Anderson. Difficile de trouver des circonstances atténuantes à cet actioner lourdingue, qui réussit tout de même à récolter un demi-point pour rendre l'hommage qu'il mérite à House of the Dead. Mais ne nous y trompons pas, Resident Evil Apocalypse n'est même pas suffisamment nul pour devenir un bon nanar.

09 juin 2006
par François




Produit bancal, surfait et terriblement prétentieux.

Avec la chance que l'on a, Resident Evil premier du nom aurait pu faire de la bonne soupe pour fans hardcore. Ca n'a pas été le cas, l'oeuvre ayant été complètement massacrée par cette raclure de Paul Anderson. Resident Evil, ou comment dénaturer la série mythique de Capcom en y instaurant un surplus d'éléments carrément superflus et complètement en contradiction avec l'esprit original de la série. Le glauque raffiné et le silence laissent place à un univers cybernétique hardcore où les néons et lasers chopent la vedette aux couloirs à la tapisserie ostentatoire et au parquet craquant original. On est tout de même loin du compte. La petite Milla, très peu à l'aise dans son rôle de guerrière ultra sophistiquée, limite extra-sophistiquée (rappelons que les mercenaires de Resident Evil n'avaient qu'un couteau, un pistolet et quelques armes automatiques pour se défendre), la petite se targue d'un équipement surréaliste et d'une bande de soldats aussi utiles que de la chaire à saucisse. Passons les atroces effets de mise en scène, juste bons à assouvir les pulsions des amateurs d'Entertainment et de spectacle grand guignolesque. Histoire d'apporter un peu d'émotion dans tout ce foutoir, Paul Anderson, cette fois-ci au scénario s'est atelé à rendre Némesis aussi quiche qu'une pleureuse devant Melrose Place. La honte. Un produit qui ne mérite pas d'être vu, tout simplement.

12 juin 2006
par Xavier Chanoine


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio