A trop charcuter, ça devient une boucherie
Cinq scénaristes crédités au générique, et on sait tout de suite que quelque chose n'ira pas. La visualisation du Médaillon laisse en effet un goût de "je ne comprends pas" en bouche : raccords ratés, situations télescopées, le mythe du médaillon qui tient sur une baguette... Comment en est-on arrivé là ? Vous pourrez trouver dans la critique de François les éléments de réponse nécessaire, une production trop longue, et surtout, des coupes drastiques au montage.
La vision des scènes coupées sur le DVD montre que les rôles d'Anthony Wong et Christy Cheung étaient moins anémique que dans le montage final, et surtout que l'histoire avait un semblant de cohérence. Dans ce qui disparaît au passage, on notera une histoire d'immigration clandestine à la Transporteur et un mythe un peu plus carré du Médaillon (qui est rond). Au final on a un film raté, avec de bonnes scènes d'action certe, mais pour lequel la réduction a posteriori de la trame scénaristique gâche toute expérience plaisante de sa vision.
Bourré de défauts mais regardable
Ce Jackie Chan cuvée 2002 n’est ni son meilleur, ni son pire apport au cinéma de divertissement : tout juste un honnête petit actioner à l’intrigue complètement bidon mais heureusement rattrapée par quelques scènes sympathiques et quelques gags bien trouvés. Comme cela en devient une habitude, le clown de service n’est pas Jackie, mais ici Lee Evans déjà vu dans Mary à tout prix : et puisque Jackie prend de l’âge et n’est plus aussi spectaculaire avec son corps, il est cantonné la plupart du temps à jouer la comédie, ce qui n’est pas la première de ses qualités. Côté seconds rôles, on trouve du beau monde, mais un beau monde globalement sous-exploité à l’image des potiches censés tenir compagnie aux 2 flics, de Anthony Wong qu’on entr’aperçoit 5 minutes, et de Julian Sands qu’on peut préférer dans Boxing Helena.
Au final, le film arrache 3 sourires et ne fait pas regarder la montre trop souvent. Mais au bout de quelques jours, on a déjà presque tout oublié de ce produit de consommation rapide.
Bancal mais divertissant
Ce longtemps attendu "Medaillon", anciennement "HighBinders", gros budget avec casting international, effets spéciaux coûteux, tournage dans trois pays, a mis la patience des fans de Jackie et plus globalement de films d'action made in HK à mal. Reporté plusieurs fois, coupé de plusieurs minutes pour un montage international plus énergique, interdit de version "asiatique" intégrale (alors que Gordon Chan et Jackie Chan souhaitait distribuer une version longue en Asie et une "internationale" partout ailleurs), le film avait déjà une carrière mouvementée avant de sortir, ce qui n'augure généralement rien de bon.
Le résultat est évidemment loin du chef d'oeuvre, les "mix" entre orient et occident n'ont jamais donné de résultats grandioses, voir plutôt l'opposé (avec un The Touch de bien triste mémoire). Mais les défauts sont compensés par les qualités, et au final on passe au moins un bon moment devant un film un minimum stylisé. Les coupes se ressentent, mais d'un autre côté le rythme des deux derniers tiers est sans faille. Le trinôme Demoiselle Sexy / Homme d'Action / SideKick Comique a de quoi énerver de part son côté "formule", mais Claire Forlani a tout de même des yeux superbes, et si Lee Evans saoûle au début, il faut bien lui reconnaître un abattage assez phénoménale et un bel accent british plus classe qu'un baratineur américain (comme Chris Tucker qu'on supporte 3 minutes maximum).
Le premier tiers est victime de ces défauts, et peut se voir comme le temps d'adaptation nécessaire au fan de ciné asiatique qui n'aime pas trop ces "occidentalisations". On peut légitimement se plaindre du doublage caricatural dont bénéficie Anthony Wong, ainsi que la maigreur de son rôle. Même chose pour Christy Chung, qui méritait bien mieux.
