ma note
-/5

moyenne
3.13/5

Love to Kill

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 5nombre de notes: 3nombre de notes: 2nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 4/5

vos avis

11 critiques: 3/5



Junta 4 Un classique de plus pour la catIII.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un classique de plus pour la catIII.

Love To Kill, comme tout produit cinématographique venant d'HK se terminant par Kill (Run and Kill, Red to Kill, ...), est un must-see de la CatIII. En effet, en plus d'un casting composé de quelques têtes d'affiche bien senties le film contient son lot de scènes déviantes et/ou absurdes, baignant dans une atmosphère tantôt décontracte, tantôt lourde.

La brute de service est interprétée par un bon Anthony Wong, soft dans son interprétation, qui évite le surjeu habituel des détraqués de ce type de production. La touche sexy est tenue conjointement par la ravissante Elizabeth Lee qui s'en prend plein la tronche durant une bonne partie du métrage et par l'inusable Julie Lee en dingasse exubérante (et peu farouche) qui finira violée par l'immonde Anthony. Enfin, cerise sur le gâteau, dans son éternel rôle de flic droit dans ses baskets,M. Justice Danny Lee, moins relou qu'à l'accoutumée.

La réalisation de Billy Chung épouse l'ensemble des tics de réalisation des CatIII : du filtre bleu et rouge à foison au cadrage en biais en passant par les multiples ralentis et, malheureusement, le saxo de rigueur en fond sonore. On a même le droit à un bref plan à la Shining ! Le film démarre par une scène de sexe musclée et se terminera sur un bon petit final tout en excès. Entre deux il y aura une montée en tension progressive, excellemment gérée. Ce développement sera notamment composé de la découverte de l'amour inconditionné (et violent) que porte Sam (Anthony Wong) pour sa femme Jade (Elizabeth Lee), de Danny (Danny Lee...) faisant le malinois avant de se faire vilipender par son supérieur anglais ou encore de sa petite amie Murderess (Julie Lee) tripotée par son collègue et meilleur pote, sous son approbation...

A l'image de Red To Kill avec les handicapés, Love To Kill justifie son voyeurisme par un discours bien pensant, ici sur la violence conjugale et, contrairement à son homologue dégénéré (dans tous les sens du terme), il y parvient jusqu'à l'explication des pétages de plomb d'Anthony Wong. En effet comment adhérer au fameux discours : -spoiler- ce n'est pas de sa faute, c'est un trauma de la p'tite enfance ! -fin spoiler- ... ce passage, bien que classique dans cette cinématographie, est une fois de plus de trop... Comment dé-responsabiliser un être/acte injustifiable. Il est bien dommage que cette scène n'ait pas sauté au montage car à l'inverse de Red To Kill qui est à savourer au 1000ème degré, Love To Kill peut se déguster, tout comme Her Vengeance, Run and Kill ou certains films de gigolo, au premier degré.

Mise à part quelques égarements gênants, Love To Kill mérite son statut de classique de la CatIII, jusqu'à son générique final qui nous dévoile des scènes bien violentes non incluses au montage (qui visiblement ne proviennent même pas d'un obscur uncut taïwanais ou malaisien, dommage).



03 mars 2010
par Junta


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio