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La Marque du tueur

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.56/5

vos avis

35 critiques: 3.99/5

visiteurnote
White Snake 3
Anel-kun 3.75
Anicky 4.25
Bama Dillert 4.5
Bart052 4
Bastian Meiresonne 4
Chip E 3
chronofixer 3.25
Cuneyt Arkin 4.75
HK Tipee 3
hkyume 4.5
Illitch Dillinger 4.5
Jérémy 3
JoHell 4.25
k-chan 5
Killdonalduck 4
koalaurent 3.25
lo sam pao 3.75
Maggielover 4
Miyuki 3.75
Mounir 4.75
Omerieux 3.5
Pikul 3
Qumran 3.5
Samehada 4.25
Scalp 4.25
Secret Tears 3.5
shaman 4.25
Sifu Tetsuo 4.25
SuperDurian 4
TIC&TAC 4.5
Toto456 0
TsimShaTsui 4.75
X27 4
Zoal 4.5


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Provoc' et beauté

Fascinant, même si la structure narrative n'est pas, euh, très conventionnelle, et même pour quelqu'un qui trouve Antonioni profondément emmerdant.

15 avril 2004
par Anicky


le film date des années 60, personnellement je suis pas un fan hardcore des vieux films même si ça ne me bloque pas non plus. la marque du tueur est sympathique à bien des éguards, mais il ne m'a pas convaincu à 100%, entre autre rapport au scénario linéaire et n'offrant que peu de suspens et d'intensité. la réalisation est recherchée, parfois audacieuse, et globalement plaisante. les aacteurs sont bons mais encore une fois ce ne sera pas un film mémorable pour moi.

16 juin 2004
par chronofixer


Grandiose!

Rarement a-t-on vu délire formel plus envoutant, plus déroutant, bref, plus indispensabe. C'est un cas quasi-inédit de film qui n'a un scénario que pour faire joli. En fait il est là uniquement pour servir de trame à la recherche visuelle qui est le véritable centre du film. Le scénario est bidon et Suzuki le sait. Il ne s'agit que de l'image et de rien d'autre. Si c'est assurément le moins classique des films de Suzuki dans un filmographie qui est déjà à la base peu conventionnelle, c'est assurément la cncrétisation de tout ce qu'il a essayé de faire, déjà dans La jeunesse de la bête: secondariser le récit pour mettre l'image et la dynamique du mouvement à l'avant-scène. De ce point de vue c'est sans doute une expérience appellée à marquer l'esprit du spectateur et peut-être du cinéma, tout simplement.

11 juillet 2005
par Cuneyt Arkin


Duel entre les deux meilleurs tueurs à gages japonais des années 60 -> un pur dépaysement !

Voila bien un type de film que je n'avais pas encore vu jusqu'à présent : "thriller" japonais des années 60 ! Oui, japonais, et non HK ! C'est pour moi une découverte. Je ne connaissais ni le genre ni le réalisateur, Seijun Suzuki. Au début cela m'a paru un peu fouilli, voire un peu décousu à cause du colontaire montage au sécateur des 15 premières minutes. Le reste est un peu plus classique côté réalisation, mais néanmoins l'image est d'une bonne qualité technique et artistique. L'histoire est un peu complexe à priori, pourtant il s'agit tout simplement d'un bout de vie d'un tueur à gages, se retrouvant la proie d'un autre tueur plus expérimenté que lui... le tueur numéro 1 ! Notre héro a donc peur, il stresse, il perd petit à petit le contrôle de la situation qu'il métrise pourtant habituellement, un renversement de situation qui déstabilise complètement notre personnage principal :) Le jeu des acteurs n'est pas franchement mauvais mais c'est pour moi ce que j'ai le moins aprécié dans "La Marque du Tueur". Allez savoir pourquoi, j'avais l'impression qu'ils récitaient bêtement leur texte en surjouant toutes les scènes où on leur demandait de faire resentir la tension de la situation... Bref selon moi une interprétation assez grossière ; mais qui n'enlève pas, et peut-être même qui y contribue, l'ambiance de ces années où règnait en maître la pègre dans toutes les grandes villes. Un pur flashback dans cet univers assez sombre et macho à souhait, où le revolver dicte les lois, enlève les vies si facilement, et engendre le respect. J'ai bien aimé le film dans son ensemble, cela m'a vraiment changé de mes films habituels. Je lui reproche certains petits trucs mais au final je lui remet un bon 3,25 / 5.