Mais une fois acceptés la belle Claire, Lee "plus-overacting-que-les-Hong-Kongais" Evans et les effets spéciaux qui secondent Jackie dans ses cascades, on ne peut pas enlever quelques qualités à ce film. La réalisation de Gordon Chan est un peu décevante au début à cause d'un surdécoupage et de plans trop serrés, mais d'un autre côté son savoir faire à la caméra donne des plans intéressants et un certain style, ce que la fin confirme. Les effets spéciaux vexent évidemment le fan de Jackie, mais permettent de créer des passages originaux. Les chorégraphies de Samo Hung n'ont rien de révolutionnaires bien sûr, on le sait depuis plusieurs années. Mais il fait encore un travail très décent, même si les combats sont évidemment bien trop courts.
Au final il y a des éléments intéressants dans cette comédie d'action, on finit par rigoler et trouver des qualités aux scènes d'action. Le budget est tout de même à l'écran avec des scènes d'action mélangeant le savoir faire aux câbles de l'ancienne génération et les effets numériques de la nouvelle. Bref, ce "Médaillon" est un film bancal mais assez étrange et divertissant, ce qui mérite bien le coup d'oeil, surtout après un premier tiers assez lourd.
Une purge mais un documentaire sympa en bonus du dvd M6 
Un scénario simple, sans même un tant soit peu d'originalité, est capable de donner un résultat distrayant dans ce genre de film. Encore faut-il marier correctement les ingrédients de base. Vous recherchez une histoire, des dialogues porté agréablement par une narration correcte ? Attendez vous à être méchamment déçu car le résultat ressemble plus à une succession de scènes ayant du mal à s'enchaîner avec suffisament de liens narratifs. Le duo Jackie Chan/Lee Evans n'est pas du tout à la hauteur à cause de ce dernier qui pourtant se montre quand même assez drôle dans de rares cas. De l'humour ? Trois, quatre gags m'ont fait gentillement rire. De l'action ? Une poignée de mouvements m'ont accroché le regard. Même la musique est une catastrophe la majeure partie du temps. Seul le casting résiste au naufrage franchement pas aidé par leurs ineptes scripts respectifs sauf Lee Evans donc et Julian Sands en méchant de pacotille (mais bon encore une fois quel scripts médiocres). À noter, en bonus du dvd distribué par M6, le sympathique documentaire "Fast, Funny and Furious" en version originale sous titré français.
10 novembre 2019
par
A-b-a
oui ba ont va faire court en disant que le film et passable jusqu'a qu'il récupére le medaillon. Ensuite ça devient du grand n'importe quoi (a bon c'est le théme du film lol)
L'autre jour, sur M6, ont été diffusés à la suite "Le medaillon" avec Jackie Chan et "Le Talisman" avec Micheolle Yeoh, son alter ego féminin. Déja je voudrais rendre hommage à M6 qui est la seule grande chaine hertzienne à programmer des films pourris à 1étoile (style " la grande soirée Jean Claude Van-Damme"). Bravo, ce genre d'initiative, trop rare et courageux, se doit d'être applaudi, et à 2 mains. Bon... La première chose qui vient à l'esprit, c'est la similitude entre les 2 titres, la ressemblance des 2 scénarios qui surfent sur la quête d'un objet bouddhique très ancien et très précieux, doté de pouvoirs surnaturels qui peut répandre le bien sur Terre, mais qui mis entre de mauvaises mains, pourrait entrainer le chaos (idem dans un des films avec Chow Yun Fat- Bulletproof Monk... décidément, les producteurs hollywoodiens ont vraiment une image d'Epinal du bouddhisme, comme c'est drôle). Ensuite, comparons les 2 méchants de chaque film: ont-ils été choisis pour leur ressemblance avec le pénible Sting, lui même, pseudo militant ecolo alter-mondialiste, qui profite de ses prises de position pour la protection des tribus de papouasie et de Nouvelle-Guinée, ainsi que la lutte contre la déforestation galopante de la forêt Amazonienne, pour sa publicité personelle? Je l'ignore, mais le fait que les 2 comédiens de pacotille qui lui ressemblent, jouent le rôle d'un vague bêllatre, richissime amateur d'antiquités et assoiffés de pouvoir, me semblent être un joli pied de nez à toutes ces risibles pop-stars et vedettes de cinéma, qui se réclament avec force pour la paix dans le monde et la lutte contre le réchauffement de la planète, mais qui ne se déplacent qu'en jet -privé ou en 4x4. Sinon, en ce qui concerne le film de Jackie Chan, il utilise à outrance des câbles: effet spécial contre lequel il était fermement contre il y a quelques années, mais que son âge (la cinquantaine bien entamée) et surtout, il est vrai, le scénario (le médaillon lui donne des pouvoirs magiques comme à un super héros) justifie. Mais, à vrai dire, les combats sont bien secondaires tant ils sont affligeants. C'est simple, en comparaison, ceux de "Shanghai Kid", c'est "Drunken Master". Cependant, même le plus exécrable des Jackie Chan grand public reste plus digeste que le meilleur, entre guillemets, des Jet Lee des années 90, si l'on considère que ce dernier a jamais fait un film avec de vrais combats (excepté la formidable trilogie des Shaolin et le basique "Born To Defend"). Le scénario est d'une nullité aboutie. Difficile de faire mieux. Le choix de tourner en Irlande reste une interrogation. Pour quelles raisons? On l'ignore. Mais Claire Forlani est très belle. Eventuellement, une petite scène de sexe très chaude entre Jackie et Claire aurait pu donner un peu plus d'intérêt au fillm. P.S: Ah ! Oui! J'oubliais la présence dans un petit rôle du "poulpe humain". Je veux bien évidemment parler de Christy Chung, également appelée "la ventouse géante", qu'on avait déja pu voir, il y a fort longtemps, dans le "Bodyguard from Beijing", déja un navet avec Jet Li bien sûr, qui n'aurait raté ça pour rien au monde.
Jacky Tout-ImPuissant
Où sont passés les temps bénis, quand Jackie déclarait fermement ne jamais vouloir se mettre aux images de synthèse et de conserver cette bonne vieille méthode traditionnelle d'exécuter ses cascades? Balayé d'un bon revers de main devant l'appel trop alléchant d'une carrière internationale.
Propulsé par on-ne-sait-quel-miracle sur le devant de la scène mondiale avec les exécrables "Rush Hour", notre Jackie enchaîne alors des produits formatés pour le marché US. Avec Gordon Chan aux commandes et Sammo Hung aux combats, on était en droit de s'attendre à mieux qu'une resucée du pauvret "Tuxedo"…il n'en est rien.
La faute à cette pauvre trouvaille scénaristique, qui fasse de Jackie un "demi-Dieu" aux super-pouvoirs…et de gommer d'une seule traite toute la fascination qu'il peut dégager en exerçant son vrai talent, celui d'utiliser les arts martiaux. Câblé à outrance, Jackie enchaîne les sauts périlleux maladroits, peu à l'aise avec les câblages aussi outranciers. Aussi ridicule qu'un Chow Yun Fat en "gardien du manuscrit sacré", Chan bondit de part et d'autre pour s'écraser lamentablement au sol pour les besoins d'un gag à répétition.
Ne croyant toujours pas capable de tenir un film international sur ses frêles épaules, les scénaristes adjoignent Jackie un sidekick très peu drôle, Lee Evans, le "Mister Bean" du pauvre, déjà peu convaincant dans sa propre série et qui n'a jamais su convaincre personne d'aucun talent comique dans la suite de sa carrière.
Bref, un gâchis de temps et de dollars, que rien, ni aucune scène ne pourrait tirer vers le haut.
Amusant et formaté tout public, le film atteint son but : on ne s'ennuie jamais
On peut être surpris quand on voit le nombre de personnes assignées au scénario (Bey Logan devrait se contenter de travailler sur ses dvds hk legend), étant donné la maigreur de celui ci. Tout y est en effet très convenu, les situations sont déjà vues, et les enjeux restent infimes.
Néanmoins, le film possède un rythme soutenu du début à la fin, l'humour est présent, et il y a de l'action.
Bien sûr, toutes les blagues ne fonctionnent pas, il y en a même qui coulent à pic, mais dans l'ensemble la bonne humeur reste communicative, et certains passages sont quand même très amusants. Même Lee Evans parvient parfois à nous faire rire, et s'il en fait trop, il se révèle moins exaspérant qu'un Chris Tucker (il parvient même à être crédible dans les quelques moments sérieux).
Mais soyons clair, le film repose tout entier sur Jackie, et si les seconds rôles s'avèrent sympathiques, ou du moins jolies, sans lui le film n'aurait aucune saveur.
D'ailleurs c'est une honte de donner un rôle pareil à Anthony wong alors que n'importe quel gredin aurait pu en faire autant, idem pour Christy et John Rhy Davies.
Quand à Julian Sand, en plus d'être totalement acharismatique, il est ridicule dans le peu de coups de poings qu'il donne. Pourquoi ne pas avoir mis Brad Allan en méchant plutôt que de lui donner quelques baffes?
Pour ce qui est de l'action, les scènes sont trop courtes, mais il y en a un peu tout le temps, c'est donc très bien réparti. On regrettera que les câbles soient beaucoup utilisés même dans les moments "réalistes", et ce par tous les cascadeurs. Néanmoins, certaines chorégraphies sont très vives, samo sait toujours ce qu'il fait, et Jackie a encore de beaux restes (voir le passage sur le bateau en pleine nuit, où il nous prouve qu'il est encore très maitre de ses mouvements).
La découverte des pouvoirs est plutôt réussie et permet des moments savoureux, et le reste des scènes impliquant les pouvoirs se révèle amusant à défaut d'être palpitant. Le combat contre les trois sbires est très réussi, dommage qu'il soit si court.
Bref, pour les amateurs de baston pure, passez votre chemin, pour ceux qui cherchent un divertissement rythmé et bien troussé, vous devriez trouver votre bonheur.
Exécrable !!!
Lorsqu'on regarde un Jackie Chan, c'est principalement pour voir ses performances physiques. Alors après la vision de "the medallion" on ne peut être que déçu, le fait de posséder des super pouvoir enlève déjà tout l'attrait du film, ici tous n'est que prétexte à mettre des sfx et n'importe quel acteur aurait pu tenir le rôle principale. De plus même lorsqu'au début du film où il n'avait pas encore de pouvoir, l'utilisation des câbles était déjà présente; par exemple lors du saut au dessus du grillage. L'âge aidant, Jackie Chan ne sait plus réaliser ses prouesse d'antant, les plus nostalgique se souviendrons sûrement d'une scène identique dans Opération Condor où il n'était aucunement question d'utilisation de câble.
Côté scénario, c'est des plus simpliste (sauver un petit garçon qui donne des super pouvoir), en plus les acteur sont mauvais (le flic surjoue tout le temps). A remarquer que Christy Chung a un rôle complètement stupide de moins de 5 min.
En conclusion, si vous avez plus de 8 ans passez votre chemin, louez vous plutôt les cassettes des films de l'age d'or de Jackie Chan (les marins de la mer de Chine, Opératio condor,...). Pour ma part, je pense que les seuls nouveaux films de Jackie Chan que je vais voir ce sont ceux dont il ne sera pas l'acteur principal.
Un Jackie divertissant à réserver aux plus jeunes
Une production de qualité calibrée pour la jeunesse. Les fans d'arts martiaux seront évidemment décus, ici c'est le public familial qui est visé : Jackie a des pouvoirs surnaturels, une jolie collègue et affronte des méchants avide de pouvoir. Se regarde avec plaisir mais sans plus.
Le revers de la médaille
Malgré quelques passages vraiment drôles ou rythmés, ce film manque tellement de crédibilité qu'on a du mal à entrer dedans. Sympathique (6 - 8 ans profil recommandé).
The Highbinders - contient des morceaux de franglais
Jackie Chan aura du mal à faire un grand film financé par des capitaux hollywoodiens.
Apparemment il est considéré "bankable" en tant qu'héros d'action mais son potentiel comique n'est pas du tout considéré par les grands pontes des studios. Résultat il faut lui adjoindre un "sidekick" qui s'occupe de déconner et Jackie lui s'occupe des cascades et des mandales. Après Burt Reynolds, Chris Tucker, Owen Wilson on nous gratifie de , qu'on a pu voir dans
There's something about Mary en faux livreur de pizza, faux handicapé, vrai mythomane.
On lui a demandé de déconner alors il en fait des tonnes, c'est parfois drôle mais la plupart du temps c'est répétitif et lourd.
Ensuite l'autre grand rôle c'est Claire Forlani dans le rôle de la Potiche, mignonne tout plein, décolleté de rigueur mais qui n'arrive pas à rendre intéressant son personnage.
Bon il reste l'action vous allez me dire et là re-erreur de casting, le méchant c'est Julian Sands, et même avec les effets spéciaux ça ne fait pas un combattant crédible contre Jackie. Donc le combat final tombe à l'eau
Les seconds rôles sont de qualité (John Rhys Davies alias Gimli, Anthony Wong) mais leurs rôles réduits à la portion congrue.
Qu'est ce qu'il reste alors? Un Jackie égal à lui même qui pirouette, est toujours bon dans les combats et aussi Christy Chung qui détonne et éblouit dans ses courtes scènes.
Au final le Médaillon reste un film divertissant, trop court, pas assez drôle et qui manque d'un acteur martial dans le rôle du méchant.
Un montage plus long permettrait sûrement au film de gagner en qualité mais ne compensera pas les ratages de casting.
je rassure tout le monde, ce n'est pas un deuxième tuxedo
ce qui fait plaisir c'est que l'on sens un chinois compétent à la réalisation (gordon chan). le premier tiers du film où jackie ne possède pas de super pouvoir nous montre encore qu'il est très rapide et très en forme (pour ceux qui en doutaient après les visions de shangai knight et tuxedo, jackie est encore très impressionnant d'agilité) avec de beaux combats et une très belle course poursuite à la jackie...
autre point point positif est ici que le trio principal d'acteur fonctionne très bien, et que le film s'assume de lui meme: on pourrait avoir peur que le film essaye de traiter serieusement un scénario aussi bon enfant, or le film est également très bon enfant grace à un humour de qualité (contrairement à tuxedo où l'humour est forcé et ringard) et je n'ai pas boudé mon plaisir comme tout les autres spectateurs de la salle...
j'aurais juste préféré anthony wong en grand méchant. à noter une sympathique apparition de nicolas tse et de christy cheung.
en tout cas ce film est un bon présage pour police story 5.
interpol! pas un geste!
pas mal.
un scenario minimum (retrouver un medaillon qui donne le vie eternelle) pour un film qui est pas trop mal foutu.les chorégraphies de samo hung sont tres réussies et jackie chan s'en sort bien . mais pourquoi avoir pris anthony wong et christy chung au casting? pour les montrer 5 minutes. quand on prends anthony wong on lui donne un role digne de son talent ce qui n'est pas le cas ici ,car on l'a pris uniquement pour relever le casting, idem pour la belle christy chung on la voit 5 minutes. gordon chan réalise un film pas mal.
21 décembre 2003
par
jeff
