| Junta | 3.25  |
Moon en vacances avec papy gateux et psychopathe en liberté. |
Nocturnal Demon démarre comme un bon petit Red to Kill : fringues et string rouges, violeur dégénéré, séquence too much. Une fois cette belle intro malsaine passée, grosse rupture de ton avec l’arrivée de Moon LEE Choi Fong à l’aéroport affublée d’une coupe de cheveux à la Mireille Mathieu et un imper sac poubelle bleu digne de Marie-Anne Chazel dans Les Visiteurs (je soupçonne d’ailleurs JM Poiré d’avoir pompé le look). A peine débarquée elle se fight en roller avec YUEN Wah le temps d’un combat aussi bref qu’intense. Après cette mise en bouche plus que prometteuse le film part dans la comédie Hkstyle avec un grand père aveugle boulet (LAM Kau) , un tueur psychopathe (CHO Wing) en liberté, une Moon Lee en vacances et son cousin (dans l’histoire) qui a exactement la même trogne que le violeur.
Le film ayant bel et bien sombré dans la comédie on en attend plus grand chose jusqu’au final où Moon se décide à remettre le couvert une dernière fois pour un affrontement où elle se castagne habillée en pouffe (avec de grandes bottes en cuir) et accablée d’une perruque coupe méduse (copyright Nitram et Infos du Monde). Ce combat est sec et violent comme on les aime.
Nocturnal Demon est surtout connu pour son combat de Moon en rollers et c’est bien compréhensible vu que les ¾ du métrage sont de la comédie, certes pas déplaisante mais classique. Malgré tout ce film reste un bon petit divertissement et un exemple parfait des productions bâtardes (catIII, comédie, GwG, pamphlet social –non je déconne pour celui-là ^^-) qu’HK était capable d’engendrer durant un temps (période que les moins de 20 ans ne peeeeeeeuvent pas connaîîîîîîîîtrrrrrrrrre).
