ma note
-/5

L' Homme qui marche sur la Neige

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1

les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.25/5

vos avis

3 critiques: 3.42/5



Ghost Dog 3.25 Inattendu
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Inattendu

Au premier abord, L’Homme qui marche sur la neige n’est pas un film très sérieux : on sourit en entendant la musique digne d’un jeu vidéo des années 80 accompagnant un vieil homme encapuchonné marchant sur la neige, tout en se disant que le titre est rudement bien choisi quand même, on pouffe en voyant un gros plan serré caméra à l’épaule sur 1 couple à l’arrêt de bus succédant à un plan fixe lointain d’une minute, et on hésite à stopper le massacre avant que ça dégénère. Et puis brusquement, au détour d’un plan magnifique qui cadre 2 frères contemplant un bateau russe coincé dans les glaces et se balançant rapidement des phrases très courtes, l’histoire se met en place ; on apprend à connaître ces 2 hommes que tout oppose, ainsi que cette petite famille en pleine crise après la mort de la mère, et la sénilité qui s’annonce chez le père malgré le fait qu’il fricote avec une fille qui pourrait être la sienne.

Au fur et à mesure des minutes, l’alchimie se met presque miraculeusement à fonctionner entre des personnages assez richement écrits et un lieu géographique très particulier – le bourg de Mashike, dans le Nord de Hokkaido, englué une bonne partie de l’année dans les neiges -. La tension dramatique monte crescendo entre l’aîné des frères qui s’occupe de son père vieillissant au mépris d’une vie privée qui se fait pourtant désirable, et son cadet qui a choisi de s’occuper de lui (une femme, un groupe de musique) au mépris d’une relation avec son père et son frère qui se fait également désirable. Le ton se fait plus grave - la musique accompagnant le vieil homme marchant sur la neige en témoigne -, jusqu’à la séparation finale dans la petite gare de la ville vécue comme un déchirement.

On ne s’y attendait pas, mais le film de Kobayashi est une des rares tentatives japonaises de ces dernières années à s’intéresser aux douleurs secrètes des familles, dans la lignée de Secrets et Mensonges et Festen – toutes proportions gardées bien sûr…



24 avril 2004
par Ghost Dog


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio