Certains Ring-like sont très moyens. Ghost Train lui, est juste mauvais.
Il est des films qu'on ne regrettera pas d'oublier après les avoir vus. Ghost Train fait indéniablement partie de cette catégorie, il pourrait même lui servir d'étalomètre. Pourtant le film avait de bons arguments : un des scénaristes attitrés de Kiyoshi Kurosawa aux commandes et le rôle principal confié à la beautiful Erika Sawajiri qui m'avait agréablement surpris dans Shinobi. Eh bien l'un comme l'autre semblent avoir râté le coche. La mise en scène ressemble plus à un téléfilm qu'autre chose, avec ses plans téléphonés voire grotesques, ses cadrages limite foireux et une mollesse dans le mouvement, quelque chose de pas croyable. Takeshi Furusawa n'est simplement pas bon à la réalisation, point barre. Ce qui étonne plus c'est que le scénario, qui est pourtant son domaine de prédilection, ne brille pas non plus par sa virtuosité. Encore un fantome chevelu qui cherche à maudire ce qui passe à sa portée. Et même si un point de l'histoire semblait intéressant sur la fin, si c'est pour ne jamais le développer, il aurait mieux valu s'abstenir. Et le casting dans tout ça, me direz-vous, arrive-t-il à sauver les meubles ? Pas une seule seconde ! Les acteurs sont incroyablement mauvais, bien plus qu'à leur habitude pour ceux que je connaissais déjà. C'est à se demander si le climat de nullité entourant le film ne les avait pas atteints pendant le tournage.
Certains Ring-like sont très moyens. Ghost Train lui, est juste mauvais.
Le dernier métro
L'impressionnant trailer au dernier Marché du Film et de Cannes et le fait, que l'un des plus prolifiques (et meilleurs) scénaristes des films de Kiyoshi Kurosawa se trouve pour la première fois à la réalisation d'un long-métrage ait de quoi exciter els pauvres neurones, fatigués – mais FATIGUES – devant les nombreux films d'horreurs asiatiques à nous déferler dessus…Et voilà que la déception est de taille!
Non seulement le fantôme est une nouvelle fois une femme aux longs cheveux noirs et sales, mais l'intrigue s'écoule au rythme d'escargot et n'avance qu'à coup de rebondissements franchement…tirés par les cheveux. Arrive la fin…une fin ri-di-cule pour éclaircir le mystère; et la scène, si impressionnante dans le trailer promotionnel, qui montrait des milliers d'êtres démoniaques ramper rapidement le long des couloirs sombres du métro tokyoïte. Ben voilà, ils rampent toujours, mais au ralenti et se faisant lamentablement écrabouiller par un train filmé en accéléré…
Un film, dont la copie originale serait à faire perdre dans les réseaux souterrains – pour ne plus jamais être retrouvée…pour le Bien de l'humanité!