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Garuda di dadaku

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Bastian Meiresonne 3


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Petit deviendra grand

Il est difficilement imaginable, à quel point les indonésiens se passionnent pour le foot. Entre fébrilité excessive pour leur propre championnat (la plupart des supporters endurcis des principaux clubs indonésiens peuvent facilement s'apparenter à des véritables hooligans à défendre leur passion pour leur club favori à coups de poings) et retransmission dans le plus petit bouis-bouis des championnats anglais, espagnols et italiens (la France brille par son absence et prouve une nouvelle fois cette sacro-sainte fierté à attendre que les choses arrivent à soi, plutôt qu'à les bousculer), le foot est omniprésent dans le quotidien des indonésiens.
 
Un phénomène récemment récupéré par le monde de cinéma, qui a enchaîné les productions autour du ballon rond, dont le drame romantique "Romeo Juliet", la comédie "Because of soccer" et le présent film pour enfants "Garuda di dadaku".
 
A avouer, que ce film est loin de révolutionner le petit monde du film pour enfants, genre véritablement à part dans l'actuel monde cinématographique indonésien suite au mega succès de "Sherina's Adventure" de Riri Riza. La trame est ultra classique et s'apparente d'ailleurs énormément aux trames typiquement américaines ou même scandinaves du genre avec le petit garçon issu d'un milieu plutôt défavorisé, qui va se faire repérer pour ses talents exceptionnels, mais risque de passer à côté de sa passion pour des facteurs extérieurs, ici représentés par le grand-père paternel, qui s'oppose formellement à l'assouvissement de la passion de son petit-fils pour une raison, que l'on apprendra sur le tard.
 
Il y a tout de même quelques séquences fort sympathiques, dont cette excellente trouvaille d'un terrain d'entraînement de nature bien particulière, puisqu'il ne s'agira pas moins que d'un ancien cimetière abandonné, que Bayu et son ami Heri s'engagent de nettoyer auprès d'une occupante (vivante) des lieux; sinon ce sera du convenu, jusque dans son dénouement heureux attendu.
 
A noter que le réalisateur Ifa Isfansyah, auteur de quelques excellents courts-métrages, a remplacé un autre réalisateur à la dernière minute et au pied levé et s'en sort plutôt honorablement pour un premier travail récupérée dans la précipitation; tandis que le scénario est signé Salman Aristo, scénariste émérite pour avoir signé les scénarii de quelques-uns des plus gros succès du cinéma indonésien de ces dernières années, dont "Alexandria", "Verses of love" et "The rainbow troops".


27 octobre 2009
par Bastian Meiresonne


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