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The Triad Zone

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.92/5

vos avis

27 critiques: 3.85/5



Alain 4
Anel 3.5
Arno Ching-wan 4.5 The Mission 2, le retour
Elise 4 Polar décalé et bienvenu
Junta 4 Excellent petit polar original pour un Dante Lam touche à tout.
Ordell Robbie 3.5 un polar inventif et réussi
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


The Mission 2, le retour

Agah? J'ai tout d'abord vu ce Jiang Hu comme une sorte de parodie de The Mission, d'un an son ainé. Ce parallèle est certainement non voulu mais il est bien présent au visionnage. On retrouve la fameuse scène du sniper, reprise dans une ruelle presque identique (la même ? Laquelle ?), ainsi qu'une maison qui ressemble à s'y méprendre au refuge du big boss traqué dans le film de Johnnie To. La présence de Roy Cheung en garde du corps massif souligne largement le clin d'oeil et on a même droit à un gunfight bien sympatoche ! Mais c'est davantage l'ironie légère qui survient lorsque les personnages partent sur des dialogues décalés qui finit par rapprocher définitivement ces deux bons films.

Roygarde moi dans les yeux!

Avançons sur celui du jour. Il serait dommage de n'en retenir que cette parenté, les textes récités sont géniaux, ciselés et particulièrement excitants, servant aussi bien les délires comiques que les passages plus sérieux. Magnifiquement écrit, sur la corde pourtant raide et glissante du mélange des genres (qui est le sagouin qui a huilé la corde?), un concept casse-gueule accouchant plus souvent de films décevants que de bons, Jiang Hu est de ces films rares qui réussissent ce très dangereux numéro d'équilibriste. Le spectacle est tour à tour émouvant, amusant, burlesque, dramatique, doté d'une intelligence appréciable et de personnages très bien construits. La palme va à Tony Leung (celui de la photo, la ka fai, pas l'autre, le chi wai) qui nous sort ici l'une de ses plus belles prestations en parrain émouvant, par ses qualités et surtout ses nombreux défauts. Egoïste notoire en premier lieu. Quant à Sandra NG Kwun-Yu, elle n'est pas en reste et nous émeut déjà, un peu comme elle le fera plus tard dans le bouleversant Juliet in Love.

JiangHu : The triad Zone est un film d'apparence légère mais surprenant et marquant, un petit miracle comme il en existe très peu dans le genre, surtout à HK. Pour une fois qu'une comédie locale n'a pas le goût du gros cassoulet qui colle au palais...



10 juillet 2005
par Arno Ching-wan




Polar décalé et bienvenu

Rare est l'occasion de voir un polar sur les triades qui sort un peu de l'ordinaire. Celui-ci, avec ses dessous un peu décalés, apporte beaucoup de plaisir au visionnage, tout en gardant un vrai scénario de film de triades. En gros, ce n'est pas lourd à voir comme la plupart des films qui ne font que recopier ce que les autres ont déjà fait en changeant les noms de personnages, mais ajoute un style particulier, surtout avec le talent de Tony Leung.



13 février 2006
par Elise




un polar inventif et réussi

Jiang Hu the triad zone est la bonne surprise hk de l'an 2000. C'est le polar milkyway que johnnie to n'est plus capable de faire. Comme chez To, des scènes inattendues dynamitent une histoire mille fois vue: un parrain apprend qu'il va être tué dans 24 heures, n'y croit pas et d'un coup un sniper invisible tire sur sa voiture au niveau des sièges arrière. L'ouverture avec une narration en voix off sur de superbes plans de Hong Kong de nuit rappele le Scorcese des Affranchis . On retrouve également le côté plongée quasi-documentaire dans Hong Kong qui a fait la force des meilleurs polars hk récents. Mais le dynamitage du genre provient surtout (et c'est la différence avec To) d'éléments parodies qui ne sombrent jamais dans le ridicule. Les personnages y sont encore plus obsédés par leur look que ceux de the mission et se vantent de ne porter que des fringues de marque. Une idée hilarante est l'arrivée impromptue d'Anthony Wong en Dieu sauvant les gangsters de la mort et leur faisant une leçon de morale. Les dialogues sont à mourir de rire et ont un humour noir tarantinien bienvenu (si c'est un mec qui a fait le coup, je le tue, si c'est une femme, je lui chie dessus"). Le film comporte malgré tout quelques longueurs mais juste quand l'ennui commence à se pointer une belle idée vient relancer le film. Quant au retournement final qui révèle l'identité du tueur, il est soufflant. Dommage que Dante Lam n'ait pas depuis confirmé la réussite de ce film.



11 janvier 2002
par Ordell Robbie


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