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The Lovers

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 4.1/5

vos avis

57 critiques: 4.06/5

visiteurnote
Hidelirium 3.5
Guesar 4
Hotsu 4
Cassiel 0.5
Pikul 2.75
Illitch Dillinger 3.75
Heaven 5
Manolo 5
Mounir 4.5
Chip E 4
eniger 5
koalaurent 1.5
Killdonalduck 4
X27 5
mattMAGNUM 2.75
Jérémy 5
Iron Monkey 4.75
Chang La Rage 2.75
Christof 5
jade 5
Kim 5
Loïc 5
White Snake 0.5
Maggielover 3.75
Laï Li 5
tierlein 4.75
Thorodin 5
Gui-Zhang 4.5
TsimShaTsui 4.75
Matthieu r. 5
Bastian Meiresonne 3.75
SuperDurian 4
chronofixer 3.5
QuyTam 4
Qumran 4
Dakysto 4.5
antigone 4.5
Izzy 4.25
osdohtem 4.25
Sauzer 4.5
Fred30 5
Cuneyt Arkin 4.75
JoHell 3
Bama Dillert 1
ce3k 5
tu0r 4.5
Omerieux 4.5
k-chan 5
Scalp 4.25
Toto456 1
cityhunter 4.75
jeff_strike 4
Miyuki 4.75
Oh Dae-soo 4.25
Muppet 5
Toxicguineapig 3
Phildu62 3.5
Daimajin 3


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Un grand film de toute évidence

The Lovers est clairement un grand film, et d'un point de vue esthétique très aboutti, l'un des plus beaux de Tsui Hark sans aucun doute. L'histoire d'amour est terriblement bien ficelée. Certains changements de tons tiennent du génie tout simplement et reste l'une des choses qui m'impressionne le plus chez Tsui Hark, cette capacité avec laquelle il va nous faire rire brillament puis dans le plan suivant nous faire pleurer voir peur (les plans angoissants sur Carrie Ng).
La dernière partie du film ne m'a malheuresement pas touché alors que le reste m'avait emporté, mais bon on ne peux pas toujours tout aimer. Sacré moment de cinéma quand même.

18 avril 2011
par Hotsu


Un chef d'oeuvre à lecture double

Les spectateurs ont tendance à retenir seulement l'aspect mélo du film. Or ce film traite aussi en parallèle l'approche artistique: c'est le débat entre la Technique et les Sentiments. Lequel des deux l'artiste doit-il apprivoiser pour transcender son art? C'est là tout l'intérêt de ce film qui aborde ces thèmes en filigrane à travers la musique et la poésie. Il est évident que la beauté plastique et la magnifique partition de James Wong ont contribué à fomentation de ce chef d'oeuvre abouti qui est peut-être la plus grande réussite artistique de Tsui Hark. Un panthéon du cinéma asiatique.

03 janvier 2010
par Heaven


L'Amour Fol

Il n'y avait que Tsui Hark pour réaliser ce qui figurera à jamais comme l'un des points d'orgue de la Film Workshop, le singulier The Lovers. Un savant mélange de romance burlesque et de mélo, qui suscite le rire et la sensibilité dans sa première moitié, puis l'émotion pure dans la seconde, mais qui prend surtout aux tripes de la première à la dernière scène.

Contre toute attente, cette très libre adaptation d'un vieux classique de la littérature folklorique chinoise, Les Amants Papillons, se révèle étonnamment homogène et aboutie. Tel un sorcier de génie qui fabriquerait sa potion magique, le maître du cinéma contemporain de Hong Kong parsème son œuvre d'épices aux vertus précieuses. Il en résulte un film d'une beauté exceptionnelle, dans lequel le cinéaste fou met un frein à son baroquisme – ce qu'il fit déjà habilement pour Le Syndicat du Crime 3, à titre d'exemple – sans pour autant négliger les talents d'esthète dont il est détenteur: une mise en scène mouvante et pleine de vitalité mais toujours pondérée, un montage fluide comme il se doit, une utilisation discrète et judicieuse de filtres de couleurs, bref, tout dans cette bande respire la réussite artistique et ne vire jamais à l'excès. À cet égard, il apparaît évident de dire que The Lovers est une œuvre plus solennelle et maîtrisée qu'un Zu, les Guerriers de la Montagne Magique ou encore un Green Snake, qui eux misent avant tout sur l'esbroufe – avec un bonheur certain, cela dit. Ici, rien n'est de trop et rien ne manque mais ne confondons pas homogénéité avec formalisme, le terme maudit pour Tsui Hark.

Ce qui prime pourtant dans The Lovers, davantage encore que le parfait équilibre et la finesse de sa mise en images, c'est la grâce qui l'habite, rendant touchant et bouleversant cet amour impossible entre deux êtres qu'une qualité de vie différente sépare douloureusement. Si l'on passe une bonne heure pétrie de cocasserie et de tendresse légère où fusent les gags délicieusement benêts et typiques de l'humour cantonais, la suite va peu à peu se métamorphoser en un déchirant drame romanesque, atteignant son apogée lors d'une scène finale à ranger parmi les plus beaux moments que le cinéma HK ait pu nous réserver. La magnifique composition de Charlie Young, une actrice au charme décidément atypique, reste ancrée dans les mémoires; ce rôle de jeune femme incomprise par la société qui l'entoure, ne parvenant pas à vivre avec les mœurs de son temps, éprise d'un homme dont la famille n'a pas le même prestige que la sienne, dotée d'un tempérament tendrement gauche et naïf, sied à merveille à l'actrice – alors à peine âgée de vingt ans –, laquelle parvient à transmettre une émotion sans pareil lorsque son personnage se heurte à un destin impitoyable qui la séparera de celui qu'elle aime.

Triomphe de la poésie et des sentiments, subtile mixture d'humour bouffon et de mélodrame poignant, The Lovers constitue sans aucun doute l'un des plus beaux films de Tsui Hark. Il pourra tout aussi bien sembler formidablement envoûtant qu'éreintant à l'extrême selon la sensibilité du spectateur, mais une chose est sûre, rarement l'esthétique du kitsch n'aura trouvé autant de sens que dans ces glorieuses cent-sept minutes.

05 novembre 2006
par Chip E


Très beau film!

Film prenant du début à la fin, jolie histoire, personnages très attachants et scènes esthétiquement très belles . A voir et à revoir! Et difficile de ne pas verser une petite larme... Passage préféré: les révisions pour l'examen de Ying-Tai Chu.

13 décembre 2004
par eniger


Arf, et bien moi j'ai vraiment pas aimé.

Encore une fois, il s'agit pour moi d'un film HK qui sent sous les bras à tous les étages : - décors et costumes aceptables (encore que parfois...) - réalisation quelconque - acteurs ridicules - scénario pitoyable Bref, Tsui Hark ou pas, The Lovers m'a gonflé du début à la fin.

27 octobre 2004
par koalaurent


Intemporel

Amour, émotion, passion, rire, tristesse, tragédie ... Un grand film servit par des acteurs au sommet de leur art . Décors et costumes magnifiques, musique envoutante ... The Lovers est le meilleur film de Tsui Hark à égalité avec Green Snake .

14 septembre 2003
par X27


magnifique photographie mais scénario éventré...

une beauté plastique indéniable tout au long du film.... mais voila,l'histoire,bien que poetique sur la fin,est quand meme très peu originale et très niaise par moment.... et par pitié...pourquoi une musique au synthétiseur!!!!!! charlie young est charmante...mais bon,je trouve que le mot chef d'oeuvre est bien galvaudé. si tsui hark ne l'avait pas réalisé on aurait été bp plus objectif sur les qualités intrinsèques du film!

07 septembre 2003
par mattMAGNUM


Plus qu'un film sur l'amour, un film sur l'art.

Encore un chef d'oeuvre de Tsui Hark, tout en finesse et en grâce. Les images sont magnifiques, l'histoire se lit à plusieurs degré de lectures et l'ensemble approche la perfection. A voir d'urgence évidemment.

12 août 2003
par Jérémy


Perfection toute teintée des jolies couleurs du rêve...

On approche la perfection avec ce monument dédié aux couleurs et à la grâce. Battifolant tel un papillon mon âme de doux rêveur se laisse bercer par la beauté des images, par la justesse du jeu des interpètes et par une réalisation parfaite qui donne à la tragédie son sommet. Un film qui mériterait tous les prix du monde, s'il existait des prix pour la beauté.

