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Iron Monkey 2
les avis de Cinemasie
1 critiques: 2/5
vos avis
7 critiques: 1.68/5
c'est reparti monkey qui ?
Iron Monkey 2. Voilà un titre qui ravivera la nostalgie du bon kung fu à la Yuen Woo Ping chez beaucoup d'entre nous. Hein, quoi ? On ne parle pas du même film ? Ah oui, en effet. Toutes mes excuses, car nous parlons ici de la suite du classique de 1993 avec Donnie Yen et Yu Rong Guang. Quoique, suite, cela reste à nuancer. Bref, Donnie renfile les gants d'un zorro chinois, prêt à calmer un villain qui terrorise le village mais aussi un homme de main ayant une vague ressemblance avec le sergent Garcia. Et déjà, vous me dites que dans le premier, Donnie ne jouait pas le Iron Monkey en question. C'est exact, mais nous ne sommes pas encore arrivés au bout de nos peines alors asseyons nous. Bref, délectons nous plutôt de ce pitch savoureux, inventif, qui se laisse avaler comme des petits pains.
J'en vois déjà qui s'impatientent et qui demandent: "Mais sinon, à l'écran, ça donne quoi ?". Et là je ne sais pas trop quoi vous répondre. Alors, on a Donnie, il est là. Enfin, là... le producteur (celui qui n'a visiblement pas fait son travail) lui a surement dit "mo man tai, tu n'apparaîtra que dans quelques scènes. Viens sur le plateau quand tu veux, si tu n'es pas là on se débrouillera sans". Et en effet!!! Le réalisateur (qui n'a visiblement pas fait son travail lui non plus) a du donner comme indication à ses acteurs: "Bon, là aujourd'hui, faites ce que vous voulez, faites comme si c'était du cinéma, on se débrouillera sur la table de montage". Et en effet! Idem du directeurs des combats avec ses cascadeurs. Et là, il m'est juste impossible de croire que ça soit le fameux Yuen Woo Ping crédité au générique qui soit à l'origine des gesticulations des personnages. Je plaint le pauvre monteur, avec ses morceaux de combats pelle-melle qui a du rendre le combat le moins décousu possible. Donnie, qui n'a surement jamais vu le résultat final doit encore se marrer quand on lui parle de ce film. D'ailleurs, il paraîtrait qu'il ait été partant pour un troisième opus, mais sur celui-ci, quasiment absent du tournage, le monteur aurait brulé tous les rushs en constatant que de Donnie, il ne restait que des inserts d'épaules et des plans des cascadeurs.
Vous l'aurez compris, cet Iron Monkey 2 est a éviter comme la peste, à moins que, comme moi, il suffit d'évoquer la présence de Donnie Yen, Billy Chow et Wu Ma dans un même film pour susciter immédiatement votre intérêt.
Petit règne du Roi Singe
Une fois passée l'amer goût d'avoir été trompé sur le titre ("Street Assassin" littéralement traduit; soit une fausse suite du premier "Iron Monkey" avec lequel ce film n'entretient plus aucun lien), pas facile non plus d'accrocher à une production largement bâclée au scénario foutraque, chorégraphies bâclées (n'est pas Yuen Woo-ping, absent de toute implication de ce projet) et budget apparemment rikiki comme en témoignent notamment les décors infiniment laids. Donnie Yen écope cette fois du rôle-titre et l'entier film repose d'ailleurs sur ses (ici) frêles épaules. Leurré dans cette production, parce qu'on lui avait garanti la présence de Yuen Woo-ping aux combats, il se retrouve bien seul dans cette galère et son jeu ininspiré s'en ressent. Il traine sa carcasse dans des décors cartons-pâtes sous un déguisement qui tient d'avantage du Roi Singe que du mythique "Iron Monkey".
Seule la bataille sur des troncs d'arbres (mais rien à voir avec celle dans le premier) vaut son pesant de cacahuètes, s'il n'y avait pas le recours largement abusif au câblage et l'horrible montage, qui rend toute la scène illisible et indigeste.
Là encore, seule la présence de Donnie Yen tire cette production fauchée de l'anonymat; mais le film est totalement indigne du talent de l'artiste martial, dont ils n'en tirent aucun profit.
Rien à voir avec le premier et c'est bien dommage ...
Car oui le premier était excellent et ce, sur pratiquement tous les points.
Mais cette "fausse suite", est un vrai désastre :
aucun bon jeu, corégraphies minables malgrès la patte de yuen woo ping (mais ou est cette patte ?), mauvaise réalisation et musique qui ne marque pas pour un sou. De plus le fait que donnie yen soit l'acteur principal contrairement au premier opus, fait que celui-ci revient à son premier défaut : il se filme plus lui que les corégraphies elles-mêmes lors de celles-ci. Une sorte de keanu reeves dans matrix ...
Sans parler du fait que cette suite fait bien plus vieillotte que le précédent (3 ans avant quand même)
Bref : à éviter.
donnie too much
petit film qui emprunte plus le titre d'Iron monkey que de faire une véritable suite.Reste tout de même la patte de maitre Ping qui rend le tout supportable.