Naissance d’un genre.
Wong Jing a la fâcheuse habitude de faire des films sur les tendances à la mode, et d’y rajouter sa « patte », c’est à dire beaucoup d’humour gras et bas de plafond (moi j’aime ça, mais ce n'est pas le cas de tout le monde…).
Pour ce film, même s’il a repris des éléments commerciaux il y a introduit un sujet nouveau : le jeu, et il nous fait découvrir pas moins que le Dieu du Jeu. CYF (Chow Yun-Fat) campe ce Dieu, et ceci plutôt bien. Il a la classe avec ses cheveux gominés, toujours bien habillé et sa bague de jade. Les seconds rôles tiennent aussi la route : Andy Lau en petit malfrat qui admire le GOG (God of Gamblers), Joey Wong qui fait sa copine,… (ils sont presque tous connus).
Le film se décompose en 3 parties, tout d’abord nous découvrons le GOG, son entourage, différents enjeux, … Puis arrive la première rupture, CYF perd le mémoire après un choc et se retrouve avec un QI d’un enfant de 5 ans. Puis vers la fin il retrouve la mémoire et redevient le GOG, ainsi il pourra se venger de tout le mal qu’on lui a fait.
Beaucoup critiquent cette seconde partie qui est ponctuée de pas mal d’humour mais également de scènes tristes, je l’ai bien aimé car elle enlève du sérieux au film et CYF en gamin est attendrissant. Faut-il préciser que ce film est un joyeux fourre-tout : des scènes de gambling (accrochantes), de délire (CYF avec 10 de QI), d’émotion (lorsque CYF est abandonné par Andy ou le triste destin de sa femme), de gunfight (dans un parking),…
La réalisation n’a rien d’extraordinaire mais chaque entrée du GOG est bien mise en valeur par une musique appropriée et divers ralentis. Rien d’exceptionnel tout de même.
On peut donc dire que si ce film est bon c’est surtout (exclusivement ?) grâce à son acteur principal (CYF) qui nous fait l’étendue de son jeu d’acteur, ainsi que pour son histoire, qui même si elle n’est pas très originale mélange plein de genres (en créant le gambling au passage), et la sauce prend !
30 septembre 2001
par
Junta
succès merité
Si on excepte une certaine molesse vers le milieu du film, le reste est du meilleur cru, surtout grace au talent de CYF. Par contre Andy Lau était encore un peu "court" à l'époque. A voir aussi pour apprécier l'évolution de son jeu jusqu'à aujourd'hui.
24 février 2003
par
jeffy
Bague en jade et chocolat...
God Of Gamblers est un des films préférés des hong-kongais. En effet, quand on connait l'attraction populaire pour le jeu qui régne là-bas, ajoutant à cela que Chow Yun-Fat est un monument historique local, on ne peut que comprendre pourquoi.
Car même si le scénario est indéniablement ingénieux, que les seconds rôles sont des plus amusants et que la musique est une des plus cultes dans le cinéma HK, c'est bel et bien Chow Yun-Fat et son charisme inégalable qui font le succés
du film.
L'histoire est celle de Ko-Chun alias To San (le dieu du jeu) qui comme son surnom l'indique, est connu dans le monde entier comme étant le joueur le plus infaillible, quel que soit le jeu.
Seulement un jour, il tombe dans un piège tendu pour un autre par To-Jai (traduit knife donc couteau dans les sous-titres mais je pense que plutôt que du To utilisé pour le mot couteau, il s'agit du même To que pour To San, à savoir "jeu",
traduisez donc "l'enfant joeur" ou "petit joueur"), un jeune brigand qui tente de faire du jeu, son gagne-pain.
Dans l'accident, Ko-Chun perd la mémoire et se retrouve à l'âge mental d'un enfant, ce dont va profiter To-Jai (Andy Lau Tak-Wah) voyant déja son talent naturel pour les jeux, ignorant pourtant qu'il est le légendaire To San.
Il existe 4 suites à ce film, toutes réalisées par Wong Jing. Plutôt que de se cantonner à une suite ou même à une trilogie, ce dernier, malin comme un singe, à réussi à faire à partir d'un seul film, deux trilogies, partageant certes le premier épisode, à savoir celui-ci, mais possédant néanmoins chacune leur intérêt.
En effet, flairant le gros succés après la sortie de God Of Gamblers, il réalise l'année suivante God Of Gamblers 2, dans lequel il met en scène la vie de To-Jai (Andy Lau), baptisé depuis King Of Gamblers, après ses aventures avec To San, avec toutefois un nouveau personnage à ses basques : To-Sing (Stephen Chow Sing-Chi) et ses pouvoirs foireux.
L'année suivante il réalise le troisième et dernier épisode de cette première trilogie avec God Of Gamblers 3 : Back To Shanghai dans lequel on ne retrouve plus que Stephen Chow, baptisé Saint Of Gamblers et propulsé dans le Shanghai des années 30....!
Ce n'est que trois ans après ce dernier soit cinq ans après le premier épisode, que Wong Jing réalise la vraie suite : God Of Gamblers' Return dans lequel To-San (Chow Yun-Fat) revient lui-même dans une suite pas extraordinaire mais qui vaut le coup d'oeil.
Puis deux ans après, il réalise l'épisode final de cette deuxième trilogie : God Of Gamblers 3 : The Early Stage dans lequel Leon Lai-Ming incarne le jeune To-San, puisque il s'agit d'un prequel.
Andy Lau est loin d'atteindre un niveau de jeu extraordinaire mais fait tout de même preuve d'une simplicité et d'un sens de la dérision qui servent le personnage.
Chow Yun-Fat est donc impeccable, et montre encore une fois qu'il est plus qu'un grand acteur. En effet, on peut même le trouver juste techniquement dans certaine scènes, mais sans jamais perdre cette aisance naturelle et cette désinvolture.
Tout comme le dit Francois, Chow Yun-Fat est To San tout comme il est Mark puis Ken dans les A Better Tomorrow pour la simple et bonne raison que dans presque tout ses rôles il sait laisser aller cette attitude et cette énergie qui le rend aussi convaincant avec de la colle dans les cheveux et une bague en jade des plus importantes au doigt que tout debraillé avec un QI aussi élevé que le nombre de cartes dans un jeu et une boulimie du chocolat.
En Bref, au-dela du fait que ce film fit date et lanca une énorme vague de films de gambling jusqu'à il y a encore récemment, l'aura d'un Chow Yun-Fat à la classe infroissable, la malice d'un Andy Lau débutant, une musique excellente, quelques bonnes scènes d'action et surtout des scènes de jeux très prenantes font de God Of Gamblers un film incontournable.
Un des meilleurs Wong Jing, habile mélange de comédie, polar et gambling, où Chow Yun Fat passe du coq à l'âne avec une grande facilité
Très très gros succès à Hong-Kong, Les Dieux du Jeu doit beaucoup à la performance de Chow Yun-Fat, assez terrible en dieu des cartes ou en débile mental chocolatophile. Le scénario est assez neuneu (normal c'est du Wong Jing), les autres acteurs n'ont pas grand chose à dire (Andy Lau n'a rien d'un Robert de Niro il faut dire...). Le plus important dans ce film reste tout de même la naissance d'un genre.
Wong Jing ne fait pas que repomper les gros succès ou servir du catégorie III, il peut aussi inventer quelque chose. C'est chose faite avec ce film et le genre du film de "Gamblers". La première scène est à ce titre assez mythique, avec un Chow Yun-Fat impérial. Le milieu du film repasse sur le réglage "comédie neuneu", avec néanmoins quelques scènes sympas. Puis de temps en temps Chow Yun-Fat retrouve la mémoire et nous sert même son plat préféré, le double automatique servi très chaud. Comment un film où on le retrouve dans ce genre de fusillade peut-il être mauvais ? Ce n'est pas possible, nous sommes bien d'accord.
Les scènes d'action, même si peu nombreuses, sont assez réussies, notamment grâce au garde du corps de Ko Chun, gentil garçon. On prend plaisir à retrouver quelques sales gueules du cinéma de Hong-Kong, ainsi que la jolie Joey Wongpour charmer
la gente masculine (obligatoire dans un Wong Jing). La fin du film voit le retour des scènes de Gambling, avec un ton plus sérieux et surtout un CYF à nouveau impérial. Ce mélange des genres fait également la force du film, et reste assez unique en son genre. Les scènes d'action sont violentes, les scènes dramatiques très mélos, les scènes de gambling très intenses. C'est un joyeux melting-pot.
N'oublions pas la musique de Lowell Lo, fort sympathique comme souvent chez ce très bon compositeur (The Killer et Prison on Fire notamment) et un Andy Lau qui cabotine plus que jamais. Ng Man-Tat et Shing Fui-On s'en donne aussi à coeur joie. La réalisation de Wong Jing est du même niveau : bien mais pas top. On apprécie tout de même pas mal les ralentis lors des arrivées du Dieu Du Jeu et certains plans très réussis.
Au final, certains scènes sont assez jubilatoires, et même si le milieu du film est plus banal, l'ensemble vaut largement le détour, surtout grâce au style inimitable de CYF, mélange de sérieux/comique qui fait tout le style du film. Yun-Fat EST Ko Chun, le dieu du jeu.
Sacré Chow Yun Fat !
Même si je ne porte pas spécialement Wong Jing dans mon cœur, force est de reconnaître ici qu’il a su utiliser son sens du grotesque et de la dérision au service d’un grand acteur, le dénommé Chow Yun Fat, révélé aussi bien en homme d’affaires gominé sûr de lui et irrésistible qu’en débile profond décoiffé qui passe son temps à manger du chocolat et à rire bêtement. Wong Jing s’amuse même avec un culot monstre à détruire son image de beau gosse fatal acquis grâce à des films comme A better tomorrow en le faisant glisser sur une pente boueuse afin qu’il se rétame le portrait sévère, avant que 3 jeunes gens maladroits ne parachèvent le travail en le laissant tomber face contre terre comme un vulgaire sac de sable.
Au cours d’un film en 3 actes, les morceaux de bravoure cartophiles succèdent aux moments de comédie parfois drôle, parfois moins, pour un plaisir global indéniable. Yun-Fat est au centre d’un film dont la réussite lui doit beaucoup, même si ses partenaires, tous relégués au rang de seconds rôles, ne déméritent pas ; on reconnaîtra quelques gueules célèbres du cinéma HK, de Andy Lau à Ng Man-Tat en passant par Joey Wong . Bref, Les dieux du jeu est un divertissement tout à fait correct à l’origine de 4 suites.
Wong Jing au top !!!
Certains vous diront que c'est "Casino raiders", d'autres vous diront que c'est "God of gamblers" qui a lancé la mode des films de jeux. Dur de savoir mais en tout cas ce qui est sur c'est que toutes les parodies (en particulier Chow Sing-chi) ou les dérivés lorgnent plutôt du coté de "God of gamblers": coupe au gel, ralentis... Ce film a en effet tout pour plaire.
D'abord un casting de choc: Chow Yun-fat, Andy Lau Tak-wah, Wang Tsu-hsien, Cheung Man-cheuk, les méchants habituels Shing Fui-on, Ng Man-tat et j'en passe. On y ressent ensuite l'envie de Wong Jing de satisfaire tout le monde. Tous les ingrédients du film hong-kongais y sont réunis: comédie, action, violence, romantisme... Wong Jing passe de l'un à l'autre avec une aisance déconcertante et ce pour notre plus grand plaisir. Le gunfight dans le parking est vraiment jubilatoire, le film vaut d'ailleurs le détour rien que pour ça. Quand à Chow Yun-fat, si besoin en était, il confirme ses talents d'acteur et Wong Jing ne pouvait pas faire mieux ressortir son charisme.
Un MUST !!!
Un des meilleurs films de Wong jing avec un Chow Yun Fat au top de sa classe et une musique entrainante. La naissance d'un genre et un film typiquement hongkongais par ses nombreux changements de ton.
Un classique du divertissement HK
Il y a de tout dans ce film : de l'action, de la comédie, du suspense, de la classe,... c'est très diversifié, il se passe pleins de trucs et l'ambiance est géniale. Wong Jing ne se concentre pas sur l'humour débile mais bien sur l'aventure, c'est pour ça que c'est un classique.
Chow Yun Fat en dieu du jeu: encore un rôle culte
Même si on peut détester le milieu du film, où Chow Yun Fat joue un débile mental et où l'humour est parfois lourd, Le reste du film est particulièrement jouissif. Le rôle du dieu du jeu est en effet parfaitement taillé pour lui. La réalisation de Wong Jing n'est pas en reste et donne encore plus de classe au film (voir le ralenti à la fin où CYF débarque dans le bateau). Les scènes de gambling sont époustouflantes, notamment au début, avec le mah-jong ou après, quand CYF bat des cartes. Quand aux gunfights, il y en a peu mais ils sont très agréables à voir (par exemple quand le garde du corps sauve le bébé). Dommage cependant que CYF se transforme en gamin, je trouve que ca débilise trop le film (ca reste malgré tout un Wong Jing)
14 janvier 2001
par
Khanh
Un divertissement de premier ordre...
Les jeux de hasards sont populaires à Hong Kong, c'est un fait. A tel point qu'est né le « gambling movie ». Véritable sous genre cinématographique, ces films sont portés sur le goût du jeu, l'attrait du jeu, l'enjeu du jeu. Mais si le genre en lui même n'est pas nouveau, il faudra attendre le début des années 1990 pour le voir eclater à profusion, donnant lieu à un nombre incalculable de films du genre. Cette vague sera dûe à Wong Jing et à son God of Gamblers, premier opus mythique d'une longue saga composée de suites, de suites alternatives, de spins off, et j'en passe.
Ko Chun est le « god of gambler », un dieu du jeu, ne perdant jamais une partie, qu'il s'agisse de cartes, de dés, ou de n'importe quoi d'autre. Lorsque l'une de ses connaissances lui demande de défier un joueur redoutable (et tricheur), Chan, le dieu du jeu accepte sans hésiter. Surviens alors un accident qui le rendra partiellement amnésique, le faisant retomber à une mentalité de presque enfant. Recueilli par un malfrat un peu loser, ce dernier se servira de la faiblesse du dieu du jeu pour gagner de l'argent via son talent, qu'il a malgré tout conservé.
Divertissement sera ici le mot d'ordre du film. On comprend bien aisément qu'un film centré uniquement sur le jeu ne puisse pas conserver son interêt sur deux heures, ainsi c'est un véritable fourre tout, un joyeux n'importe quoi qui servira de péripéties entre deux scenes de l'intrigue princpipale, ici les cartes. On passera donc du comique au drame, du drame à l'action, de l'action au sentiment, sans jamais que l'un de ces genres ne soit spécialement prédominant, ou prédominé. Chacun y trouvera son compte, qu'il s'agisse de gunfight, de cascades (mention spéciale à Andy Lau et à sa scene de poursuite dans les échafaudages.), ou encore de situations burlesques, le réalisateur fait feu de tout bois et réussit à accrocher le spectateur sur toute sa durée sans trop de mal, tant il (le film) se révèlera attachant sous bien des aspects. De par son ambiance musicale, d'abord, excellente en tout point et ponctuée par le theme du film, absolument culte, propre aux scenes de jeu. De par son casting ensuite, semblant s'être finalement lui aussi pas mal amusé durant le tournage, composé de noms tels que Joey Wong Tsu Hsien, de la très belle Sharla Cheung Man, de l'excellent Andy Lau, et surtout du mythique Chow Yun Fat, qui ajoute ici par son rôle de god of gambler un personnage mythique de plus à son portrait. Le voir ainsi, cheveux gominés et smoking sur mesure, manier cartes et dés avec une aisance et un naturel aussi élégant qu'effroyable est un plaisir de chaque seconde, et sa prestance dans cette tenue n'ayant d'égal que sa prestation d'amnésique retombé en enfance, tantôt drôle, tantôt touchant, tantôt exaspérant, mais toujours divertissant.
Un gambling movie ET un divertissement de premier ordre donc une pierre d'angle pour un genre si attaché à son pays, se plaçant bien au dessus du lot passé et futur de ses semblables par son casting magistral, se mise en scene diversifiée mais pourtant cohérente, et sa réalisation sans réelle autre prétention que celle d'amuser. Mythique.
Casino royale...
God of gamblers (les dieux du jeu) est une oeuvre originale et ludique qui redefinit le concept de gambling au cinema deja introduit par d'autres films plus ou moins reussis ("l'arnaqueur","le kid de cinccinati" ou a HK "un homme nommé tigre").
Avec son rythme dementiel et ces morceaux de bravoure hors du commun, god of gamblers est un film qu'on regarde avec beaucoup de plaisir.
Chow Yun fat interprete un...un...dieu du jeu! bravo! a l'instar du personnage de Robert De Niro dans "Casino" de Scorsese (dont la realisation est anterieure) qui connait sur le bout des doigts tous les jeux possibles et imaginables.
Le scenario imprévisible est sympathique et renforce l'aspect ludique.
L'atmosphère est vraiment attachante avec ses salles de jeux clandestines entre amis, espace cerné de journaliste ou yacht luxueux.
Sans oublier quelques passages comiques (plus ou moins lourds) ainsi que quelques scènes d'action assez violentes et dynamiques.
Un classique.
film a 2 visages
wong jing ose tout et chow yun fat est grandiose, la premiere partie du film est serieuse avec une partie de mah-jong comme on en a jamais vu, puis cyf deviens amnésique suite a une chute et la on assiste a des scenes un peu lourdes. la derniere partie du film est génial quand ko chun (cyf)retrouve tous ces moyens. j'ai bien aimé malgré une certaine longueur dans quelques scenes.
11 décembre 2001
par
jeff
Images et tremblements.
De Wong Jing, il suffit de ne retenir qu'une chose: qu'au milieu de la dépression généralisée qui écartèle la nostalgie des images dans des espaces toujours plus rares, il n'y aura jamais que sa prolixité pour rappeler les Dwan, les Niblo, les Fitzmaurice, voire les Feuillade, tous ces auteurs de la série, du succès et de la recette ; tous ces "faiseurs" d'images hanté par le souvenir d'une scène qu'il n'auront jamais. Le cinéma, pensent-ils, c'est du théatre. Avec Wong Jing, metteur en scène grotesque dont le portrait avide rappelle le juif Shylock du Marchand de Venise, vit encore le souvenir d'un régime de l'image branlant et asservi à un système qui n'a pas encore découvert l'autisme bressonnien du "cinématographe". Alors, pour cela, et en ne filmant que comme s'il ne s'agissait jamais, pour toute image, que de vivre à la télévision, que d'épuiser le régime de série qui lui est quintessentiel, Wong Jing est peut-être le plus grand cinéaste d'une industrie qui ne s'est jamais pensée comme autrement que telle. A l'instar du Hollywood des années 20, dernière grande usine à rêve d'un occident défait.
UN FILM CORRECT
Un film sympa. A voir pour un duo CYF/LAU excellent.
The Killer in the casino...
Un agréable cocktail de genres concocté avec maîtrise par Wong Jing !!!! Et oui, il est capable de bien faire quand ses considérations sont autres que purement commerciales, il est quand même un ancien scénariste très habile (voir l'immense Prodigal Son. Chow Yun Fat est toujours aussi classieux, même lorsqu'il tombe sur la tête, Andy Lau est bien...
Chow Yun Fat est trop classe
Vraiment, quand on voit ce film, on a qu'une idée dans la tete, la classe. Et ce, malgré la période "chocolat", destinée visiblement a poursuivre l'intrigue et a sauver des scénaristes en panne d'idées. Et oui, on arrive a oublier les cotés cheap du ciné de HK, de par la présence de cette légende, Chow Yun Fat. Etre, dans tous ces films, définitivement a part. Grace, élégance dans le cadre qui le sublime, et particulièrement dans le film, qui, a coups de gros plans, ralentis et travelling, nous procure ce sentiment de sublime kantien. Un sentiment réitéré dans a better tomorrow, the killer et cie. Chow est un etre transcendental, un dieu...
un joyeux bordel !
ça passe du coq à l'âne, chow cabotine à mort, wong jing quoi ! le film reste divertissant mais est un poil trop long pour maintenir l'attention.
18 octobre 2002
par
omnio
Sympathique mais bien trop long.
Etant donné la réputation de film culte, je m'attendais à un divertissement de très haut niveau. Et si quelques scènes sont mémorables, force est de constater que la partie où Chow est amnésique, extrêmement longue, plombe grandement le film.
Vraiment décourageante, cette partie est malheureusement plus importante que les autres. Il y a un véritable déséquilibre dans ce film, dont le rythme en dent de scie peut rebuter. Heureusement, Chow yun fat arrive à rendre n'importe quel personnage magique (passé 1986 disons). Et là où tout autre que lui aurait été ridicule, il réussit à faire sourire et à se montrer émouvant.
Andy Lau, encore débutant, est sympathique, mais un peu fade (on pourrait comparer son jeu à delui de kaneshiro, sauf que ce dernier a commencé par bien jour pour devenir fade et que c'est l'inverse pour Andy). Joey wang fait ce qu'elle peut avec un rôle de potiche, et on a le plaisir de retrouver Ng Man tat.
Peu d'action, mais de bonne qualité, la première et la dernière partie sont très entrainantes. Sans le milieu du film et avec un meilleur scénario, on l'aurait eu notre film culte. Reste un bon divertissement, qui possède quelques passages jouissifs.
Gambling, blood, slapstick & chocolate
Fourre-tout alerte et jouissif dans lequel comédie grasse, action, violence et sentimentalité s'enchevêtrent sans réel encombre. On ne sait donc trop si le clou du film réside dans ses scènes de jeu – amusantes et adroitement filmées –, dans ses quelques gros gunfights à la John Woo – moins de virtuosité dans la mise en images mais tout autant de fureur et d'hémoglobine –, dans la performance pittoresque d'un Chow Yun-Fat qui passe avec une aisance déconcertante du gambler ultra-charismatique au bouffon de service ou encore dans certaines plages mélodramatiques du plus bel effet. Quoi qu'il en soit, derrière sa valeur historique qui le consacre comme l'avènement de tout un genre, ce God of Gamblers dépourvu de temps morts et délicieusement kitsch se suit dans une douce sensation de plaisir coupable. Avec en prime les trognes incontournables de Ng Man-Tat et Shing Fui-On et une BO fort sympathique signée Lowell Lo.
C'est pas le meilleur de la série
Un peu de gambling, un peu d'action, et ... ah oui, un peu de scénario (très très peu); un type qui ne perd jamais aux jeux se cogne la tête et oublie tout.
Pas très original et des acteurs pas top (surtout Charle Heung très mauvais). Sinon ça se regarde sans trop d'ennuis.
Culte mais décousu
LE film qui a posé le base du genre .Cependant le film
se plante pendant une bonne demi-heure au milieu .
Chow yun fat montre une fois de plus sa polyvalence et sa classe . A visionner pour comprendre les autres GOG et surtout allez voir après God of gambler returns !
Sympa...
God of glamblers est un film qui se laisse regarder sans déplaisir, même si la deuxième moitié du film s'étire en longueur.
J'ai bien aimé la façon dont est filmée la première scène de gamling, où l'on peut voir toute la puissance et l'aisance de Ko Chun.
Les scènes d'actions tiennent la route, d'ailleur la scène de l'échafaudage en bambou est pas mal du tout.
En se qui concerne l'aspect comédie, on plus tendance à sourire qu'à rire vraiment.
Un film à voir une fois.
Edit: après avoir vu la sequelle j'ai remonté un peu la note de celui la (2 à l'origine)
ce film est consternant!!
comment peut on trouver ca bien??
ce film est hillarant....c'est tellement nul!!
on mélange les genre mais on arrive au final a une bouffonnerie asiat' vaguement drole par moment.
mal joué(chow yun fat....),réalisé avec les pieds,ce film est a voir,pour se marrer et se dire qu'un tel navet a été fait!!!
et dire que c'est la naissance d'un "genre"....
a prendre au 520eme degré