19 août 2002
par Iron Monkey


Franchement cucul

Acteurs amusants, scènes amusantes, scénario amusant, dernière partie qui tranche le tout avec de la tragédie et du surnaturel,  alors mélange de genres réussis pour Tsui? Et bien pas tout à fait. Les acteurs sont amusants, mais c'est tout, le scénario n'exploite pas toutes les pistes présentes, les situations ont des airs de déjà vu (on retrouve même des passages qui font fortement penser à "dragon lord").

Visuellement, c'est une peinture magnifique,  dommage que l'histoire et les personnages n'aient pas été un tout petit peu plus creusés. Un peu à l'image de "legend of zu", ce film est somptueux, mais finalement pas assez impliquant (et quel niais ce héros quand même), de plus les acteurs ne semblent pas donner leur maximum. La musique est quant à elle magnifique, tout à fait dans le style du film, et complète ce beau tableau.

Alors bien sûr, on ne peut pas nier la créativité de Tsui Hark et la flamboyance visuelle de l'oeuvre, mais derrière, une trop grande impression de creux, pour une romance vraiment neuneu...

15 août 2002
par Chang La Rage


J'adore!

Charlie Young et Nicky Wu sont excellents! L histoire est tres belle et les decors superbes Et enfin, la musique est excellente. L'un de mes films preferes ( j'ai pas les memes gouts que Green Snake apparement )

15 août 2002
par Christof


d'une beaute troublante

ce film est vraiment magnifique. certaines images ressemblent presques a des tableaux (surtout a la fin avec le cortege dans le vent) et les couleurs de ces tableaux sont douces et tristes. mais bon il ne faut pas que je fasse un eloge trop long de ce film parce qu'il faut tout simplement le voir a tout prix pour sa beaute et les acteurs etonnants. un des meilleurs films de tsui hark que l'on peut voir et revoir...

08 mars 2002
par jade


Un film MA GNI FI QUE!

C'est un des plus beaux film que j'ai jamais vu, peut-être réellement le plus beau, le plus magique, celui que l'on oublie pas... Il "marie" avec bonheur pendant la première partie l'humour, puis s'éloigne doucement vers le drame. Charlie Young est vraiment formidable dans ce film elle parvient à être espiègle et vraiment amusante dans la première partie du film et joue tout aussi en finesse dans la seconde moitié du film le drame lié à l'histoire de son personnage. Les deux personnages sont vraiment très attachants, on aimerai pouvoir changer le destin des amants papillons... Je conseille donc vivement ce film, c'est un film enchanteur!

01 octobre 2001
par Kim


Réponse à la critique de Green Snake : The lovers est bien un des meilleurs films de Tsui Hark !!!

Celui qui se fait appeler Green Snake (du nom il est vrai d'un des plus beaux films de Tsui Hark) est un peu trop catégorique au sujet de The lovers. Il a bien sûr le droit de ne pas aimer le film de Tsui Hark (mais il doit avoir un coeur de pierre), mais tous les arguments qu'il donne pour démonter le film sont mauvais et facilement destructibles. En premier lieu, l'utilisation des filtres dans The lovers est parfaitement bien maîtrisée et donne au film son côté surréaliste, voire irréel. N'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'un conte chinois très célèbre. D'ailleurs, ces filtres permettent aux décors et aux paysages de devenir presque les âmes des deux amoureux. En outre, je ne comprends pas que quelqu'un qui aime Green snake ne puisse pas apprécier The lovers, qui est dans sa droite lignée. Deuxièmement, la critique sur la musique de James Wong est totalement injustifiée : en effet, n'oublions pas que Tsui Hark a fait réorchestrer ce thème musical célèbre et beaucoup apprécié des chinois, sans le dénaturer. Alors évidemment, on peut ne pas aimer ce style de musique, mais elle est tout à fait appropriée au film, de la même façon que celle de Green snake (le film, pas le critique !!) est appropriée à Green snake. Troisièmement, l'interprétation de Charlie Young est absolument époustouflante. Certes, on peut peut-être critiquer son jeu théâtral, mais encore une fois dans ce film, Charlie Young joue un rôle (celui d'un garçon), donc ce n'est pas gênant qu'elle appuie un peu plus son jeu, au contraire cela renforce le film. De plus, Charlie Young a l'âge de son rôle, ce qui donne au film sa fraîcheur spontanée. Ainsi, le couple qu'elle forme avec Nicky Wu fonctionne parfaitement bien et rend la fin du film d'autant plus déchirante (Tsui Hark reformera le couple dans Dans la nuit des temps, film dynamique, fou et totalement jubilatoire, qui joue sur l'incroyable énergie de Charlie Young et l'abbattement de Nicky Wu). Tsui Hark filme admirablement Charlie Young dans The lovers, comme s'il la découvrait pour la première fois (et c'était d'ailleurs vrai): c'est-à-dire jeune, naïve et innocente, parfois exaspérante mais toujours avec une grande tendresse. Ainsi la critique de Green Snake semble totalement dépourvue de sens : s'il veut critiquer The lovers, qu'il donne au moins des arguments valables. The lovers se situe parfaitement dans la thématique de Tsui Hark : le travestissement avait déjà été utilisé dans le renversant Peking opera blues, et Tsui adore dresser des portraits de filles ou de femmes marquées par le destin, mais dont la dignité est restée intacte. Pour moi, les critiques en général n'ont pas surestimé ce sublime joyau qui demeure une des mises en scène les plus impressionnantes de Tsui Hark.

