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Moonlight Whispers

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.25/5

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9 critiques: 4.06/5

visiteurnote
Titeuf@ 4.25
Secret Tears 5
punkfloyd 3.5
Pikul 3.5
Mounir 3.75
koneko 3
Kokoro 4.25
Izzy 4.5
Epikt 3.75
DarK ChoueTTe 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Fais-moi mal

Ce film est un parfait détournement de la comédie romantique adolescente classique. L’histoire commence par une amourette très banale mais infiniment touchante, vision souriante d’une rencontre au sein d’un collège japonais ou la pratique du Kendo est un parfait exutoire aux tensions scolaires et humaines. Mais très rapidement, le vernis policé vole en éclat et bifurque sur des comportements déviants, plutôt rares quand ils concernent de si jeunes gens. Ainsi le jeune Takuya ne pouvant se complaire dans le bonheur simple d’une vie à deux, va développer un fétichisme vis-à-vis de sa partenaire que celle-ci lui fera payer très cher en retour, se révélant à son tour cruelle tentatrice. Mélange de fatalisme dans la destinée d’une relation et de cruauté ou le plus pervers n’est pas forcément celui que l’on pensait, MOONLIGHT WHISPERS bénéficie d’un ton très original, une manière de présenter les pires humiliations l’air de ne pas y toucher. Pour cela, il bénéficie de l’interprétation parfaite de la belle TSUGUMI au charme trouble et dévastateur, entre innocence perdue et manipulation assumée. Kenji MIZUHASHI est Takuya, amoureux obsessionnel très convaincant, alors que le troisième larron du huis clos est forcément en retrait, représentant désigné de la normalité et observateur incrédule de cette histoire bizarre ou il est aussi mené par le bout du nez que son rival. Si la profondeur du scénario est servie par une esthétique soignée aux plans recherchés (Satsuki marchant sous une pluie battante, Takuya vu à travers une vitre embuée…), l’ensemble de cette œuvre dégage un charme indéfinissable, entre détachement presque souriant et passion délétère, parfaite déclinaison de ce « fais-moi mal » souvent décrit à l’écran, au Japon en particulier. Quand on sait que ce cinéaste donnera ensuite l’exceptionnel GAICHU (Insecte nuisible) en 2001, on se dit qu’il est grand temps de s’intéresser de prés à ce disciple de Kiyoshi KUROSAWA, qui amène ici un point de vue très personnel sur la jeunesse nippone en pleine déconfiture

05 septembre 2005
par Kokoro


beau et touchant, mais il manque quelque chose...

Un film fort, touchant et pudique, à la sobriété bienvenue, loin de la tentation voyeuriste, sensationnaliste et trash dans laquelle se vautrent la plupart des films traitant de sadomasochisme. Mais Moonlight Whispers, quelles que soient ses nombreuses qualités, manque d’un petit quelque chose qui en ferait un film vraiment poignant, du genre qui marque durablement. Ainsi, dans sa description d’une adolescence perturbée, il fait figure de magnifique brouillon de Gaichu (chef d’oeuvre ultime s’il en est).

17 juillet 2006
par Epikt


S-aime

Ca commence comme une amourette basique entre lycéens présentée volontairement de façon banale, et ça dévie doucement vers les obsessions sado-masochistes du personnage masculin principal et la difficulté de les gérer, mais le sujet est abordé sans tendances trop démonstratives ou racoleuses. Le tout sonne juste, au contraire, et on s'intéresse plus au côté SM psychologique qu'à autre chose. Visuellement, de très "jolies" scènes, des moments touchants interprétés par deux acteurs principaux excellents...une histoire d'amour abordant un sujet que ses semblables traitent peu, n'évitant pas des longueurs, mais vraiment appréciable.

23 novembre 2005
par DarK ChoueTTe


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