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Hanzo the Razor 2: The Snare

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.44/5

vos avis

11 critiques: 3.55/5

visiteurnote
Pikul 2.5
Illitch Dillinger 3.75
Chang La Rage 3.25
Bastian Meiresonne 2.75
Sauzer 4.25
- 3.25
jool 3
Bigbonn 5
Hojo 4.25
Mandraker 4
Scalp 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Terriblement puissant ce Hanzo

Il y a quelque chose de jouissif à voir Hanzo en action. Sa première apparition donne le ton: il se fout de tout et de tout le monde, seul compte son travail. Et s'il doit donner de sa personne pour découvrir des indices, notre héros le fera sans hésiter.

Katsu Shintaro s'échappe un peu du personnage de Zatoichi, sans pour autant perdre une once de son charisme légendaire. D'une nervosité qui n'a d'égale que son insolence, Hnzo est un vrai mec, dans tous les sens du termes, et il le prouve dès le générique, où il muscle son engin qui ferait passer Rocco pour un petit joueur. Il s'agit d'ailleurs de son arme la plus importante, celle qui fera avancer l'histoire, plus que son sabre.

Franchement bis, "hanzo 2" est un bon moment de rigolade, rythmé par des scènes purement nanardes, mais aussi des combats vifs et brutaux, bien mis en scène, et la prestation grandiose de Katsu qui y met tout son coeur.

A ne pas mettre entre toutes les mains, mais à voir, assurément!

26 février 2009
par Chang La Rage


Sorti de la tombe

Second épisode de la trilogie "Hanzo the Razor". Après la (laborieuse) mise en place du premier, la série est débarrassée des poncifs explicatifs, vite expédiées lors du générique reprenant carrément les scènes d'exposition du premier. Hanzo s'entraînant dans son jardin et "fortifiant" son sexe à coups de bâton en bois et bourrinage de riz. Le personnage ainsi défini, plus de place est alors accordé à l'intrigue - bien plus dense que dans le premier épisode. Se battant toujours contre les pouvoirs hauts placés corrompus, la série sert également à introduire quelques critiques envers la société, tel l'avortement clandestin et la montée des sectes; est également égratignée l'abus de pouvoir des responsables hiérarchiques d'un Japon féodal : tandis que le peuple crève de faim, les bourgeois s'enrichissent sur leur dos. Bien évidemment, les messages sont vite expédiés par un Hanzo très caricatural et noyés sous une bonne dose de film d'exploitation. Hanzo est le pendant samouraï d'un "Dirty Harry" ou d'un "Shaft" de la même époque : en confrontation ouverte avec les institutions justicières en place, il préfère faire parler son sabre (et son sexe) au lieu d'appliquer la loi à la lettre; mais contrairement à ses illustres modèles, il n'est pas seulement menacé par une simple remise de ses fonctions, mais par la peine de mort, ses supérieurs pouvant lui demander à tout moment de commettre le fameux "Hara Kiri" en signe de soumission. Très typé des films d'exploitation '70s mondiaux, la musique entraînante est à l'avenant (bien que moins réussi que dans le premier épisode) et la séquence de la prêtresse avant l'avortement à la limite du psychédélique. A ses références plutôt occidentales se joint la forme d'exploitation typiquement japonaise, avec tortures, séquences de fouettage et bondage de jeunes femmes dénudées. En cela, ce second épisode va bien plus loin que le premier, étoffant quelque peu le côté "Z" auquel on est en droit de s'attendre. Une bonne partie de scènes sont directement repris et étoffé par rapport au premier : la séquence de l'interrogatoire de la prêtresse, suspendue par un filet pour s'empaler sur le sexe de Hanzo, mais également la maison truffée de pièges contre des envahisseurs, uniquement montrée dans le premier et qui sert de fond en comble dans ce second. Ce second épisode est largement supérieur au premier, mais reste toujours en-deçà du potentiel attendu d'un tel délire...

18 avril 2005
par Bastian Meiresonne


Deuxième opus de la trilogie unique.

Je suis d'accord avec nitram aka Tagada, on est loin du nanar, ce film est totalement subversif. Le ton employé dans la série ne ressemble à aucun film chambara, la noirceur des personnages combinée à l'aspect glauque de cet univers rendent ce film unique.

21 février 2005
par Sauzer


un des sommets du cinéma d'exploitation 70's! massacre, viol, torture, le tout accompagé d'une superbe musique groovy psychedelique! un Shintaru Katsu en grand forme et serieux comme un pape! les autres épisodes sont inférieurs a cet opus, mais toujours autant jouissif! Qualifier ce film de "nanar" est bien reducteur..

07 septembre 2004
par -


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