16 septembre 2001
par Loïc


The Lovers pire que Double Team ?

Considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs films de Tsui Hark, The Lovers est le film Hk le plus surrestimé que je connaisse. L'histoire n'a rien d'original, une jeune fille se travesti en garçon pour pouvoir étudier et tombe amoureuse d'un de ses camarades. On se demande pourquoi le maître Hark, habitué à des scénarios infiniment plus riches ( tout du moins sur le plan visuel ), a cherché à adapter cet opera. D'autant plus que les musiques sont nulles ( quel contraste avec celles de Green Snake ! ). Charlie Young, héroïne du film, n'a jamais été aussi énervante et mal filmée. Le héros est à la rigueur supportable. On retiendra toutefois un plan final magnifique sur deux papillons. Ca semble peu pour excuser cette bleuette ! Enfin, signalons que les filtres utilisés sur ce film sont excécrables ( à limite de la nausée ). Un film dont on peut aisément se passer !

17 août 2001
par White Snake


Hybridité et coloris.

The Lovers, comme Green Snake, est un des chefs-d'oeuvres multicolores de Hark. Hybride narrativement, ce film est parasité par le langage de comédie qui l'envahit de partout - comme il le fera également magistralement dans In the Night of Times - : l'objet filmique y perd de sa lisibilité. Cette complexité, Hark n'en a cure, car pour faire exploser les coins de l'écran, toutes les impasses sont bonnes puisqu'elles forcent à la défense aux abois. Ainsi des couleurs, extrêmes et insensées qui éclairent arbitrairement des coins de scène. Trop, c'est trop, mais c'est de cet excès que l'image, chez Hark, prend sa majesté maximale et assassine la mythologie du sens.

21 mai 2001
par Maggielover


Attention!!!Grosss Chef d'oeuvre bouleversant!!!!

The lovers demeure sans doute mon film asiatique préféré. Une de ces oeuvres qui vous bouleversent, vous chamboulent, vous secouent pour longtemps. Un de ces films qui vous obsèdent pendant longtemps, bien après le mot fin. Tsui Hark le fou, le génie du cinéma de Hong Kong, l'inventeur de formes nouvelles a pour "The Lovers" choisi le plus pur classicisme. Pas de plans fous et tordus, pas d'images folles et exacerbées. Pour ce film il a opté pour un style délicat, trés classique accompagnant ses somptueuses images de plans fixes trés soignés ou de lents travellings. La musique brillante de James Wong est peut-être une de ses meilleures s'inspirant en cela de l'opéra chinois "Butterfly Lovers". The lovers n'est rien d'autre qu'un mélodramme, un mélodramme larmoyant arrachant les larmes du spectateur. Mais en puisant dans les histoires d'amour impossible, il créé une oeuvre insoutenable et bouleversante. La première partie prend résolument le ton de l'humour, Hark nous rendant tout d'abord ses personnages sympathiques, puis attachants et enfin bouleversants au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue. Il laisse lentement l'amour s'installer entre les deux protagonistes, transformant leur complicité en amitié puis en amour fou. Le final absolument terrible, a de quoi arracher des larmes aux plus endurcis. Un pûr chef-d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.

05 février 2001
par Laï Li


chef d'oeuvre!!!!

c'est un film tiré d'un classique chinois;un très beau film ;très émouvant .tsui hark est un métronome à la fin j'en ai pleuré ce qui m'arrive pas souvent quand je regarde un film. regardez le ca vaut mieux que de longs discours

05 février 2001
par tierlein


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