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GTO, Great Teacher Onizuka

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.94/5

vos avis

14 critiques: 4.59/5



Junta 4.5 Un ancien Zoku (loubard) devient prof dans un collège réputé, deviner la suite…
Astec 4.25 Inflammation des zygomatiques garantie !
Ikari Gendo 4 Une combinaison judicieuse de rebelz attitude, bagarre et humour
Ordell Robbie 3 De grosses ficelles narratives mais un ton plaisamment décalé
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Inflammation des zygomatiques garantie !

Voilà un manga totalement hilarant et au succès mérité. Publié à l’origine dans la revue hebdomadaire Shonen Magazine, GTO fait suite à la série Shonan Jun Aï Gumi (une trentaine de volumes) qui relatait la vie de lycéen et de loubard d’Eikichi Onizuka. Dans GTO l’auteur nous invite à suivre les premiers pas d’Eikichi dans sa vie d’adulte. Cette suite a tellement bien marché au Japon qu’elle a donné lieu à un feuilleton live ainsi qu’à un film avec l’acteur Takashi Sorimachi dans le rôle titre.

La première des qualités de ce manga tient dans l’intérêt de son personnage principal, Eikichi, situé aux antipodes du héros vertueux. Un anti-héros si obsédé qu’il décide de devenir prof afin de pouvoir sortir avec ses propres élèves ! Faiblesse qui est à l’origine de nombreux gags mais permet aussi de faire ressortir l’aspect noble du personnage lorsqu’il se retrouve face à des choix d’ordre moral. A travers les aventures le plus souvent burlesques d’Onizuka, le lecteur est également confronté à une galerie de seconds rôles plus ou moins caractéristiques de nombreux « socio-types » du Japon contemporain et dont l’auteur s’attache à donner une image plutôt caricaturale. Les profs du privé ne sont pas épargnés ainsi que les parents d’élèves, dans ce cas le plus souvent des notables (banquiers, politiques…), et les lycéens sont quasiment toujours, in fine, les victimes des adultes. Si les situations font preuve d’un certain manichéisme (mais ça fonctionne!), s’attachant aussi à suivre une routine de mise en scène bien établie (à chaque nouvel élève une histoire), GTO se distingue toutefois par un humour parfois limite trash (voir dans le tome 10 l’histoire avec les sados masos pervers et le traitement que leur réserve le « Great Teacher ») et qui fonctionne parfaitement, occasionnant de nombreux fous rires chez les lecteurs. Les histoires virent ainsi régulièrement au loufoque avec de nombreux gags jouant sur le registre de la comédie de situation.

L’univers d’Onizuka se nourrit d’un quotidien typiquement japonais, si ce n’est tokyoïte, profondément enraciné dans la culture populaire urbaine. Les histoires sont régulièrement parsemées de références à des personnalités en vogue (acteurs, chanteurs, sportif...), des animes et des mangas connus, des jeux vidéo... Ainsi le glossaire présent à chaque début de tome, pour l’édition française, n’est pas du luxe pour qui veut naviguer dans l’univers de GTO et il est certain que le lecteur un tant soit peu familiarisé avec l’univers de l’otaku moyen aura plus de facilité pour s’y retrouver. Le trait de Fujisawa se prête particulièrement au ton comique de la série, notamment lorsqu’il s’agit de dessiner des visages congestionnés par la douleur, l’angoisse, la honte, l’effort et tous les autres états psychologiques par lesquels passent les protagonistes des différentes histoires. Le dessin est agréable et certaines planches plus soignées (Onizuka prend la pause, en moto...) nous font apprécier le discret talent du dessinateur. Un manga à lire absolument qui ne laisse pas les zygomatiques intactes.



06 février 2002
par Astec




Une combinaison judicieuse de rebelz attitude, bagarre et humour

Décidément le monde des manga grouille de voyous dragueurs et malheureux en amour... Après le cas Hanamishi dans Slam Dunk, voici Eikichi qui ne trouve rien de mieux que de devenir prof en caressant le secret espoir de pouvoir séduire une de ses jeunes élèves... Seulement voilà : rien ne se passe jamais comme il le prévoit, et nous voici parti dans des aventures délirantes qui s’enchaînent à un rythme effréné...

Même si le fond de l'histoire n'est pas très réaliste, la sauce prend admirablement : voyous au bon coeur (même s'il est caché sous des allures de rebelz), personnages délirants aux caractères bien trempés, une histoire allant de quiproquos en imprévus, un humour omniprésent... Ajoutons à cela un dessin de bonne qualité et un découpage intéressant... Pour tout dire il semble bien difficile de s'ennuyer aux côtés d'Eikichi. En fait on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de déjà bon nombre de manga, à savoir un concentré de bagarres et d'humour, comme Slam Dunk (le dessin, le caractère du personnage principal et l'ambiance générale sont vraiment proche de ceux de cette série) ou Yu Yu Hakusho. On retrouve même un peu du style de Katsura avec des plans parfois assez subjectifs...

Bien sûr il ne faut pas être allergique à la combinaison bagarre/voyous/humour et à un scénario assez déjanté (même si se basant sur certaines réalités de la société Japonaise). Si tel n'est pas votre cas, ce manga devrait vous tenir une agréable compagnie !

A noter que cette série est à ranger dans la catégorie "culte" au Japon où elle donne lieu à une série TV non animée (avec de vrai acteurs, si je ne suis pas assez clair) et a également donné naissance à un film (encore une fois non animé)...



23 mars 2001
par Ikari Gendo


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