J'ai du mal à saisir le Xème degré
Si le premier volume peut présenter l'intérêt de la nouveauté et proposer quelques leçons de "morale", le second devient lassant puisque Kintaro parvient toujours à surpasser ses employeurs ou plutôt ses exploiteurs qui finissent immanquablement par se rendre compte de son talent et ne veulent plus le laisser partir. En prime le second volume est rempli de nymphomanes (Cf la couverture...) qui font perdre encore un peu plus de crédibilité au fond de l'histoire.
Seul point drôle (et encore parce que je connais Damien), Kintaro dispose d'un carnet qui ressemble à s'y méprendre au bloc-note de Damien :-) Pour le dessin, les traits des personnages sont presque acceptables mais l'arrière plan brille le plus souvent par son absence...
Développement de la personne
Kintaro Oé étudie à l’école de la vie, parcourant le japon (et les jupons) sur son mountain bike. Dis comme ça il passe pour un glandeur, normal, s’en est un. Enfin pas vraiment puisqu’en réalité il accumule les petits boulots, ce qui lui permet de faire d’agréables rencontres (et oui, c’est une bd), et ainsi de se former…
Il commence dans une boite d’informatique, où je crois on se ferait tous un plaisir d’apprendre le C ! Il devient ensuite homme à tout faire pour un mafieux dont la fille va lui en faire voir de toutes les couleurs, etc…
Bref ce manga est une franche partie de rigolade, où l’auteur sait joindre l’utile à l’agréable. Il se dissimule dans ces pages une critique du système éducatif moderne qui ne nous donne plus l’envie d’apprendre. En deux mots ce manga est génial : poilant et intelligent. Il ravira les amateurs de belles plastiques (les mecs donc), les personnes contestataires (les filles ?), et ceux qui sont purement bestiaux (les animaux principalement).
Voilà donc un manga hétéroclite, il ne demande qu’à se balader…
11 novembre 2001
par
tonio
BWAHAHAHAHAHAHAHA !!!!
Egawa est vraiment un pro du délire gras, aucun doute là-dessus. Ce manga est vraiment portnawakk, bien plus encore que les Oav (qui n'ont fait que reprendre les histoires du premier volume en plus soft), il va juqu'au bout de son idée... Des phases de psychopathe s'enchaînent sans aucun temps mort, érotico-délirantes, bourrines et hilarantes, et même... sérieuses et didactiques ; de réflexions (intéressantes !) sur le système éducatif à la thérapie sexuelle des profs, d'une vision des côtés abrutissants et inhumains de la société moderne à une comparaison entre le goût et l'odeur des "humeurs" féminines, le degré de lynchage aura rarement été aussi haut... Le débilisme d'Egawa touche définitivement au génie (lisez donc le tome 5 pour vous faire une idée...) Ben sinon le seul blème est que la présence de Kintaro et les autres persos à tendance à se perdre facilement dans les extrêmes de ce délire permanent... Bah, qu'importe, ce mec sauvera le Japon... et peut-être même le monde ;D
Non !
Attention ne pas lire ce manga ! Trop nul !