La vraie suite de l’original.
Contrairement aux autres suites, celle-ci est avec le vrai God of Gamblers (GoG) : Chow Yun-Fat(CYF) bien sûr ; et c’est Tony Leung Ka-Fai (TLKF) qui prend le relais d’Andy Lau, d’ailleurs on peut dire qu’il est plus à sa place que ce dernier car il est beaucoup plus drôle. Wong Jing à la réalisation se lâche et repart dans une suite de gros délires comme il en a le secret (voyez Future Cops vous comprendrez).
L’histoire c’est du n’importe quoi, elle sert à peine à relier les scènes entre elles (certains enchaînements sont improbables !) mais on s’en fout, ici le principal c’est de se divertir et ça marche. Nous avons droit à un bon gunfight wooien, un petit peu de catégorie III au début, du gambling et du comique, du comique, du comique !
Le casting est très fourni, CYF est impeccable comme souvent, il peut interpréter l’homme triste, heureux, cool (il faut le voir en petit loubard avec son blouson de cuir), énervé, psychopathe (avec des gros yeux), …avec une telle aisance. TLKF est incroyable il excelle en abruti, le point culminant étant sa transformation en GOG et la voix qu’il utilise. Montez fort le volume de votre télé et rigolez un bon coup ! Il y a également le garde du corps de CYF présent dans tous les GOG, son joueur adverse du premier épisode, Ko Shou Liang en vieux chef de Triad, le gamin karatéka de My Father is a Hero
et La Légende du Dragon Rouge, Elvis Tsui Kam-Kong dans un rôle habituel pour lui (gardien de prison). Le casting féminin n’est pas mal non plus avec Wu Chien-Lien (personnellement je la trouve plutôt banale …), Chingmy Yau (qui à part ses oreilles est trop bien) et la pauvre Cheung Man qui a droit au même sort (en pire) que dans l’épisode précédent. Bref que du monde connu.
Ici le mythe n’est pas brisé et toutes les photos du GOG sont de dos (contrairement à certains autres épisodes …). La réalisation n’a rien d’extraordinaire mais le tout est quand même bien filmé, de façon assez enlevée et efficace. Après un début plutôt triste et gore, le scénario commence à se détourner vers l’humour, le déclencheur étant la rencontre entre CYF et TLKF. Ensuite c’est du gros délire jusqu’à la fin.
Donc nous avons affaire là à une comédie comme HK sait les faire, bien grasse et lourde, mélangeant tous les genres ; mais ça marche tellement bien qu’on en redemande encore et toujours !
30 septembre 2001
par
Junta
Oui et non
Revoilà le vrai CYF, et le vrai Wong Jing également, la scène du château suffit à s'en persuader. Qu'y a-t-il à sauver: CYF bien-sûr la vrai classe, Tony Leung dans un genre plutôt "différent" et un vrai final. Dommage qu'il manque la tension dramatique du premier, et surtout une mise en scène digne d'un mauvais Wong Jing c'est pour dire.
Enfin, ça reste à voir rien que pour CYF.
18 novembre 2003
par
jeffy
Un film complètement idiot mais bien déjanté, où Chow Yun-Fat rayonne une fois de plus, entre gambling, action et comédie lourde
Après les intermèdes que constituaient les deux autres GoG (diminutif pour God Of Gamblers) avec Stephen Chow, voici le retour DU Ko Chun, Chow Yun-Fat dans un de ses grands rôles, diamant brut au milieu d'un film avec 10 de QI. Car oui, ce film est con. Combien d'incohérences et d'énormités dans ce scénario ? Mais vu le délire, personnellement ça me dérange pas.
Venons-y au scénario. Il reprend le schéma du GoG 1 : Ko Chun - plus Ko Chun - Ko Chun à nouveau. Cette fois-ci comme Chow Yun-Fat ne peut pas se recogner la tête, c'est une promesse à sa femme qui l'empêche d'être lui-même. Donc après une introduction avec une grosse scène d'action (oh oui GoGambler et GoGuns dans un gunfight !!! Rahhhh), le drame, mort de sa femme (avec une idée de niveau Category III pour la mort de son enfant, y a bien que dans des films Hong-Kongais qu'on verra ça...), Ko Chun n'est plus Ko Chun, cheveux en bataille, chemise au vent, année sabbatique.
Revenons sur les incohérences et autres débilités du scénario. Déjà, le pauvre Ko Chun n'a pas eu de bol, c'est le jour où GoGuns vient le voir que débarque son nouvel ennemi qui a tout son temps pour s'occuper de sa femme pendant que les deux hommes tirent des bouteilles dans le jardin... Ensuite, le scénario devient encore plus con et Chow Yun-Fat tombe, par hasard bien sûr, sur la belle Chingmy Yau dans un parc, qui se révèle être la fille du caïd patron de l'ennemi de Ko Chun. Les deux hommes sympathisent, mais des petits malfrats attaquent le bateau où ils résident et voilà Ko Chun avec sur les bras le gosse du caïd assassiné... Bon alors, vous m'excuserez, mais le caïd de la pègre qui se fait avoir par une troupe de guignols de la campagne, ça me fait rire. Le mec devrait être entouré de 80 gardes du corps... Je ne vais pas continuer, car le reste du scénario est plein de n'importe quoi comme ça.
Mais justement, c'est pour ça qu'on l'aime ce film. Parce ce que tant qu'à faire n'importe quoi, ils l'ont fait jusqu'au bout. La folle équipée sauvage Ko Chun - le gosse - Tony Leung en neuneu - Wu Chien Lien en beauté, c'est quelque chose de puissant... Déjà voir Tony dans un rôle comme ça, j'étais bidonné, pour moi c'est quand même l'Amant, ou le sabreur de Ashes of Time, ou le flic de The Victim... Ce mec sait avoir de la classe et de la présence, il ne parle pas beaucoup, il a de la carrure. Mais là, il remplace très avantageusement Andy Lau dans le rôle du gentil neuneu. Et lorsque Chow Yun-Fat le fait passer pour Ko Chun, quelle bidonnade, surtout sa voix...
Ensuite, le gosse est assez fort, autant en gueule qu'en kung-fu, Wu Chien Lien est toujours aussi magnifique et apporte la touche romantique du film, et les autres personnages secondaires sont assez sympathiques, du chef de la police complètement déjanté à Condor (le dérangé copain de Ling Ling Chat dans From Beijing With Love), en passant par Chingmy Yau en petite tenue comme d'habitude (mais y a de quoi... Ouch, Tony vous en dira des nouvelles).
Et bien sûr trone au milieu le roi Chow Yun-Fat, mythique dans son rôle à deux faces, passant du plus grand sérieux à sa légendaire coolitude trois fois par scène. Car c'est bien là que réside la force de ce film, il passe du délire le plus bas de plafond (comme Chow Yun-Fat brandissant son hachoir en disant "Et oui c'est moi" avec des yeux de psychopathe, en face de Wu Chien Lien et Tony Leung médusés d'entendre à la radio qu'ils ont à faire à un dangeureux criminel kidnappeur d'enfant...) au plus grand sérieux (le destin tragique de Ko Chun avec les femmes)
comme si de rien n'était... Chow Yun-Fat peut se permettre de faire le guignol en dansant comme un gamin avant qu'on comprenne qu'il a fui Wu Chien Lien parce qu'il se sentait tomber amoureux... Très étonnant, beaucoup plus que dans le premier film. Cependant, c'est la déconnade qui prédomine, et croyez moi que ça y va... Enfin, la belle Wu Chien Lien est toujours aussi naturelle et envoûtante, et elle se permet aussi de jouer la comédie pour un duo romantiquo-comiquo-dramatique des plus réussis avec Chow Yun-Fat.
Dommage que la réalisation de Wong Jing soit aussi banale, surtout qu'il y a des idées dans les scènes d'action, mais elles sont moyennement filmées. Mettez John Woo sur ces scènes et vous avez des passages mythiques (comme lorsque Ko Chun charge ses deux automatiques au vol...). Cependant, les deux scènes de fusillades sont assez sympathiques. Les scènes de gambling ne sont pas aussi bonnes que dans le premier film, mais on s'amuse quand même beaucoup, notamment avec Chingmy qui nous montre que les cartes ne sont pas un jeu de tout repos... Ne parlons pas de la roulette... Et lorsque Chow Yun-Fat se retrouve en costard, c'est quand même quelque chose. Il est assez fabuleux pour jouer toutes les expressions faciales possibles lorsqu'il découvre une carte, alors que tout le monde sait qu'il a un As...
Au final, le film est peut-être débile, mais il le revendique haut et fort avec un haut degré de délire, un beau casting, un grand Chow Yun-Fat et un mélange des genres réussi. J'adore !
Une comédie détruite par une réalisation inexistante!
Ce film c'est du n'importe quoi, ce qui est un bon point me direz-vous et je vous l'accorde, mais il est beaucoup trop fade. Surtout au niveau de la réalisation qui a rarement été aussi molle, le cadrage est lamentable est laisse une impressionnante sensation de vide qui ne cherche à aucun moment à mettre en valeur le jeu et les mimiques des acteurs et encore moins à exploité le potentiel comique des différentes scènes.
Moi qui est toujours cru que la réalisation était un élément mineur dans les comédies, Wong Jing me prouve le contraire car ici c'est son "baclage" qui anihile complètement ce film qui regorge pourtant de scènes a haut potentiels comiques.
En effet les acteurs donnent tous une prestation correcte, aussi bien CYF (irrésistible quand il immite un psychopate ou qu'il se prend pour Simon Tart!) que tony Leung (irrésistible aussi quand il se prend pour le dieu du jeu ou qu'il se camouffle en horloge!), les actrices sont très jolies (Ah! Wu Chien-Lien) et ont ne leur en demande pas plus de toutes façons.
Très bon point pour les seconds rôles qui sont complètement barés que se soit Condor/Simon Tart l'espion capitaliste amoureux du communisme qui nous fait grès d'un partage en live assez extraordinaire ou Le colonel Chinois (Elvis Tsui) qui est le seul à m'avoir réellement fait rire, il faut le voir complètement dans le cosmos avec ses lunettes de soleil dont l'étiquette n'est pas décrochée et qui se prend pour un garde du corps en mimant un flingue avec sa main!
Il y a aussi deux scènes d'actions/gunfight molles du genou (surtout la première, c'est pas parcequ'elle se passe en France qu'il faut nous faire des fusillade à la commissaire Moulin!) qui sont très oubliables. A noter un moment gore assez irréel où l'on découvre la femme du GOG éviscérée avec son foetus dans un bocal de formol!?! Avant de continuer gaiement dans un joyeux bordel qui caractérise bien se film! (Y a qu'à Hong Kong qu'on peut voir des trucs comme ça!)
J'ai oublié de parler du scénario mais c'est normal puisqu'il n'y en a pas!
Il est aussi dommage que les scènes de gambling soient aussi peut nombreuses et pas très réussies (mais bon, comparées au gunfight c'est des chef d'oeuvres!)
Donc si vous arrivez à passer outre une mise en scène à se tirer une balle et si vous aimez CYF alors vous passerez un bon moment car il faut bien avouer que ce film est un gros délire parsemé de scènes sympathiques:
-Un balançage de chat par la vitre d'une voiture.
-Une grosse concierge qui bourre dans le tas avec son shotgun en gueulant "bien fait pour ta gueule salot!".
-CYF se prenant une beigne par un mioche.
-Elvis Tsui mettre une mandale à sa femme.
-Une parodie du duel final de ouatic 2.
-Tony Leung ouvrant une bouteille de champ à sa façon!
-Et bien sur les inévitables pieds qui pus, nez qui saigne et femme énervée par ses ragnagna nécessaire à toute comédie HK qui se respecte (à noter au passage qu'il n'y a ni bouche qui rote ni cul qui pète! Un impardonnable oubli M. Wong Jing!)
-...
Aux manettes le prod/réal. Wong Jing (tout est dit !) pour un produit finalement assez divertissant quoiqu'un peu long ou LE Chow s'amuse et cabotine à loisir.
A voir pour se détendre.
03 février 2003
par
omnio
la daube du millénaire!!!
