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King of Comedy

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les avis de Cinemasie

13 critiques: 3.79/5

vos avis

52 critiques: 3.81/5



Alain 4
Anel 4
drélium 3.25 Trop dégoulinant.
El Topo 3.25 Bon Chow, cependant trop inégal pour égaler ses meilleurs films...
Elise 4.5 Emerveillé par cette comédie
François 4 Fausse comédie romantique ou vrai mélo comique pour un film étonnant
Ikari Gendo 3.5 Une comédie sympathique
jeffy 3.5 un grand Chow
Junta 4.5
Marc G. 4 Comédie autobiographique ?
MLF 3
Ordell Robbie 3.5 Le Chow Sing Chi le plus touchant.
Sonatine 4.25 Le Comique vu d’un autre angle
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Emerveillé par cette comédie

Pour l'instant, avant de voir un Stephen Chow, je m'attendais sans aucun doute à tomber sur une comédie à l'humour bien facile et bien fun, et passer 1h30 de déconne totale. Et ben quel choc ! Stephen Chow est complètement éblouissant dans son premier rôle, convaincant dans le drame autant que dans la comédie et en plus est très bien assisté, ce qui fait encore plaisir à voir. L'histoire est vraiment très bien gérée, entre les débuts assez amusants et le mélo qui s'installe petit à petit pour des fois tourner sur de la vraie tragédie. C'est très bien mené, très vivant et très puissant. Au final, un film complètement différent de ses 3 premiers films, qui marque une nouvelle étape, même s'il a recommencé de la comédie par la suite.



27 mars 2005
par Elise




Fausse comédie romantique ou vrai mélo comique pour un film étonnant

Cecilia CheungIl est évident que Stephen Chow grandit enfin et ses derniers films changent doucement. Ses délires passés sont un peu moins présents, ses films gagnent en moyens mais surtout en fond. On le savait capable de faire autre chose que le pitre, et ce depuis le début de sa carrière avec un rôle intéressant dans Final Justice. Avec King of Comedy, il démontre à nouveau cette qualité dans l'interprétation, mais maintenant aussi dans l'écriture et la manière de s'entourer.

Ayant vu le film juste après deux de ses bons délires des années précédentes ( Tricky Brains, Love on Delivery), il est assez évident de voir son évolution. King of Comedy ne possède pas le quart des gags de certains de ses films. Ng Man-Tat y est sérieux, c'est tout dire. On rit moins dans ce film, mais le rire est remplacé par une espèce de tendresse pour le ou les personnages. Car même si les touches romantiques parsemaient certains de ses films, c'est bien dans celui-ci que l'histoire d'amour entre son personnage de gentil paumé et la belle Cecilia Cheung émeut le plus.

AiyaaaaaSon personnage archi-classique de jeune homme un peu naïf qui rate beaucoup de chose avant de finalement l'emporter, on le retrouve bien ici. Mais cette fois-ci, il est plus attachant, car il s'inscrit dans un fond plus sérieux ou plus satirique. Le film lance des piques à l'industrie locale, aux triades. Mais pas si méchamment que ça, puisqu'un d'autre côté les hommages sont là (à John Woo et Bruce Lee avec deux parodies assez excellentes de The Killer et La Fureur de Vaincre). On trouve aussi des changements de tons assez HKgais, le film se permettant de passer du milieu du cinéma à celui du crime en quelques secondes. Enfin, la partie romance est assez développée, puisque face à lui, Stephen place son alter-ego féminin, une gentille paumé interprétée par la débutante Cecilia Cheung. Leur couple est évidemment attachant, oscillant en permanence entre humour et humeurs. Cecilia qui débutait pourtant sur grand écran est vraiment étonnante, et certaines scènes en duo avec Stephen sont simplement touchantes.

Fist of Fury version Stephen ChowLe reste du casting est de bon niveau aussi, avec une Karen Mok très à l'aise et également attachante. Quant à Ng Man-Tat, on en revient pas de le voir si sérieux. Mais la palme revient au trio de petites frappes, notamment pour la scène où l'un deux doit aller collecter de l'argent sous les conseils de Tin Sau. Quant à Lee Lik-Chi (coréalisateur), il effectue du très bon travail aux côtés de Stephen. Enfin, la musique est de très bonne qualité et donne aux scènes romantiques un charme fou. Merci à Raymond Wong et Daisuke Hinata pour cet apport.

Au final, même si le film risque de décevoir les fans purs et durs de l'humour Stephen Chow, le film saura sûrement en séduire d'autres, par son ambiance et ses qualités d'écriture. Cette fois le personnage de Stephen n'est plus seul mais entouré de personnages attachants et bien interprétés (merci Karen et Cecilia).



23 septembre 2001
par François




un grand Chow

Faire passer dans une comédie les questionnements existentiels du métier d'acteur (to be or not to be an actor), voilà le pari réussit de ce film. Agrémenté de quelques scènes comiques, certaines une peu grasses, d'autres beaucoup plus travaillées comme la parodie de Fist of Fury, assaisonné d'un soupçon de romance (Cecilia Cheung est magnfique), le film se laisse voir avec plaisir mais contrairement à la pochette ne vous attendez pas à rire aux larmes, ça reste retenu et par là même assez touchant.

15 septembre 2003
par jeffy




Le Chow Sing Chi le plus touchant.

King of comedy confirme déjà que Chow Sing Chi réalisateur continue de s'émanciper de l'humour parfois lourdingue qui empêchait ses films précédents de convaincre totalement. Il y a encore 2 ou 3 gags lourds (la PQ au début, les scènes de bars à hôtesses) mais c'est très peu sur la durée du film. Le scénario est bien plus écrit que dans ses précédents films et on y trouve avec encore plus de talent que dans God of Cookery quelques-unes des grandes caractéristiques de Shaolin Soccer: ici, le thème du film est la comédie (et non le kung fu) comme moyen d'améliorer la vie et le regard attendri sur une bande de losers est plus développé que dans sa précédente comédie fourneau. Simplement ici le côté délirant n'envahit pas tout le récit comme dans Shaolin Soccer et la tonalité est relativement sérieuse à une échelle Chow Sing Chi. Si cela nuit au côté immédiatement jouissif du film, le soin apporté au character development est notable. Mais le film contient quand meme assez de gags d'anthologie pour être poilant: les scènes de parodies de tournages de films de John Woo, les représentations théâtrales de La Fureur de Vaincre atteignent le stade de gags culte. King of comedy confirmait Stephen Chow comme un cinéaste hongkongais à suivre en plein contexte de crise du cinéma de Hong Kong. Il manque juste au film une mise en scène ambitieuse pour être vraiment grand.



15 janvier 2002
par Ordell Robbie




Le Comique vu d’un autre angle

King Of Comedy fait partie avec Georgous des films du nouvel an chinois, cette période de fête, qui permet aux producteurs locaux d’engendrer un maximum de recettes en sortant leurs plus grosses productions. Pourtant King Of Comedy se démarque de l’habituel blockbuster chinois.

Chow Sing Chi s'est acquis, au fil de sa carrière, une réputation de comédien dans le premier sens du terme. Dans son dernier film, le comique, qui s'est déjà forgé une excellente réputation, prouve encore son talent, mais différemment.

