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Le Retour de l'Hirondelle d'or

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.79/5

vos avis

23 critiques: 3.62/5

visiteurnote
A-b-a 4
bwoo 4.25
Chang La Rage 4
Cuneyt Arkin 4.25
eniger 3.25
Francky 4.5
FREDDYK 3
Iron Monkey 4.5
jeff 3
jeff_strike 2
Jennifer 4.5
jool 3.5
k-chan 4
le singe 3.75
Manolo 2.5
mattMAGNUM 4.25
Phildu62 2.75
Pikul 2.5
Qumran 3.5
Sauzer 3.5
Scalp 3.75
steed 4.5
takeruprod 5
X27 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Cheng Pei-pei arrive à exister malgré sa mise à l'écart au second plan où les hommes (Jimmy Wang Yu et Lo Lieh) on le beau rôle. Pas que le personnage que l'Hirondelle s'efface totalement des combats mais Chang Cheh offre les plus belles souffrances, massacres et tortures à ses deux interprètes principaux surtout Wang Yu que le maitre du wu xia pian masculin prend manifestement plaisir à faire mourir lentement. Le pseudo duo romantique Pei-pei/Wang-Yu n'est, me semble t-il, qu'un prétexte à motiver ce final sanglant, comme le reste du film. Il est également plaisant de reconnaitre des acteurs comme Wu Ma, les trois acteurs et actrice déjà mentionnés et le gamin volant prétendument l'oie est-il incarné par Mars que j'ai connu dans "Police Story 2" de Jackie Chan ?

19 mars 2020
par A-b-a


Hirondelle, retourne faire la vaisselle et laisse l'action aux vrais rebelles

Après un "come drink with me" sympathique mais qui sent le film de commande, Chang Cheh se lance dans la réappropriation du mythe de l'hirondelle d'or. Sa version semble plus proche de la réalité: les femmes au fourneaux et les hommes à la guerre. Et même si Cheng Pei pei tente timidement de brandir ses petits couteaux, on n'a pas l'impression de voir une femme guerrière en action.

Car inutile de se leurrer: la femme guerrière n'est qu'un mythe, un mythe qui parait tellement peu crédible qu'on pourrait même parler de farce. Et Chang Cheh remet les points sur les i en faisant remettre à Wang Yu le poing sur la table.

A la manière dune Michelle Mercier dans la saga épique des "Angélique", L'hirondelle d'or est ici l'objet de toutes les convoitises plus qu'une héroïne sans peur et sans reproche. Manifestant sa vraie nature de cruche, qu'elle dissimulait déjà avec peine dans le premier opus, elle n'est qu'un pot de fleurs que les hommes se disputent, aussi symbolique que le bâton que s'arrachent les gangsters dans "Election".

Et si ce sont bel et bien les hommes les héros, force est de constater que Lo Lieh ne bénéficie pas du même statut que Wang Yu. Toujours effacé, toujours en retrait, trop droit, trop honnête, il représente la chine conservatrice, qui a peur du changement, qui a peur de prendre des décisions courageuses. Wang Yu, véritable James Dean chinois, symbole vivant de la rebellion, que le simple mot de "tyran" met hors de lui, représente une jeunesse en quête d'identité. L'idéal de liberté qu'il représente, n'est pas loin de la représentation qu'on se fait parfois du ronin japonais.

Bafouant les règles, ne s'embarassant jamais des conventions, il est le personnage le plus pur, qui vit selon son idéal et se battra jusqu'à la mort pour l'atteindre. Mais notre héros est aussi un être humain, et en véritable séducteur, il va remporter le tromphée hirondelle en quelques passes de son épée, face à un Lo Lieh encore une fois ridiculisé.

Si le scénario semble simple, il ne faut pas oublier toute la symbolique des personnages, et l'analogie qui met à mal la société chinoise de l'époque.

Non dénué d'action, "golden swallow" est en plus l'un des films ls plus sanglants et les plus cruels de Chang Cheh, où les scènes de torture et les assassinats d'enfants s'enchaînent sans répit. On a le plaisir de reconnaître Mars, futur cascadeur de Jackie Chan dans le rôle d'un enfant de 14 ans qu'on voit se diriger vers un funeste destin avec délectation et sadisme.

Le casting est très bon, mais c'est Wang Yu qui se taille la part du lion avec ce rôle de rebelle tourmenté qui lui sied à merveille. Les combats ont évidemment vieilli; mais sont remplis d'idées intéressantes, et restent plutôt vifs dans l'ensemble. Le final est par contre inoubliable et reste l'un des plus barbares de Chang Cheh et achève de faire de "golden swallow" un classique à la réalisation audacieuse et innovatrice.

A must see for every shaw brothers fan!

02 avril 2008
par Chang La Rage


Un Chang Cheh original et réussi: une combinaison gagnante et un film majeur du maître!

Original, le film l'est déjà par son postulat de départ, qui s'il n'a l'air de rien n'était pas à l'époque évident: mettre en retrait le personnage de Cheng Pei-Pei et mettre en avant celui de Jimmy Wang Yu. A une époque de starification des vedettes féminines, ce pari est plus osé qu'il n'y parait de prime abord. Pour contrebalancer le désquilibre qu'engendre ce coup de force, Chang Cheh parie sur Jimmy Wang Yu (et dans une moindre mesure Lo Lieh). Choix discutable au vu des capacités artistiques du bonhomme, assez limitées. Mais la réussite de ce film est d'utiliser cet écueil contre le lui-même et d'iconiciser ce qui aurait pu passer pour de l'impassibilité. La filiation entre le cinéma de Chang Cheh et le cinéma de Woo est ici le plus clair: il s'agit d'inventer des icônes, de créer des clichés. Comme Chow Yun Fat dans The Killer devient l'image du tueur chevaleresque "cool", Jimmy Wang Yu est ici archétypal, il incarne ce qu'il y est. Ce qu'il est, c'est cette froideur, cette distance et cette morgue virile. Le renvoi aux codes du western est très révélateur: on est dans le cinéma de l'icone, de l'imagerie d'Epinal,... Comme Alan Ladd dans "Johnny Guitar", comme John Wayne dans "The searchers", on est au stade de la création du mythe (celui que John Woo appellera "les vrais héros chinois"!). L'interprétation de Wang Yu est alors audelà des critères de réussite ou d'échec: il incarne, il est, il vit à la scène son personnage. A quoi le comparer si l'on est dans le domaine du fantasme? A coté, la prestation de Cheng Pei-Pei est secondarisée, évidemment: elle est le symbole de l'enracinement dans le passé cinématogaphique du film. La réalisation du film est au diapason de cette création: en perpétuelle recherche, elle est une des plus audacieuses du maitre. Il s'agit de trouver le moyen de mettre en forme cette démiurgie. Comment donner vie à un mythe qu'il s'agit de créer? En cherchant, en tentant! Si tout n'est pas réussi dans le travail du film, au moins, un des mérites majeurs de Golden Swallow est d'avoir voulu frayer un chemin neuf, thématiquement et formellement: pour cette raison, il prend une place prépondérante dans l'oeuvre de Chang Cheh.

03 décembre 2006
par Cuneyt Arkin


TOUT AUSSI BON

Une bonne suite de la SHAW. On y retrouve notre hirondelle d'or t ses talent d'art martiaux tout aussi ravageur que dans le premier opus. Reste un final de toute beauté dans la lignée des films chevaleresques et faisant honneur au Wu Xia Pian. Une suite à voir donc:)

04 mai 2006
par FREDDYK


L'épéiste voyage seul...

Golden Swallow est un film important non seulement dans la filmographie de l'ogre de la Shaw Brothers, mais aussi dans l'histoire du wu xia pian. Il est le film-phare par excellence, le métre-étalon d'une nouvelle génération d'oeuvres dans lesquels la figure chevaleresque féministe jusqu'alors imposée par des auteurs comme Wong Fung ou King Hu change de visage et s'endurcit au profit de guerrier taciturne et brut de peau. L'héroïne, Golden Swallow est chez Chang Cheh reléguée au rang d'icône du passé. Le véritable héros du film est le ténébreux Jimmy Wang Yu, interprétant le rôle de Little Roc, tueur au sang froid et au faciès mono-expressif qui use de l'épée avec une sorte d'excitation quasi sexuelle. Il met à mal ses adversaires et prend un certain plaisir à les éxécuter comme si sa jouissance, son jusqu'auboutisme orgasmique en dépendait. Finie la figure féminine teintée de saphisme, l'ogre détruit les codes du genre avec fracas, imposant son style dans un grand déchaînement d'une violence graphique hallucinante. Nous sommes en 1968 et en Occident des cinéastes comme Sam Peckinpah et Sergio Leone ont anéantis les codes du classicisme américain dans l'autre genre phare du cinéma dit d'exploitation le western. En fin lettré, Chang Cheh exploite un scénario assez basique, basé sur la vengeance et l'obsession de ses personnages pour arriver à leur fin, avec un grand pontillisme que sa mise en scène sans concessions cache parfois. Il appuie sur son côté mysogine lors des scènes de dialogue à trois entre Wang Yu, Lo Lieh et Cheng Pei Pei, cette dernière est souvent filmée de dos ou en contre-champ comme pour mieux en faire un objet au service du vrai épéiste, en l'occurence le guerrier mâle. Sa mise en scène découle des attributs du wu xia pian dit "classique", en fait le film de sabre cantonais de par une grande théatralité. Cependant Chang Cheh sort des contraintes scéniques en utilisant une géométrie variable des espaces. Tantôt réduit au simple champ de la scène lors des dialogues et des combats particulièrement violents, tantôt élargi à de grandes envolée dans des espaces quasi-Fordien. La scéne explose comme par envie de se libérer des contraintes imposées par ses aînés. Le Cheh impose définitivement sa vision du film de chevalerie. Elle sera masculine, ses passions pour les beaux guerriers drapés de linge blanc, symbole de pureté (de virginité), est ici plus qu'apparente, imposant même un contraste en forme de préambule dévastateur, le principal opposant de Little Roc étant finalement le compagnon de L'hirondelle d'or interprété par un Lo Lieh en guerrier paisible et vieillissant, celui-ci étant vêtu de noir. Le contraste est flagrant est ne pourra se solder que par un duel, avec pour but non seulement la suprématie, mais également la possession féminine. La célèbre guerrière est reléguée au rang d'objet de désir et de trophée. Le cinéma de Chang Cheh s'impose définitivement avec ce très grand film qui non seulement se pose comme oeuvre jalon pour un avenir radieux où les beaux guerriers s'imposeront définitivement, mais ouvre un nouveau champ d'expérimentation pour les futures oeuivres dédiées à l'épée. Une violence ahurissante, les litres de sang déversé ne se comptent plus, une violence séche et sans concessions, une violence orgasmique tant le vainqueur prend de plaisir à donner le coup fatal. Pour toutes ses thématiques développées, et pour une grande maîtrise de sa mise en scène, ce Golden Swallow est l'une des plus grandes oeuvres de Chang Cheh. Il s'impose définitivement en maître de la Shaw Brothers.

13 août 2004
par Iron Monkey


j'ai un peu de mal avec les films cultes

a lire tant de critiques elogieuses ce film devait etre un chef d'oeuvre, et encore mieux que "come drink with me" et bien ce n'est pas mon avis,certe le film se laisse voir(j'ai pas dis qu'il était mauvais) autant Wang Yu m'avait plus dans "the one armed swordman" ici il est aussi charismatique qu'un choux de bruxelles et quand il se bat il donne des grands coups d'epée de gauche a droite c'est tout. Lo Lieh lui est déjà au top, son interprétation est nickel, de meme que Cheng Pei Pei. film culte..ok mais j'ai du mal avec ces films..

