pour être kitsch, c'est kitsch !
Pour ceux qui aiment hurler de rire devant un navet kitsch des années 60, c'est en effet à ne pas manquer...
...sauf que quand on vient des années 60, voire d'avant, on en a un peu honte.
Nettement moins spectaculaire que "le fils de godzilla", et de nombreuses longueurs, mais quelques passages inoubliables. 
La plus grande déception vient du peu de présence à l'écran de notre reptile géant, puisqu'on ne le voit que dans 2 scènes et demi...accompagné de Rodan, une sorte de ptérodactile qui ne sert à rien...
L'histoire est centrée sur des extraterrestres qui ont besoin des 2 monstres pour affronter un dragon à 3 têtes cracheur d'éclairs qui les terrorise et les empêche de vivre à la surface (les shadoks ont indéniablement plagié cette histoire!).
Il y a aussi une histoire d'amour, beaucoup de mystère, énormément de blabla inutile. Le problème est qu'on a surtout l'impression d'une chronique sociale placée dans le contexte d'une invasion extraterrestre (c'est le seul suspense du film, mais comme on s'en doute dès le générique, on dira que je ne vous ai rien dit...)
Donc toutes ces scènes sont très longues, et le kitsch des costumes et des dialogues n'est pas assez cultissime (par contre il est tellement assumé qu'on frôle le ridicule à chaque plan). On attend qu'une chose, du fight! Comme les 2 monstres arrivent au bout de 40 minutes, c'est vraiment insoutenable. Le premier combat débute au bout de 45 minutes, et dure 20 secondes, durant lesquelles Rodan vole sans rien faire, et GOdzilla se cache derrière un rocher dont il envoie des bouts sur le méchant dragon. Tactique sublime qui fait fuire l'adversaires.
C'est donc décevant, mais inoubliable, car la fuite est suivie d'une danse autrichienne de Godzilla, qui saute sur place avec les pieds joints sur le côté (on avait déjà vu ça en Autriche, et dans Boule et Bill). Ce passage justifie à lui seul le visionnage.
Après ça, l'intrigue des extraterrestres avance, on rit un peu plus devant le ridicule des personnages et des situations, les dialogues percutants, et les acteurs convaincus et convainquants. Et on ne peut que se rendre à l'évidence: Nick Adams n'est pas un acteur (où alors c'est le maître spitiruel de Steven Seagal) et il a été pris uniquement pour les quotas. Les autres n'ont pas à rougir du talent des acteurs de "Turkish star wars".
Vient alors l'affrontement final, qui est une bible des arts martiaux. On savait déjà GOdzilla catcheur professionnel, mais c'est également le disciple le plus doué de Mohammed Ali, il faut le voir boxer, et un splendide gros plan sur ses pattes nous montre comme son jeu de jambe est rythmé et il sait ce qu'il fait. D'ailleurs pour un tyranosaure, ces pattes avant sont bien longues, suffisament pour qu'il envoie des crochets à son adversaire...;
Après toutes ces aventures, le film se finit, on a ri à 2 scènes, souri à d'autres, mais on reste sur sa faim (en tout cas si on a déjà vu des chefs d'oeuvre du genre).
A voir un samedi soir si on a bien bu à la limite. Mais il y a d'autres opus bien prioritaires!
Kitsh à mort, jouissif en diable!
Personellement j'adore ce genre de produit définitibement datés et complêtement ringards. Les monstres en plastoc son parodiques tant qu'ils peuvent et l'action est typée au possible. Un grand moment de nostalgie...
De la sci fi Kistsh à souhait ! 
Ne manquer pas ce pur film des années 60 avec extra terrestres en collants et batailles de monstres géants ! Un grand Kaiju Eiga !
De la grande SF 60"... Un Kaiju plus mineur...
Sous réserve d'aimer les films de SF des années soixante, il s'agit là d'un très grand cru. Le travail sur les accessoires, décors et couleurs est très intéressant et ce film vaut largement des classiques outre-atlantiques plus reconnus comme "Planète Interdite" ou "La guerre des mondes". En ce qui concerne les attentes des fans de Kaiju, ils ne seront pas en reste mais ce n'est pas le meilleur dans le domaine.
