Pourquoi faire plus compliqué ?
Que le bonheur est simple! Pourquoi le cinéma n'aurait-il pas le droit de raconter simplement une belle histoire? Par peur d'ennuyer le spectateur? Il suffit d'avoir des acteurs capables de jouer naturellement leur rôle sans vouloir essayer de remplir artificiellement l'écran en surjouant. Voilà ce que réussit à merveille
Ekin Cheng et dans une moindre mesure
Karena Lam qui compense largement son jeu plus artificiel par un ingénuité irrésistible. Que vaut le scénario? Il se résume à une jolie histoire sans suspens. Pourtant le film ne semble jamais long, grace au jeu des acteurs mais aussi grace à toutes ces petites choses de la vie que le film reprend et qui le rend abordable, presque quotidien. La réalisation a le bon goût de se faire oublier pour mieux laisser apparaître la limpidité d'une histoire qui se suffit à elle même. Une condition indispensable à tout cela: aborder le film sans en attendre quelque chose, accepter de se laisser surprendre par ce qui n'est justement pas fait pour cela.
Unpersonal Film Object
Il était une époque où le studio UFO réussissait à mixer comédie romantique commerciale avec un léger fond, le tout en gardant les personnages suffisamment crédibles pour les rendre attachants. Les réalisateurs à l'époque étaient Peter Chan, Teddy Chen, les scénaristes James Yuen et Aubrey Lam, les producteurs Eric Tsang et Jacob Cheung, les interprètes Leslie Cheung et Anita Yuen. Hélas Peter Chan est parti voir des fantômes avec Applause Pictures, Eric Tsang filmer des triades sous la pluie avec Anytime, Leslie nous a quitté et Anita Yuen est en Chine. UFO n'est plus vraiment ce pourquoi on l'a aimé. It Had to be You le confirme complètement, c'est un produit formaté et sans saveur, malgré son budget, sa photo propre sur elle et son gros casting.
On aimerait y croire au début, le casting est plaisant, deux nouveaux réalisateurs sont aux commandes, la grande famille UFO aurait-elle trouvé un nouvel élan et surtout un successeur à Anita Yuen? Si Karena Lam relève haut la main le défi d'être plus mignonne que mignonne, c'est hélas un peu tout ce qu'on peut sauver de cette comédie romantique aussi convenue que formatée. Le film n'est pas vraiment mauvais, mais l'overdose de bons sentiments finit par tout gâcher. Karena n'a pas beaucoup à se forcer, on lui demande de sortir son sourire à un million de HK$, elle le fait avec tout le professionnalisme du monde et sauve à elle seule le film de l'oubli le plus total. Ekin Cheng fait ce qu'il sait faire le mieux, être lui-même, naturel, sympa, à l'opposé de son image complètement artificielle de gros dur des Young and Dangerous. Eric Tsang apporte son expérience dans un second rôle, et y va de sa petite scène émotion. Hélas rien ne passe vraiment, les personnages sont mono-dimensionnels, on sait très bien comment tout va se terminer, aucune surprise ne vient réveiller le spectateur.
Alors que l'industrie se plaint de sa frilosité en terme de scénario, on se demande comment un tel film peut encore être écrit, surtout que le public ne suit pas vraiment. Passé la puberté, le spectateur moyen ne peut assurément pas accrocher à ce genre de produit. Et à la fois Karena Lam et surtout Ekin Cheng ne s'adressent plus aux ados. Bref, un projet perdu dès le départ, et qui aurait dû prendre une autre dimension avec un vrai scénario de cinéma, de vrais personnages, des situations plus réelles, de vrais émotions. Tout ici sort d'un paquet cadeau, trop de rose tue le rose. La grande scène d'Eric Tsang qui se veut touchante est presque risible tellement le film a accumulé les clichés jusque là. Bien sûr, on rit parfois, Karena est plus que charmante, mais donnez lui de vrais rôles bon sang! Bref, le cinéma de HK ne se sauvera pas comme ça. Osez messieurs, osez, les acteurs n'attendent que ça.
Pour Karena, le délice.
Evidemment, il ne faut pas se leurrer trop, le scénario est relativement bidon : une homme et une femme qui entretiennent chacun une relation amoureuse cachée, et évidemment vont se rapprocher mutuellement l'un de l'autre par leur travail et leur problème commun qu'ils peuvent partager. Evénements plutôt attendus et donc histoire téléphonée du début à la fin. Mais il faut avouer que niveau acteurs, ca en jette réellement un bon coup ; Ekin Cheng toujours assez cool est amusant avec les lunettes qui joue correctement son rôle de cuistot-tombeur-coeur brisé ; quant à Karena, elle est tout simplement craquante ; ses petites mimiques me font complètement fondre et mon jugement en est évidemment complètement altéré ; si je revois ce film, c'est vraiment rien que pour elle, car une fois de plus, elle est géniale. Bref, si comme moi, vous êtes amoureux de Karena, jetez vous dessus
La vie sans amour est comme des frites sans ketchup...
...voilà le premier intertitre du film annonçant clairement la couleur quant au public visé : la préadolescente, emballée par le joli minois de Karena Lam, le sexy Ekin Cheng et une histoire d'amour comme on en voit...à la pelle !!!
Soit un produit ultra formaté sans aucun véritable enjeu, ni moments réellement dramatiques, où les deux protagonistes principaux - pires ennemis en début du film pour mieux vivre leur amour par la suite - se trouvent sans réellement se chercher.
Quelques moments de tendresse, quelques moments drôles, qui sauvent l'ensemble d'un ennui complet, mais franchement RIEN de transcendant dans un genre archi-rabattu.
Mignon et inoffensif - comme un chocolat en période de Noël !!!
Tout sucre, tout miel
"
Trop de cuisiniers gatent la sauce", mais ici le mélange est plutôt doux et se laisse déguster avec plaisir.
It had to be you ou la recette d'une comédie romantique charmante.
Une poignée de bons acteurs et de la tendresse
Le film possède un rythme constant, jamais longuet, jamais nerveux, cela reste très constant et on se laisse facilement emporter dans ce joli petit univers. Outre des personnages bien sympathiques (le staff du resto, la mère de Jill, nos tourtereaux) interpretés par des acteurs talentueux, on a le droit à quelques fantaisies et moments touchés par la grace.
Le film ne tombe jamais dans le lourd ou le gras (ils connaissent la bonne recette normale...55 grains de cafés) et bien qu'il n'y ait rien de nouveau, l'ambiance, les personnages, tout est touchant et respire la sincerité.
Même sans être un(e) adepte des comédies romantiques, on peut se laisser bercer par ce conte agréable et doux.
Pour Karena...
Production du studio UFO, "It had to be you" n'en est probablement pas le meilleur film, la faute à l'aspect trop commercial et policé qui transpire de l'oeuvre.
Malgré tout, le film est réussi. La comédie romantique est un genre que le cinéma de HK maitrise désormais à merveille. Les films sont rarement des réussites éblouissantes ou des oeuvres majeures du cinéma mondial mais ont des qualités, parfois imperceptibles, qui les rendent souvent charmants. "It had to be You" ne déroge pas à la règle...
Aucune surprise donc mais un film encofe une fois très bien emballé et bénéficiant d'un casting réussi et parfaitement complémentaire, Ekin Cheng et Karen Lam. Le premier confirme les progrès perçus dans ses derniers films et t Karena est, pour sa part, absolument charmante et est, sans l'ombre d'un doute, à l'aube d'une grande carrière, tant le charme qu'elle dégage transcende le film...
"It had to be you" utilise toutes les formules archi usées du genre mais, une fois de plus, le charme opère.
It Had To Be You
Dernière production en date du label UFO responsable d'une floppée d'excellents films (Comrades, Almost A Love Story, Lost & Found, City Of Glass ...), It Had To Be You n'apporte pas grand chose au genre archi classique et recyclé qu'est la comédie romantique à HK (soit plus d'un film sur deux depuis 2 ans). On a donc Karena Lam, dont on ne peut que savourer sa trop rare présence sur écran (3 films en 2004 et un seul en 2005 jusqu'à présent), toujours aussi adorable, et le bon Ekin Cheng, qui il faut le dire nous sort des prestations très convenables depuis quelques temps. Et c'est à peu près tout. La complicité entre les deux stars est évidente, surtout depuis Heroic Duo et Floating Landscape, mais ils ont très peu de support pour s'exprimer. Réalisation banale, scénario sans grande nouveauté, bref un film indigne du statut d' UFO, la société d'Eric Tsang qui s'est d'ailleurs permis un petit second rôle. Le tout reste cependant supérieur à bon nombre de comédies actuelles, mais on ne fait pas un film en se basant seulement sur ses 2 acteurs principaux.