15 novembre 2004
par jeff


Un film étape, à la croisée du Wu-Xia, du Western et du Chambara, mais au propos ambigu

Les points forts du film ont déjà été largement évoqués (thème et personnages forts, qualité cinématographique, avec une mention spéciale de ma part pour le poème calligraphié devenant décors, utilisation oxygénatrice des extérieurs, style "Chang Cheh",...). Je m'attacherais donc à un petit point qui m'a personnellement empêché de vraiment entrer dedans : l'abord psychologique des personnages, selon moi réduit à un trop petit minimum. Pour cela, passons directement au personnage joué par Jimmy Wang Yu, cristallisateur manifeste du propos de Chang Cheh, les deux ou trois autres personnages principaux (y compris celui de Cheng Pei Pei pourtant rôle titre du film) ne semblant principalement là qu'à titre de support nécessaire ou de parenté obligée avec le film de King Hu. En gros, on sait d'emblée qu'il se conduit de telle manière car il a vécu ceci et qu'il cherche cela. On ne trouve pas ici de phase initiatique ni de découverte à faire au fil du récit permettant de se rapprocher "affectivement" du personnage (juste un revirement dans la présentation de son but)... Ici, ce sont d'avantage l'ambiance (une violence omniprésente de fait) et la situation qui servent de média à la démonstration (le héros prisonnier volontaire de son destin, cette dite violence omniprésente), plutôt que la construction psychologique du personnage. En ce sens, le film s'apparenterait pour beaucoup à un épisode de certaines séries chambara de l'époque ("Zatoichi" et un peu plus tard "Babycart"), mais malheureusement orphelin de son histoire. La différence résidant dans le fait que le personnage principal ne semble ici se mettre qu'au service de sa propre ambition. Qui plus est, les combats faisant intervenir le personnage de Wang Yu évoquent très fortement les techniques de combats au sabre japonais (1 mouvement = 1 mort minimum), jusqu'à la manière de rengainer l'épée tout à fait typique et signifiant si besoin était la parenté de genre. Quoi qu'il en soit, le héros s'est-il fait lui-même ainsi ou l'est-il devenu malgré lui, quelles sont vraiment ses motivations, je ne saurais le dire. Du coup, son affirmation finale "Je reste le plus grand épéiste" reste pour moi dans une certaine ambiguïté qui nuit quelque peu à la clarté du propos : quête mono-maniaque de la renommée ou consolation ? Reste encore à savoir si cette ambiguïté n'est pas volontaire... En même temps, il faut considérer l'année de production du film (1968) et se dire qu'il faudra bien encore 10 années de maturation supplémentaire au genre avant d'atteindre le synthétique mais formellement plus traditionnel Soul of the Sword de Hua Shan (Shaw Brothers - 1978). Par ailleurs, il est fort probable que ce "Retour de l'hirondelle d'or" constitue une étape importante de cette évolution étant donné la renommée et par conséquent l'audience de son réalisateur. Il est donc assurément un important générateur de références ainsi qu'une marque d'ouverture du genre martial HK aux références étrangères (western et chambara), bien que suivant en cela également le chemin si bien initié par King Hu avec L'Hirondelle d'Or et approfondi avec L'auberge du Dragon. D'ailleurs, de là à affirmer que Chang Cheh n'aurait été qu'un suiveur opportuniste avec cette fausse suite, il n'y aurait pas loin si son style déjà très affirmé n'en avait fait un film tout aussi personnel que celui du maître King Hu. En tout état de cause, ce film est un indispensable qui ne peut laisser indifférent.

10 janvier 2005
par le singe


UN DES SOMMETS DE CHANG CHEH

un grand film baroque et violent mais maitrisé de bout en bout.on retrouve en germe toutes les obssessions de CHEH(homosexualité,martyr....)

16 juin 2003
par mattMAGNUM


?

Le film est bon et bien réalisé . Les combats sont rapides et violents . Wang Yu en fait des tonnes et c'est bien domage que le personnage joué par Cheng Pei Pei soit si en retrait . Une réussite .

01 août 2004
par X27


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