Stephen Chow Chow Sing Chi y joue un lamentable figurant de cinéma (Wan Tin Sau) convaincu de son talent de comédien, ses diverses tentatives pour se procurer un rôle de figurant sont pour la plupart hilarantes et prouvent bien le talent comique de l'acteur. On se souviendra d'une scène particulière, où lors d'un casting, il doit mimer avec son visage divers réactions plus absurdes les unes que les autres. On peut réaliser une fois de plus la richesse d'expression dont Stephen Chow est capable, qui d'une simple grimace fait rire. Le personnage va alors décider de se mettre à son compte et va ouvrir sa propre école de comédien. Il va recruter une bande de jeune mafieux complètement lobotomisés (véritable critique des Triades qui à Hongkong recrutent beaucoup parmi les jeunes adolescents), mais surtout fera la connaissance d'une jeune prostituée dont le travaille consiste à imiter une jeune adolescente en fleur pour satisfaire ses clients. Celle-ci représente d'ailleurs le second rôle le plus important du film, et permet ainsi au récit de tisser cette liaison entre le figurant raté (Wan Tin Sau) et cette jeune fille traumatisée (Lau Piu Piu).

Une partie du film réside sur le caractère entêté du personnage qui va tout faire pour pouvoir participer à un tournage, ses déceptions forment ainsi le comique du film, mais ce genre dont il est si habitué ne constituera pas la trame principale du film. En effet, le récit s'oriente peu à peu vers une romance (avec des touches d’éléments dramatiques), où l'on observe ainsi comment deux personnes dont la vie professionnelle est un échec vont finir s'attirer inexorablement pour former un couple. Voilà donc l'enjeu que se fixe le film. Ce n'est pas à proprement parler le comique qui prime mais la romance, permettant à Stephen Chow d'aborder une nouvelle facette de son personnage qu'il s'est constitué durant ses précédents films, bref une remise en cause totale du bouffon qu’on avait l’habitude de voir. Et c'est sûrement la raison pour laquelle ce film fut un semi-échec à sa sortie, Stephen Chow a sans doute surpris un spectateur habitué à ses gags décalés.

Karen Mok contrairement aux autres films du comédien n'a ici qu’un rôle secondaire, qui pourtant ne déséquilibre pas l'autre personnage féminin. On se souvient de son rôle "envahissant" (vous comprendrez pourquoi …) dans le fulgurant film de Wong Kar Wai Les Anges Déchus qui reste à ce jour sa meilleure prestation. Pourtant elle fait une excellente impression dans la peau d'une actrice stéréotypée (Cockoo) , sans cœur, mais s'humanisant au fil du récit.

Cecilia Cheung convainc facilement, notamment grâce à sa ressemblance flagrante selon moi à Charlie Young sans atteindre (pour le moment évidemment) le talent de cette dernière. Une autre star montante au même titre que Sam Lee ou encore Shu Qui dont la popularité s'accroît considérablement et à une vitesse à HongKong. Elle ne possède peut être pas beaucoup de charisme, mais joue son rôle convenablement. Et surtout, ici elle ne sert pas uniquement de support à Chow Sing Chi mais possède au contraire tout une personnalité et une dimension qui lui est propre.

Voilà ce que j'en fais de ta poupée ! Que l'on se rassure, King Of Comedy n'est pas pour autant un film romantique, l'humour est toujours présent et cette parodie (genre dont il est passé maître, on ne le dira jamais assez) de The Killer est la pour le prouver. Le tournage d'une fusillade située dans une église, est transformée alors en véritable basse cour avec des dizaines de colombes. Lorsque le réalisateur (du film dans le film) demande à son assistant l’utilité de ces volatiles, celui-ci répondra qu'ils apportent (incontestablement !) une touche d'abstraction à la scène filmée. On comprendra qu'il fait directement allusion à la vision onirique cher à John Woo.

En résumé King of Comedy est selon moi un des films les plus réussis de Chow Sing Chi plus ambitieux que ses habituelles comédies telles que God of Cookery ou encore Love in Delivery. Il a la particularité de voir l'acteur sous un autre angle qu’on ne lui connaissait pas, celui d'un acteur pouvant faire ses preuves dans un autre type de rôle, plus mature et surtout moins évident qu’il n’en a l’air. Une vision intéressante du monde cinématographique de Hong Kong.



14 décembre 2000
par Sonatine


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