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Last Bullet

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Bastian Meiresonne 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ballet in the head

Sano Kazuhiro est sans aucun doute le moins connu des "Four Heavenly Kings". Réalisateur de 15 pinkus entre 1989 et 1998, il s'est depuis entièrement consacré à sa carrière d'acteur; car c'est en tant que jeune interprète dans des rôles foncièrement dérangés dans les premiers films d'Ishii Sogo (ou Ishii Gakuryu), qu'il va se faire remarquer par Watanabe Mamoru, qui va lui confier les premiers rôles dans un nombre de pinkus important.
 
Parallèlement à sa carrière d'acteur, Sano va réaliser deux longs-métrages expérimentaux en 8 mm, "An ode to the earthworm" (1982), inspiration de son futur "Last bullet" et Dry flower en 1986; mais ce n'est qu'en 1989, qu'il pourra donc finalement réaliser son premier long officiel sous l'égide de la KOKUEI.
 
"Last bullet" véhicule sans aucun doute toutes les qualités, mais également tous les défauts inhérents à une première réalisation. Le film fait preuve d'une réelle audace, d'une fougue comme seules peuvent (parfois) le contenir des premières œuvres, aboutissement d'un rêve pour beaucoup de cinéastes; en revanche, l'histoire est un tout petit peu bancal, voire même ressemble à s'y méprendre à tous ces scénarii d'étudiants des écoles de cinéma, qui s'imaginent (allez savoir pourquoi) des histoires de mecs, qui flinguent à toute berzingue et / ou se mettent une balle dans la tête. C'est à peu près la même chose dans ce "Last Bullet", SAUF QUE Sano en explore les causes et les conséquences, décrivant parfaitement le personnage de Sho (interprété par le réalisateur) en quelques séquences parfaitement réalistes avant d'en faire exploser toute la retenue dans une séquence de viol particulièrement pénible avec une prostituée…J'aurais – une fois de plus – jouer à la petite souris à la Première du film dans des salles dédiées au pinku pour assister à la surprise de la découverte du public de cette séquence tout sauf bandante (à moins d'être un tout petit tordu quand même).
 
La suite est tout aussi déprimant avec des personnages évoluant dans un monde glauque et déprimant, où des pervers harcèlent des jeunes femmes à des heures indues par téléphone et où cette femme finit finalement de trouver un certain réconfort dans les bras d'un homme (Sho), qui s'introduit quand même chez elle et tente de la violer…Il y a plus romantique comme romance…
 
La fin est évidemment attendue, bien que – là encore – mise en scène d'une manière particulièrement glauque. Glauque, mais fascinant.


20 mai 2011
par Bastian Meiresonne


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