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Oasis

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.96/5

vos avis

39 critiques: 4.08/5

visiteurnote
893 4
Antaeus 4.5
Bastian Meiresonne 4.25
Black_pantha 3
Catt 4.5
chronofixer 3.5
Dakysto 5
djsan 3.75
dll_povtyp 3.5
Dooliblog 4.25
Feid 4
geez 3.5
hendy 4.5
Hidelirium 3.25
Illitch Dillinger 3.75
Inoran 4.5
Izzy 4.75
jep 4
JoHell 4.75
k-chan 4.25
koalaurent 2.75
koneko 4.5
La girardasse 3.75
luctuosys 4.75
nisei 4.75
Oh Dae-soo 4.5
Pikul 4
pochi 4.25
Saerin 4.5
Scalp 1.25
seijûrô hiko 5
shaya 4
Simon VD 3.75
Susumu 4.75
Toxicguineapig 3.5
Tred 4.25
tu0r 5
YoP 4.5
Zoal 5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Faire du cinéma.

Qu'est-ce qui fait la non-originalité de bon nombre d'histoires d'amour contées à l'écran ? Cet aspect édulcoré, sûrement, à grand renfort de violons assourdissants et d'une photographie éblouissante. La présence d'un clone de Meg Ryan dans le rôle titre, éventuellement. Tout simplement, c'est cette idée de cinéma qu'on tente de nous inculquer : le cinéma vu comme un rêve éveillé. Hollywood. La bonne blague. C'est comme le cinéma qui tente d'imiter la réalité, en vain. C'est Hou Hsiao-Hsien et autres Hong Sang-Soo, qui font de leur caméra un miroir, reflétant une pseudo-réalité endormissante. C'est Shu-Qi allumant une clope à la vitesse d'un zombie de Romero, c'est les plans-séquences inanimés à en avoir des crampes oculaires. C'est aller au cinéma pour lire un livre défilant à l'écran, en quelque sorte. Et encore... Mais où est le mouvement, dans tout ça ? Où sont les acteurs qui sont des acteurs et non pas des personnages fictifs récitant un texte ? Où est le cinéma, tout simplement ? Lee Chang-Dong l'a peut-être trouvé. Dans sa traversée du désert cinématographique actuel, il est tombé sur une oasis. Il se l'est approprié, et en a fait un film. "Oasis", en voilà un titre ! Mais qu'est-ce qu'une oasis, au fond ? C'est l'idée de fantasme, c'est la lumière qui surgit de l'obscurité. "Oasis" est une transposition filmique de cette idée. C'est surtout une histoire d'amour entre deux êtres moches et stupides. Des humains, oui, mais aussi des acteurs, pour une fois. Voilà, ce n'était pourtant pas si compliqué. Et pourtant, ça l'est assez pour ne pas paraître futile. La réunion de deux êtres extérieurement repoussants et mentalement diminués, il fallait y penser. Ce n'est en effet pas inconçevable : qui se ressemble s'assemble, comme on dit. Mais encore fallait-il éviter les clichés et donner une âme à cette histoire. Pari gagné, pourrait-on dire. Car "Oasis" est la quintessence du romantisme au cinéma. C'est l'amour sans les mots, sans les gestes. Rien dans le cadre, tout est affaire d'abstraction. Mais pas tout le temps, et c'est en cela que Lee Chang-Dong touche au génie : dans l'intervention de l'idée d'oasis énoncée plus haut, donc du fantasme. Le tableau se matérialisant, le handicap s'estompant, on en arrive à regouter aux joies de la normalité, ou plutôt du conformisme. "Oasis", c'est du cinéma.

02 janvier 2005
par Antaeus


Fragile équilibre

Constamment sur le mince fil entre provocation facile et description sensible, entre le drame larmoyant et une superbe histoire d'amour atypique, "Oasis" réussit le difficile pari de rester constamment honnête avec son sujet et avec le spectateur. Cette histoire d'amour incroyable est une magnifique leçon d'humilité, un appel à la tolérance rarement égalé. Images dérangeantes, elles perdent quelque peu de leur impact, lorsqu'on sait que les deux rôles sont brillamment assuré par de comédiens plus vrais que nature - malgré tout les scènes de sexe (tentée et réalisée) créent un profond malaise en vue de préjugés communément répandus. LEE Chang-Dong pointe même avec son doigt notre décalage certain dans la perception : à la différence générale, l'homme ne voit pas réellement l'handicap de al femme, mais voit au-delà de son apparence première; les quelques scènes fantasmées le prouvent d'ailleurs. Et de se demander, si les gens considérés comme "simples d'esprit" ne possèdent pas une réelle sensibilité, que le commun de mortel aurait depuis longtemps perdu au profit d'un raisonnement vil et tordu. Les personnages secondaires dits "normaux" ne sont pas des plus exemplaires, à commencer par la famille se servant honteusement de la sœur handicapée pour s'offrir un meilleur logement, des hommes trompant leur femme jusqu'aux lourds secrets colportés par la fratrie. Si la fin est un tantinet trop longuette et irréaliste, le film est tout de même un sérieux upper cut lancé tout simplement dans la face de tous les pseudo tentatives de titres sociaux lancés régulièrement sur le marché. Si parfait, que la réalisation en aurait l'air toute simple...

17 septembre 2005
par Bastian Meiresonne


un peu longuet et frustrant en deuxième partie

sur l'ensemble Oasis s'en sort pas trop mal sur un sujet difficile à traiter. sans être aussi nian-nian que les films français ou américains, il ne parvient pas à se défaire de certains clichés un peu caricaturaux (même remarque pour l'interpréte féminine). malgré cela le film est plaisant, on pense parfois aux films Dogme ("festen" plus que "les idiots" d'ailleurs) et l'acteur principal est quant à lui très bon.

20 mars 2004
par chronofixer


Un film maitrisé de A à Z

Oasis est un film boulversant, il est par moment très cru, et d'autres fois très poétiques, il nous surprend aussi par moment. Il en est de même pour la réalisation, c'est le grand jeu ! Le moindre détail est controlé, rien n'est laissé au hasard, le travail d'écriture est exposé parfaitement à la caméra. Pari pourtant difficile pour un film à la fois beau et dur. L'interprétation générale est excellente, même pour les second rôle...Sol Kyung-Gu est impressionnant dans son rôle, quant à Moon So-Ri, je ne vois pas de qualificatif pouvant décrire son interprétation dans un rôle si difficile. Un film boulversant à voir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !

11 mars 2005
par Dakysto


L'amour toujours

L'amour triomphateur des handicaps, voici ce que nous demontre a merveile ce film. Tout a ete dit sur le film et ses interpretes, rien a rajouter. Seul petit reproche: un peu long a mon gout.

26 mai 2003
par djsan


Ca fait mal, très mal

L’attente fut longue avant de voir le nouveau LEE Chang-Dong. Une dizaine de mois à peine, pourtant, depuis la sortie en France de son précédent film (« Peppermint Candy ») avant de voir la première projection de « Oasis » dans nos contrées. Mais on voulait absolument une confirmation du talent de son auteur. Il faut dire qu’un manque terrible d’objectivité me pousse à concevoir « Peppermint Candy » comme le plus grand film asiatique à ce jour et comme l’un des trois plus grands films tout court (!). Alors qu’en est-il de celui-ci ? Le sujet de départ est fortement inquiétant: l’amour naissant d’un léger attardé mental et d’une tétraplégique. Mais, miracle, le développement est formidable. Le scénario est d’une justesse impressionnante. Jamais le cinéaste ne fait appuyer les deux laissés-pour-compte sur leurs malheurs, sur leur haine à l’égard de leurs proches. Les situations parlent d’elles-mêmes. Alors que le récit avance, les comportements écœurants de leurs familles respectives se dévoilent en douceur. Et eux, souffrent en silence. Et quand leur amour peut enfin naître, LEE sait parfaitement les nuances qu’il doit intégrer. La jeune femme, du fait de sa maladie, ne peut exprimer ses sentiments à son ami. Alors tout passe par son imagination. Dans certaines situations, ses espoirs prennent forme. Elle se voit, en pleine possession de ses moyens, lui dire son amour. Si le retour à la réalité est dure, on sait au moins la joie qui dort en elle. Ses rêves éveillés permettent de mettre en avant l’idée que leur idylle les empli d’un bonheur jusque-là inespéré mais, par contre, que la profonde souffrance de son (leur) état demeure incurable. C’est en cela que le cinéaste modère l’agencement de leur passion. Et pour le jeune homme, Jong-Du, si maladroit soit-il pour en témoigner (voir l’effroyable première preuve de ce qu’il ressent pour elle), on comprend aisément la puissance de son amour débordant et gauche. Le problème reste donc la communication. Pas entre eux, non, mais avec les autres. D’où la déchirante et rageuse dernière partie. Le problème du film, ou plutôt le reproche qu'on pourrait lui faire, est ici. Face à une histoire de ce type si bien pensée, on est forcé d’être très (et donc trop) attaché aux personnages, complètement immergé dans leur relation sentimentale. Du coup, c’est de façon éminemment subjective que l’on réagit. Bouleversé par la tournure des évènements, on a du mal à accepter l’aboutissement du récit. En tirant pas mal sur la corde, on peut effectivement, sans trop y croire, retourner la situation dans le sens qui ravit notre cœur. Mais un goût d’amertume subsiste. C’est idiotement personnel mais ce que l'on ressent fait mal, très mal alors ça nuit (un peu) à l’œuvre. C’est d’ailleurs peut-être sa seule vraie imperfection. Mais être réaliste et savoir prendre son spectateur aux tripes pour mieux dénoncer l’intolérance et la lâcheté, il y a pire comme défauts. Pour être clair, on en veut à l’histoire que nous conte LEE Chang-Dong parce qu’elle est trop juste et rigoureuse, parce qu’elle est tristement vraie et crédible. Bref, c'est moins un défaut effectif qu'un reproche à faire. Peu importe notre réaction, force est de constater que le scénario est brillant. Mais notons que la mise en scène n’est pas en reste. Elle semble égaler le récit en terme de tendresse et d’élégance. C'est certain, le plus stupéfiant et surtout le plus marquant demeure les séquences oniriques que s’imagine Gong-Ju. Elle cherche d'abord à rendre sa vie moins monotone lorsqu’elle ne connaît pas encore son ami Jong-Du. C'est dans cette période là que l'on assite au vol de la colombe. Ce plan, mélancolique et sublime, est incroyablement enivrant, d'une beauté presque magique. Plus tard, Gong-Ju veut embellir encore son existence alors qu'ils sont ensemble. C'est à ce titre que prend place la séquence du tableau "oasis" rendu vivant dans son imaginaire. Ce moment est magnifique et nous offre l’un des plus émouvants baisers vus au cinéma. Dans cette énumération grandissante de qualités, il serait très injuste d’oublier les acteurs. MOON So-Ri dans un rôle de composition très difficile est éblouissante. Et SOL Kyung-Gu, encore parfait, trouve ici son troisième grand rôle (après « Peppermint Candy » et « I Wish I Had a Wife ») et confirme ainsi qu’il n’est ni plus ni moins que le meilleur acteur asiatique en activité. Rien que ça. LEE Chang-Dong a donc réussit ce tour de force - quelqu’un y était-il déjà arrivé ? – de raconter une histoire d’amour si touchante et si déchirante qu’on lui en veut d’être honnête et de dépeindre la réalité dans ce qu’elle a de plus odieux. C’est à la limite du supportable mais on ne peut que le féliciter et le remercier. En deux films seulement (en attendant de voir son premier long, « Green Fish »), il rejoint le carré très fermé (et trés éclectique...) des grands cinéastes asiatiques contemporains aux côtés de Kitano, Wong Kar-wai et Kiyoshi Kurosawa. Un film exigeant mais sublime.

27 novembre 2002
par hendy


Bon film, dérangeant parfois, mais très touchant...

Un film qui nous plonge dans la vie intime de deux êtres aussi boulversants l'un que l'autre. A voir, même si le film est assez longuet à plusieurs reprises et que le scénario manque parfois cruellement de transitions.

30 mars 2004
par koalaurent


Malgré les indéniables qualités du film,

je ne suis pas totalement convaincu.

02 décembre 2003
par La girardasse


Un film magnifique, dur et poignant

Un excellent jeu d'acteurs. Moon So-Ri est tout bonnement hallucinante dans son rôle. Une révélation justement récompensée à Venise.

28 février 2003
par luctuosys


fascinant

Ce film est un chef d'ouevre. L'image est soignee. C'est presque incroyable qu'il ait réussi à faire naitre l'émotion chez le spectateur sans musique. Chaque plan est travaille pour montrer l'indifference, le mépris ou la peur que les personnages principaux inspirent a la société. Une vision réaliste et militante pour ne pas oublier qu'en Corée malgré la fulgurante ascension économique, tout reste a faire socialement. Le jeu des acteur n'est pas en reste. Leur investissement dans leur role est tel qu'on y croit, ils deviennent quasi réels. Les nombreuses séquences où Gong Joo reve sont très belles. Dans ce film on ne jette la pierre à personne, tous sont respectés. Le réalisateur a réussi a faire passer son message avec délicatesse et fermeté. Une histoire comme on en trouve un peu partout dans le monde... Incontournable!

22 janvier 2003
par Saerin


coup de coeur

dur et magnifique :')

14 mars 2004
par seijûrô hiko


énorme claque

Ce film m'a scotché. Sujet hyper casse gueule, résussite totale. Les acteurs sont extraordinaires. Il y a des purs moments de poésie. Et surtout sutout le film nous fiche des claques et nous rapelle à quel point il ne faut pas juger trop vite.

22 octobre 2004
par Zoal


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