10 août 2004
par koalaurent


Pistol Opérette.

"Pistol Opera" est la suite de "Branded to Kill". "Pistol Opera" n'a rien à voir avec "Branded to Kill". Comment est-ce possible ? Comment est-il possible de venir après ce qui ne réclame aucune suite ? Comment est-il possible de s'articuler sur ce qui dénie toute articulation ? "Branded to Kill" est un film désarticulé, une longue pellicule pop, poseuse et arbitraire, une sorte d'éloge du rien porté à la puissance de l'image : rien, reflet de rien, miroir, rien du tout au fond - de la surface et c'est tout. "Branded to Kill" est un film qui fait penser à Bava, à Antonioni et à Godard. "Branded to Kill" est la marque déposée de tous les maniérismes. Jarmusch, Tarantino, Wong Kar-waï ? Des petits-maîtres, des copieurs myopes. Comment aller plus loin que "Branded to Kill" dans la désarticulation, comment mettre en pièce les évidences lisses du Cinéma avec un "C" majuscule, comme dans Cul ? Comment annuler le maniérisme comme Culte du Cinéma - comment renier sa descendance ? Trente-trois ans après, Seijun Suzuki trouvera, sur commande, la réponse : après la désarticulation, l'ultra-articulation. Succession mathématique : comment faire moins que le moins sinon par le plus ? Comment aller au-delà de la démultiplication des foutaises, comment dépasser la moquerie, l'irrévérence trop visible à l'égard du Cinéma, sinon par un coup de force Cinématographique, une machine à la rigueur totale, un opus grinçant de perfection ? Voilà la seule question qui vaille. Comment passer de "Branded to Kill" à "Pistol Opera", sans passer par la case Tsui Hark, la case des fous de Cinéma qui, par amour pour lui, ne cesseront d'en profaner le cadavre ? La déconstruction, ce n'est par pour Seijun Suzuki. Ce qui l'intéresse, lui, c'est le cynisme. Il n'y croit pas, au Cinéma. Il n'arrête pas de le dire. Dans une interview, il a déclaré ceci : "Pour moi, dans une image il n'y a rien de vrai." A commencer par le Cinéma lui-même. La vérité du Cinéma ? Demandez à Kurosawa.

08 février 2004
par Maggielover


Et une étoile de plus à ajouter au blason de Seijun Suzuki.

La marque du tueur est un film culte, un OVNI complètement délirant qui hante le cinéma japonais depuis plus d'une trentaine d'années maintenant.

Absurde, confus, bizarre, déjanté, enivrant et envoutant à la fois, dans l'optique d'un cronenberg (surtout dans le montage du film) ce film est tout simplement inclassable! La confusion dans laquelle Suzuki plonge le spectateur (mise en scène décalée, personnages mystérieux) ne diminue en aucun cas notre intérêt pour les péripéties de ce tueur professionnel! Les scènes d'action sont efficaces (même pour l'époque, le film date de 1967), les acteurs sont splendides (Joe Shishido est magnifique dans ce film).

A noter la scène cultissime du face à face complètement barge entre le tueur N°1 et le tueur N°3, dans l'appartement de ce dernier. Cette séquence est, pour moi, la plus décalée du cinéma nippon (on comprend un peu plus la décision des dirigeants de la Nikkatsu de renvoyer Suzuki, parce-qu'une scène de ce genre : fallait oser!)

En bref La marque du tueur est un film à voir absolument pour un fan de cinéma asiatique et confirme l'immense talent de mise en scène de Suzuki qui reste encore aujourd'hui l'un des plus talentueux cinéastes japonais. Son meilleurs film avec La jeunesse de la bête!

P.S. : Ce film a inspiré le dernier film de Jim Jarmush, Ghost Dog, notamment dans la façon avec laquelle le tueur éxécute ses victimes (soit en y allant franchement avec de pistolets ou avec ingéniosité: par les tuyaux de l'évier de la sale de bain!).



20 avril 2003
par TIC&TAC


Subtil

Visuellement superbe, une bonne B.O.... Cependant on se perd dans ce film ; il me faudrait le revoir une deuxième fois pour en apprécier toutes les subtilités . Ce film est à voir absolument .

01 avril 2003
par X27


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