Dans l'antre d'un calvaire sans nom...
... enfin, si c'est un nom très, très long pour ne pas faire l'effort de le retenir parce qu'il n'en vaut pas non plus le coup.
Ce calvaire qui porte un nom c'est Flooding in the Time of Drought : Flood. Première partie ou premier film sur deux, c'est selon le point de vue. Le pendant de Flood c'est Drought (avec un titre aussi similaire que long). Mais ici, ce n'est pas Drought qui nous intéresse mais Flood. Un fim où rien ne se passe. Pas nécesseraire de rentrer dans les détails donc. Un film qui est tout ce que l'on peut faire de pire voire détester dans les films d'auteurs mais puissance cent. A croire que Sherman Ong, le réalisateur de ce désastre ennuyeux s'est amusé à pousser jusqu'à la caricature extrême de ce qu'est le film d'auteur dans la psyché de la majorité des amoureux de cinéma. Si seulement c'était réaliser au 42ème degré, je ne dis pas. Mais non. C'est fait au premier. Le pire c'est que le mec se prend au sérieux. J'appelle cela de la bran... bref et du foutage de gueule soit dit en passant. Un grand n'importe quoi des plus amorphe qui soit.
Si le cinéma d'auteur indépendant se résume à Sherman Ong à Singapour... pauvre de lui. Le cinéma, j'entend bien. Heureusement, qu'il y a tout plein de force vive par là-bas.