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La Harpe de Birmanie

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.25/5

vos avis

14 critiques: 4.16/5

visiteurnote
White Snake 2.75
Anel-kun 4
Bp 5
hkyume 4.25
k-chan 5
mattMAGNUM 5
Miyuki 4
mizushima 5
Mounir 4
nisei 4.25
Pikul 4.25
Scalp 3
zybine 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un film étrange profondement humain mais qui paradoxalement m'a laissé insensible.

Ces chants, cette harpe, devraient être l'instrument pour faire vibrer les cordes de notre coeur mais l'on reste sourd à cet appel. Seuls des échos nous parviennent nous murmurant à l'oreille que ce film aurait pu être enchanteur.

24 juillet 2003
par White Snake


encore un chef d'oeuvre a découvrir!!

chef d'oeuvre humaniste,"la harpe de birmanie" est cependant un film qui peut dérouter. kon ichikawa mèle les tons,les thèmes de reflexion,mais au final,je trouve le film completement cohérant. des images d'une beauté renversante,des chants qui touchent au coeur.... a découvrir illico pour ceux qui ne connaissent pas!

01 novembre 2003
par mattMAGNUM


Un chef d'oeuvre de la catégorie poésophique mystique initiatique.

Pas grand chose à ajouter à l’excellente critique de Ordell Robbie, ce film bien que dans un contexte de guerre, est pure poésie, les soldats de la division du Lieutenant Inoué ne sont pas des soldats ordinaires, pas des brutes acharnées, ce sont des choristes, (mise à part l'exception qui confirme la règle, celui qui n'a pas d'oreille et ne parvient pas à se souvenir de la signification des signaux musicaux) ils ont une sensibilité d'artistes musiciens. Ils ne sont donc pas resté insensibles à leur environnement et à la culture birmane. Mizushima a déjà absorbé l'esprit du pays, il a appris à jouer de la harpe, il parle birman, il suffit qu'il s'habille en birman pour qu'on le prenne pour un autochtone. Mizushima va se transformer en moine bouddhiste malgré lui, l’écart avec ses camarades se creuse, séparé d’eux pour un long voyage solitaire pendant lequel il vivra des expériences initiatiques, la faim, la vision des charniers de soldats, la prise de conscience de l’horreur de la guerre, il les retrouvera à Mudon, transfiguré, méconnaissable. Ayant déjà pris sa décision de ne pas rentrer au Japon (détachement du patriotisme qui est l’exagération des sentiments naturels qu’on a pour son pays d’origine) il ne voudra plus communiquer avec ses camarades. Le perroquet, symbole de l’intellect, posé sur l’épaule, servira de médiateur « He , Mizushima, ishonni nipponni kaïro !» (rentrons ensemble au Japon). Non, Mizushima ne rentre plus au Japon, il est devenu moine bouddhiste birman, sa vie a changé de voie, il a encore une longue tâche à accomplir ici, aucun être humain n’est obligé de rester figé dans une culture. Bouddha a dit : « La vérité, c’est ce qui est utile. »

04 août 2005
par mizushima


Mon curé chez les bouddhistes

Oeuvre célèbre pour son humanisme et son pacifisme, la Harpe de Birmanie met en scène une compagnie de soldats Japonais stationnés en Birmanie au moment de la capitulation de 1945. Particularité de la section : elle est menée par un chef de chorale qui s'emploie à faire chanter ses hommes et comporte en ses rangs un soldat Mizushima, doué pour la harpe. Celui-ci doit convaincre un autre groupe de cesser les hostilités - mais il disparaît en cette occasion avant de réapparaître plus tard en moine birman.
Comme d'autres, je ressens une grande admiration pour le message et la forme (brillantissime) sans pouvoir m'empêcher de ressentir un certain ennui devant la lenteur du récit et une certain trouble devant la naîveté de la représentation de ces sympathiques soldats.

11 juillet 2011
par zybine


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