Glorious Baskhar.
Lucky Baskhar, c'est d’abord un film de scénariste qui veut ratisser large :
Arrête le Loup si tu peux avec un Dulquer SALMAAN coupe de cheveux et attitude homme enfant à la DI CAPRIO, soap opera à l’indienne et une scène dansée pour un peu de touche locale, populisme anti-riches, nostalgie des années 1980, twists et film d’arnaque. Un plat suffisamment copieux pour qu’on pardonne un score (pourtant signé d’un compositeur talentueux) qui casse les oreilles. On dirait que faute d’avoir eu l'argent pour se payer des tubes le réalisateur a commandé à son compositeur ce mélange de dance, de ZIMMER et de Rock lourdingue. La mise en scène est peu imaginative (ces zooms seventies, ces caméras se rapprochant en mode SCORSESE pour les Nuls) mais la photo est sublime, le montage bien fait et du coup ça passe. Avec entre autres du 4ème mur vite brisé et l’hilarant épisode des mendiants déguisés façon NEHRU pour avoir l’air de VIPs et tromper la police.
Lucky Baskhar, c’est un film qui serait hollywoodien tout en étant un massala pas trop long (2h30) et pas bancal.