Un film coup de poing 
Même si le film de Roland Joffé a du porter un coup sévère à l’image de l’Inde dans le monde (difficile d’imaginer en effet pour le spectateur lambda que ce pays sera la grande puissance de demain après avoir vu çà !), une image de misère totale rendue encore plus implacable et douloureuse par la corruption, le système de castes ou le manque d’éducation et de soins, sans parler des catastrophes naturelles, il reste tout de même une formidable aventure humaine où la solidarité et l’amour de son prochain valent plus que l’argent ou l’ambition. Mené par un Patrick Swayze au top de sa forme, ce film haletant marque les esprits, 8 ans après un autre incontournable du même Joffé, La Déchirure.
Triste réalité...
Production engagée (peut-être trop), live et franchement pessimiste, La cité de la joie est une oeuvre marquante à plus d'un titre, pointant la nonchalance suprême et le je-m'en-foutisme des autorités locales, laissant pour mort des centaines de pauvres. Bercé, voir nuancé par la magnifique musique de Morricone, l'oeuvre se suit d'un regard souvent effaré d'un tel constat. Seul un homme, étonnant Patrick Swayze, tente d'apporter sa patte à ce fiasco humain général.
