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It's only talk

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 1/5

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4 critiques: 2.56/5

visiteurnote
Pikul 3
koalaurent 2
Epikt 2.75
Bastian Meiresonne 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Dans la lignée de "Vibrator"...

Vu au festival de Deauville 2006. Regard étrange d'un HIROKI Ryuichi peu inspiré pour ce nouveau film, trop éparpillé. Les sentiments de Yuko sont plutôt mal restitués pour éprouver quoique ce soit. Les petites histoires qui constituent le scénario s'enchaînent sans équilibre, il n'y a pas de rythme, pour un film de 2h06 c'est plutôt facheux.

14 mars 2006
par koalaurent


Paroles sans sentiments

Un nouveau portrait de femme signé par Ryuichi HIROKI, "It's only talk" porte bien son nom. Tout d'abord des interminables bavardages sans véritable fond, ni véritable but, il ne se dessine que très tardivement une véritable intrigue autour du personnage principal maniaco-dépressif; et seule une nouvelle crise de sa maladie permet finalement de porter tout l'éclairage sur sa véritable personnalité entr'aperçue par petits bouts tout au long de la (trop longue) première partie. Une fois arrivé à ce postulat, Ryuichi n'arrive plus non plus à "lâcher" son personnage et tombe – au contraire – dans l'excès de vouloir "trop" montrer. Sa personnalité cernée, les souvenirs de la première partie auraient été suffisants pour nourrir l'image qu'on s'en fait; mais Ryuichi préfère la montrer à nouveau dans de longues scènes sans réel intérêt, se sentant même obligé de rajouter quelques derniers éléments forcément dramatiques pour relancer un semblant d'intérêt. Totalement inutile, le film sombre alors dans une lenteur exaspérante et aurait largement mérité d'une bonne coupe pour resserrer l'ensemble. Si "Tokyo Garbage Baby" et "Vibrator" avaient su charmer par leur apparentes simplicité et économie de moyens, "It's only talk" déçoit par sa trop grande ambition de renouveler cet état de fait sans avoir véritablement assimilé le succès de ses précédents et dans la volonté d'en faire trop – là où Ryuichi excellait justement dans l'art de sa restreinte. Sa volonté de forcément réussir dans une voie d'art et essai "occidentalisée" ne semble pas gagnée…

14 mars 2006
par Bastian Meiresonne


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