ma note
-/5

moyenne
2.89/5

Lakeside murder case

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 6nombre de notes: 0nombre de notes: 3nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.5/5

vos avis

7 critiques: 2.82/5



Ghost Dog 2.75 Petits meurtres entre amis
Junta 2.75 La réussite d'abord.
Ordell Robbie 1 Lourd et clinquant.
Yann K 3.5 Surprise: le réalisateur d'Eureka réussit une comédie noire
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Petits meurtres entre amis

Emmené par le toujours impeccable Yakusho Koji, le dernier Aoyama a du mal à convaincre et à surprendre, au point de désespérer du coup d'éclat qu'il avait opéré avec Eureka. La forme, tout d’abord, est familière : il s’agit d’un huis clos dans une villa au bord d’un lac où un meurtre s’est produit et où le coupable n’est pas clairement identifié. Dissimulation de cadavres, soupçons, accusation et révélations finales, tout ceci sent le déjà-vu, mais on peut se laisser prendre au jeu avec un certain plaisir d’autant que l’atmosphère du lieu est assez pesante et que la précision de la description du complot est efficace. On a par contre beaucoup plus de mal à suivre Aoyama lorsqu’il se livre dans la dernière partie de son film à un pensum pas très subtil sur la réussite (jusqu’où peut-on se sacrifier et sacrifier les autres pour parvenir à ses fins ?), ainsi que sur la responsabilité et la dénonciation (dois-je dire ce que je sais sur ceux que j’aime au risque de compromettre gravement leur avenir ?). La morale de l’histoire est en effet très dérangeante et en l’absence d’éléments permettant de croire que la solution préconisée n’est pas la bonne, il est bien difficile d’adhérer au message diffusé…



03 avril 2005
par Ghost Dog




La réussite d'abord.

Tiré d’un roman de Higashino Keigo, Lakeside Murder Case s’intéresse à 3 familles qui le temps d’un week-end se réunissent avec leurs enfants et un professeur spécialisé dans l’examen d’entrée d’une école renommée.

La réalisation léchée de AOYAMA Shinji et le bon jeu de ses interprètes (notamment YAKUSHO Koji, impeccable comme à son habitude) n’arrive pas à relever un scénario bancal et convenu. Entre les révélations tapageuses à peine surprenantes et les touches fantastiques parachutées d’on ne sait où, le scénario s’embourbe au fil que les minutes s’égrènent. C’est dommage car la thématique du film (la réussite des enfants coûte que coûte et leurs conséquences) ainsi que sa première heure sont accrocheuses et on s’imprègne facilement de l’atmosphère lourde qui y règne mais une musique omniprésente et envahissante, des retournements peu convaincants et une fin qui n’en finit pas plombent un début prometteur. Aux vues de certains éléments qui le composent, Lakeside Murder Case est une déception.



29 mars 2005
par Junta




Surprise: le réalisateur d'Eureka réussit une comédie noire

Cékikatué?

Ancien cinéaste le plus surcôté d’Asie avec Eureka, Aoyama Shinji devient finalement de plus en plus sympathique. Il s’était fait tout petit dans La forêt sans nom, mais l’image très granuleuse affichait un reste d’ambition auteuriste. Pour Lakeside Murder Case, zoup!, il s’est effacé! Il suit scrupuleusement le scénario, brillante méchanique qui semble dérivée d’une pièce de théatre en quasi huis-clos. Il capte la présence toujours aussi magnétique de Yakusho Koji. La référence avec Eureka s'arrête à cet acteur. Car le film mythique d'Aoyama Shinji annonçait d’emblée, heuh, pas "la couleur", disons plutôt la largeur et la longueur. Lakeside Murder Case ne promet rien. Ça commence foireusement, Aoyama Shinji fait mumuse comme pour rappeler qu'il a plein d'idées visuelles à refourguer. On oublie, car une ambiance intriguante arrive dès que les familles s'enferment dans la maison de campagne. Puis le film bascule soudainement dans l’absurde.

Et là, surprise : l’hyper sérieux auteur du pensum Desert Moon nous fait rire. Car Lakeside Murder Case est une comédie loufoque, dont il serait criminel de révéler les enjeux. Ce qui se dit et fait est énorme, mais les acteurs le jouent sans un sourire, avec une conviction imperturbable, et Aoyama Shinji les regardent d’un peu loin. Cette double distanciation donne toute sa force au film, finalement, c’est très intelligement pensé, tout ça. Et puis on rigole, mais le fond de cette affaire s’avère d’une noirceur infinie. Le film laisse peu à peu s’installer une dépression poisseuse. Quelques dialogues pesants auraient pu sauter, mais Aoyama Shinji n'est définitivement pas un génie. C'est un bon gars malin qui veut glisser sa marotte, une histoire de lourd secret que la société veut protéger. Voilà comment on réussit un bon film d’auteur sans en avoir l’air.



04 novembre 2004
par Yann K


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio