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-/5

My name is fame

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.58/5

vos avis

4 critiques: 3.5/5

visiteurnote
Toto456 5
Sauzer 3.25
Manolo 3.5
chronofixer 3.5
Bastian Meiresonne 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

aux 2/3 réussi

le film laissait présager un ratage sur toute la longueur, le dernier tiers est seul une vraie déception.

06 juillet 2007
par Sauzer


Un rôle à jouer

Lawrence Lau est un curieux paysage dans le milieu cinématographique hongkongais. Un réalisateur discret, mais auteur de nombre d'oeuvres intéressantes ("Spacket Out", les deux "Lee Rock"), comme de films médiocres ("Gimme Gimme"). Le voilà à la tête d'un projet du très bon scénariste et réalisateur James Yuen ("Crazy'N'City"): "My Name is Fame", persiflage de l'industrie cinématographique hongkongaise et parabole parodique de la carrière de l'interprète principal Lau Ching-Wan (solide acteur de seconds rôles, rarement de premiers, sans aucune récompense à ce jour). Honnêtement, cette relecture du mythe du Pygmalion de "My Fair Lady" ou "Une étoile est née" serait très peu originale sans cette délicieuse évocation de l'industrie de HK – à laquelle les non-initiés risquent de pouvoir très peu adhérer. Des nombreux gags verbaux évoquent la crise actuelle et l'ancien passé et ce sont surtout les truculents caméos de pléthore de stars (Ekin Cheng, Niki Chow, Fiona Sit, Tony Leung, Derek Tsang, Stephen Tung, Vincent Chui, Gordon Chan, Fruit Chan, Ann Hui, etc, etc, etc) qui surajoutent dans la joie de tout fan de cinéma HK. Il y a également le charme des acteurs principaux: Lau Ching-Wan n'a plus besoin de faire preuve de son réel talent; mais ce rôle est en or, lui permettant d'évoquer de multiples facettes de son jeu, notamment à travers ses nombreux rôles des films dans le film. Il est tout simplement irrésistible en fils à maman grognon, puis coach irascible jusqu'à l'amoureux transi – sans vraiment vouloir se l'avouer. Son parcours de star déchu à acteur repenti et humble ne sombre du coup jamais dans un ridicule romancé, mais est parfaitement juste. Face à lui, la nouvelle venue Huo Siyan semble avoir reçue ce même coaching, tenant parfaitement tête à l'acteur sacré et se transformant de la jeune fan immature en une vedette affirmée. Très peu souvent à l'aise dans l'approfondissement psychologique de leurs personnages, on pourra une nouvelle fois regretter le parfait portrait de ces deux personnages; en même temps, les scénaristes ont su éviter les très gros clichés et – surtout – le piège d'une romance à l'eau de rose. L'amour entre le mentor et sa protégée se fait par la force des choses et demeure très discrète jusqu'à la fin logique – et un dernier plan absolument gé-nial. L'une des meilleures surprises dans cette nouvelle année pauvrette hongkongaise…mais le parfait rappel du foisonnement de talents au sein de cette même industrie!

22 décembre 2006
par Bastian Meiresonne


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