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Un Merveilleux Dimanche

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.38/5

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8 critiques: 3.22/5

visiteurnote
Clyde 4.75
Miyuki 4
Mounir 3.75
Hojo 3
hkyume 2.75
Bastian Meiresonne 2.5
Pikul 2.5
Anicky 2.5


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Orchestral Maneuver in the Dark

Inspiré par le classique "Isn't Life wonderful" (lui-même une adaptation du roman de Geoffrey Moss) de D.W. Griffith (1924), "Un merveilleux dimanche" constitue un prolongement logique du précédent "No regret for our youth" en abordant toujours en avant la difficile période de l'après-guerre; et tranche avec le curieux optimisme de "The Most Beautiful". Egalement fortement inspiré des autres œuvres de son époque (intervention d'enfants, figures prisées dans le cinéma nippon de l'après-guerre; des situations comiques typiques des comédies américaines), Kurosawa semble – pour la première fois – se chercher. Ou plutôt ne pas réussir à adapter le scénario de son ami d'enfance Uekusa Keinosuke. D'une part, il ne sait pas refléter le ton lyrique de l'auteur; toutes métaphores visuelles (gouttes d'eau censées refléter l'état d'âme des personnages principaux dans l'appartement du jeune homme; vent balayant feuilles dans théâtre vide) tombent à plat. De l'autre, l'indécision et la passivité des personnages ennuient Kurosawa. Lui, qui aime transcender ses figures par un élément extérieur ne trouve pas son compte dans la seule évocation de l'orchestration finale. Son "gimmick" de faire interpeller le spectateur en fin de film tombe donc irrémédiablement à plat. Si la première partie avait encore su amuser, la suite se traîne (notamment la scène de la symphonie invisible de plus de vingt minutes) et rend tout attachement aux malheurs du couple impossible. Sans vibrer pour leur malheureux destin d'un jour, ni être "happé" par l'action en cours, difficile d'avoir envie d'applaudir en direct pour "encourager" le conducteur. Une autre œuvre mineure, qui laissait loin derrière le souvenir de l'incroyable "Légende du judo 1" et ne laissait en rien présager la réussite du prochain "L'ange Ivre"!

15 janvier 2007
par Bastian Meiresonne


ça se laisse voir

Sans plus : une étude de moeurs juste assez tendre pour n'être pas un simple documentaire, avec des acteurs qu'on regarde comme des photos dans un album, l'équipe de Kurosawa y est mais pas le génie.

28 mai 2003
par Anicky


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