Murderer

Junta

1

Ambition (?) ratée.

Ambition (?) ratée.

La mode du twist a de sérieuse limite, son plus bel exemple étant Murderer, où comment flinguer 1h30 d'à peu près potable en 30min complètement hallucinantes. Je n'ai pas trop l'envie, et encore moins le courage de m'étendre sur ce film. L'histoire se déroule sous la forme d'une enquête et de flashbacks amenant au meurtre d'un flic vu en début de métrage. Introduction gore très réussie au passage. Cette bonne scène passée on assiste à un développement des personnages ma foi pas complètement honteux (même si par moment un peu nase, voir le personnage de Josie HO qui ne sert à rien...), puis à 30min de la fin, bing, le twist de la mort qui tue sorti de nulle part. Le film qui au fil des minutes se délitait déjà sérieusement se désagrège tel une maison Mikit à la Nouvelle Orléans en 2005 : Aaron Kwok perd le peu de crédibilité qu'il lui restait alors en pétant les plombs à la Anthony Wong dans Beast Cops et le gamin fatty se prend tout d'un coup sacrément au sérieux (rendez nous KOK Siu-Man !!!).

Murderer est un film qu'il faudrait mieux oublier, mais ceci est impossible car entre ce twist (oui ne l'oublions jamais celui là !) consternant et Aaron qui nous ressort son célèbre « moooooo-haaaaa » à la China Strike Force lors de la mort d'un ami, certaines images resteront gravées à jamais dans nos esprits...

visiteur	note
Black_pantha	3
Fred30	4
Omerieux	4
Phildu62	3

Folie dure ?

Une drôle de surprise. Je pensais regarder The murderer de Hon-jin Na. Le film m'a happé, et est, je trouve, une des plus belles représentations de la folie d'un homme, à l'image d'un Shutter Island avant l'heure. Le switch final n'est, à mon idée, ici aussi, que la manifestation géniale de la folie du personnage principal. Si le jeu des acteurs est stéréotypé, il reste quelques images et sensations chocs, qui restent longtemps en tête.