J'ai relativement apprécié le premier opus,l'humour et les gunfights, mais là j'irais bien connecter les neuronnes de Wong Jing.Ce type est fou!!C'est tellement con, autre,même pas drôle,ça passe d'une scène archi-dégueu ou Chow découvre sa femme assassiné,le foetus dans un bocal.Mais deux seconde après, il a le sourire le gars, il s'en fout.s'ensuit un gunfight aussi foireux qu' un Navarro,puis pleins de personnages aussi crétins les uns que les autres,n'écoutant que leurs conneries pour s'enfoncer dans des emmerdes.pendant ce temps, Chow s'en fout, il sourit et traverse tout ça avec nonchalance et à la fin y gagne.Reste un second gunfight assez bon mais c'est trop tard, c'en est trop,mes limites sont explosés...rendez-moi Jean Marie poire pour m'en remettre en douceur....aaaaaah.............
Pour une fois, un Wong Jing valable en grande partie grâce à la présence d'un Chow Yun Fat, cette fois, dans un rôle psychotique qui lui va à ravir.
Peut-etre legerement mieux encore que le premier!
Un grand film sur le renoncement
God of gamblers' return est totalement anecdotique, insignifiant, ne serait ce qu'à de rares instants où le film convoque sa filiation au mythe original. Dans ces moments là, le jeu de la représentation atteint son paroxysme comme aveu d'une totale impuissance, et d'une impossibilité de construire du neuf sur une forme à peine créee que déja épuisée. Parodie de parodie que Wong Jing en adepte du surlignage orchestre à coups de grand angles sur un Chow Yun Fat jouant de son propre rôle, avec le plus grand sérieux et la plus grande vacuité.
Bancal
Bizarre. Yun fat est parfait, les scènes d'action sont bonnes mais l'humour et les situations décalées gâchent le film. Du Wong jing quoi !
avec wong jing il faut s'attendre a tout
film bizarre qui nous montre des scenes grotesques et quelques scenes parfaite (gunfight, des cartes meurtriere, je savais pas qu'on pouvait egorger un etre humain avec une carte) du grand chow yun fat et wong jing qui souffle du chaud et du froid. jeff
Va filmer ! Hé, tâcheron !
Wong Jing est un acrobate manchot, il tente des choses qu'il est certain de rater, il est également un marchand de tapis qui tente de faire croire que la paillasse qu'il veut nous vendre a été brodé main, il est pourtant parfois un réalisateur talentueux... !!! ... dans la mesure où il sait rendre intéressante une histoire tordue de joueur de casinos qui vient de perdre la femme de sa vie mais s'en remet très vite grâce au jeu ! Tout ça n'est qu'anecdotique, car on est prévenu sur le fait que c'est du Wong Jing, donc que l'auteurisme sera forcément axé sur la thématique de l'oxydation ou de la réanimation de poisson rouge pipetant... n'importe quoi celui-là !
Ni aussi réussi ni aussi culte que le 1er, mais toujours divertissant.
Je n'ai pas vu les épisodes avec Stephen Chow préférant priviligier ce qui est la vraie suite du formidable God of Gamblers de 1989. Ca se regarde toujours aussi bien mais c'est tout de même pas mal en déça du premier : scénario moins bon (voir la fin complêtement nawak où tout à l'air d'aller pour le mieux), les (rares) parties de cartes nettement moins bien gérées, certains gags sont hallucinants de nullité (faut être prévenu)... Sinon, c'est très divertissement (action à gogo (dont une scène copiant
Le Syndicat du Crime II version gros nanar), séquences variées, humour portnawak (à noter les quelques dialogues doublés en français qui sont hilarants et valent le coup d'oeil !). Bien sûr, n'oublions pas les acteurs (l'immense Chow Yun-Fat, et également Tony Leung Ka-Fai ainsi que deux actrices très mignones). Alors ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est le genre de divertissement HK qu'on adore regarder.
faites vos jeux
Ouais c'est cool ce film! Chow yun fat toujours aussi classe et sur de lui!
Un vrai bonheur
De belles filles , un scénario délirants , des reférences
cinématographique ,du gambling spectaculaire et chow tjs classe. Moins culte que le 1er mais plus réussi.
Une suite qui se laisse regarder avec plaisir mais dont la qualité des scènes d'actions est bien inférieure au premier