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Gemini

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.2/5

vos avis

29 critiques: 3.55/5

visiteurnote
White Snake 3.25
750XX 3.5
Bastian Meiresonne 3.5
chronofixer 3
Daimajin 2
Dooliblog 4.25
Flichtenbloden 3.75
Gaor 4
geez 3.25
Hojo 3.25
Illitch Dillinger 3.25
Izzy 4.5
jeff_strike 1.5
jeremiebarilone 2
JoHell 4.25
kassim al soja 3.75
KrazyMeer 3
lo sam pao 4
Oh Dae-soo 4
omnio 5
Pikul 4
Rage_against_the_machine 3.25
Samehada 4
Scalp 3.75
Secret Tears 3.25
seijûrô hiko 4.5
Sifu Tetsuo 3.5
TsimShaTsui 3.75
yansan 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Mauvais esprit

9 ans - et trois films - ont passé depuis son premier film de commande "Hiroku"; TSUKAMOTO est prêt pour accepter un nouveau film de commande. Assagi et plus expérimenté, le tournage n'en sera finalement pas de tout repos : initialement prévu comme un moyen-métrage tourné en 16 mm, le film est finalement co-produit par la Toho, qui demande (pour un même budget) un film de plus d'une heure tourné en 35 mm. Un véritable défi pour un TSUKAMOTO plus habitué à prendre son temps et à ne pas être trop soucieux de son budget - souvent dépassé sur ses productions indépendantes. Si son précédent film de commande semblait largement s'inspirer de réalisateurs connus américains, cette fois TSUKAMOTO cite ses références japonaises. Oshima ("L'Empire du plaisir" avec l'histoire et l'esthétique du puits), KUROSAWA ("Duel Silencieux" et "Barberousse" pour le côté médical), mais principalement IMAMURA. Un plan d'ouverture difficilement soutenable rend un hommage direct à l'univers d'IMAMURA par le biais d'une carcasse d'animal dévoré par des rats. Thématique développée à maintes reprises dans l'univers de l'illustre modèle (notamment son "Ballade de Narayama", où les animaux jouent un rôle primordial), les rats sont évidemment caractéristiques de la population des "taudis" à venir. IMAMURA toujours par la représentation extrême de la "masse populaire" de "pouilleux" et par les scènes de chants et de danse. Pour représenter le quartier des taudis, TSUKAMOTO ne va pas de main morte. Sans doute pour évoquer la représentation caricaturale du docteur, il accentue la représentation à l'extrême, en faisant de ces habitants de véritables punks, aux haillons fantaisistes et des tronches incroyables. Tellement grossier, que ça en devient amusant. Il ne s'arrête pourtant pas là : tout le début du film baigne dans une ambiance toute particulière, où personnages, situations et décors semblent tous droits sortis d'un cauchemar éveillé à la Lynch; de même pour les costumes "anti-lèpre", belle invention visuelle, mais semblant tout droit sorti d'un roman steampunk. En cela, TSUKAMOTO réussit à préserver l'univers très particulier de l'auteur RANPO; en revanche, il n'arrive à tenir al tension de l'intrigue pendant toute la durée du film. Bizarrement, la seconde partie s'être inutilement en longueur, malgré la durée limitée du film. Une fois la dualité (métaphorique) des frères jumeaux accomplie, TSUKAMOTO ne sait plus très bien quoi raconter. Or il aurait justement intéressant d'accentuer davantage l'accaparition du frère jumeau dans un milieu à l'opposé du sien. Il n'empêche, que TSUKAMOTO franchit un nouveau pas essentiel dans sa propre formation de metteur en scène et réussit brillamment à faire concorder académisme avec son propre univers plus farfelu. "Gemini" constituera également une étape charnière pour son oeuvre à venir, "Snake of June" constituant finalement la concrétisation d'un film érotique tant rêvé et l'exploration de nouveaux thèmes obsessionnels du réalisateur.

25 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


Envoûtant

Second film de commande de Tsukamoto après Hiruko, Gemini lui est bien supérieur il faut l'avouer. Le réalisateur a atteint une certaine maturité avec ce film. La photographie est superbe, tout comme la musique.

19 mars 2004
par Flichtenbloden


Des images d'une beauté insolente. Une bande originale monumentale (peut-il en être autrement avec Ishikawa ?). Des scènes toutes plus saisissantes les unes que les autres. Une interprétation quasi-parfaite. Une ambiance unique. Une histoire originale. Tsukamoto s'affirme comme l'un des meilleurs réals jap du moment.

16 juillet 2002
par Gaor


un film surprenant

En regardant ce film il ne m'a pas fallu plus de quelques minutes pour remarquer qu'il rompait totalement avec le sens commun...La caméra est fulgurante et bouge beaucoup, la bande son est nerveuse (ça agresse, ça grince, et c'est fort), le décor et les personnages sont d'un autre monde...ils font presque flipper!!!Le tout sent une odeur pouilleuse et surnaturelle...Une ambiance unique qui mérite à elle seule la vision du film! Sinon, l'intrigue est plutot bien construite et le scénario surprenant de part ses rebondissements (appretez vous à sursauter!).

09 juin 2001
par kassim al soja


excellent

bon moi c 'est tout le contraire de ghost dog lol,le debut m'a paru clair comme de l'eau de roche et quelque temps apres l'arrivée du jumeau quand les flash back arrive je comprend pu rien surtout à la fin ,j'ai cru que rin avais rever en fait pis les dernieres images ont detrompé mon impression et au final j'ai rien capter.je vais rematter ça rapidement. pourquoi une si bonne note me dirai vous,juste car quoique je comprenne dans ce film il est terriblement tsukamotesque même si c'est un film de commande,donc filmé ultra speed en effet ,musique opressante à souhait et histoire genial(ement complexe)

09 février 2003
par seijûrô hiko


Dans une autre dimension

Un peu moins trash que les précedents films de Tsukamoto avec une réalisation plus carrée (film de commande oblige), Gemini reste un film bien barré et parfaitement bien maitrisé (le film regorge de plans magnifiques) avec une ambiance malsaine et belle à la fois. Les acteurs aussi sont remarquables. Au fond, Tsukamoto semble être quelqu'un de vraiment torturé.

26 août 2007
par Sifu Tetsuo


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