Du très bon Stephen Chow hautement divertissant.
Ce film fait partie des Kung-Fu/comédie
de Chow
que je préfère. Il comporte tous les éléments pour qu’on passe un agréable moment.
L’histoire est celle d’un poète qui malgré ses huit femmes et sa grande célébrité n’est pas heureux. Il va tomber amoureux de GONG Li
qui fait partie d’une famille rivale. Malgré cela il fera tout pour s’en approcher jusqu’à se faire embaucher comme serviteur où elle vit.
Chow est au sommet de son art, il enchaîne les gags sans s’arrêter et il est très convainquant lors des nombreuses scènes d’action qui le concerne. C’est un véritable festival, il n’arrête pas du début à la fin. Il manque son grand compère de toujours, Ng Mantat
mais on l’oublie rapidement tellement le film est enlevé. Gong Li joue celle qui fait tourner la tête à Chow. Rien à signaler, elle remplit son rôle de potiche à merveille (je préfère quand même Cheung Man
dans cette fonction car je trouve qu’elle apporte un petit plus dans ce genre de film -et pas qu’au niveau martial-). CHENG Pei-Pei
(Tigre et Dragon) qui joue peu hérite d’un petit rôle, ses passages comiques sont étonnants (je l’imaginais mal dans une comédie).
Pour diriger le tout on retrouve son réalisateur attitré, LEE Lik-Chi
. Le film s’ouvre et se referme par des rideaux rouges à la manière d’une pièce de théâtre. Même si la réalisation n’a rien d’extraordinaire, l’ensemble est vraiment bien maîtrisé, les scènes comiques et celles d’actions s’enchaînent du début à la fin pour au final ne nous laisser aucun moment de répit.
Les parties de combat sont parfaitement maîtrisées, les affrontements en apesanteur sont bien chorégraphiés et vraiment nerveux. Le cadrage n’est pas trop rapproché et on peut ainsi apprécier pleinement ces séquences. Pour ces passages je n’ai que deux petits reproches : on voit le câble de Chow lorsqu’il calligraphie dans les airs au début (c’est assez rare pour le signaler) et le combat final qui, rassurez-vous est très bon, mais malheureusement trop court. Le film est catalogué catégorie III (c’est-à-dire interdit au moins de 18 ans), n’y prêtez pas attention car rien ne justifie cette classification.
Au final on peut donc dire qu’on a droit à un joli cocktail Kung-Fu/comédie
; on ne s’ennuie jamais, les blagues font toujours mouches et les scènes d’actions sont efficaces. Bref, plus que chaudement recommandé car dans ce style, c’est l’un des meilleurs Stephen Chow.
21 octobre 2001
par
Junta
Comédie enlevée
Quasiement que des bons points pour cette comédie en costumes. Que ce soit un Stephen Chow en pleine forme et qui manifestement a envie de s'amuser, des seconds rôles qui assument toute leur lourdeur comme
Nat CHAN Pak-Cheung ou qui nous font découvrir d'autres facettes qu'on ne leur connaissait pas comme
GONG Li ou
CHENG Pei-Pei, des séances de kung-fu assez délirantes, tout contribue à passer un bon moment grace à une bonne mise en scène qui sait alterner les non-sens et l'humour grinçant et qui a le bon goût de ne pas se décharger sur le talent de Stephen Chow pour nous faire rire mais qui au contraire en tire le meilleur parti. A voir.
Une comédie bien Chowesque comme on les aime, avec humour et kung-fu délirant
Flirting Scholar est tout à fait typique de l'humour Stephen Chow et de ce pourquoi on l'adore. En partant d'un scénario assez simple, il y greffe des passages complètement délirants, que ce soit niveau humour ou niveau kung-fu. Pour qui n'a jamais expérimenté ni l'un ni l'autre, il est assez difficile de s'imaginer le résultat.
Même si on ne s'approche pas du délire de Forbidden City Cop, il faut bien avouer que quelques passages sont gratinés. Sans parler de ceux où Stephen rit, qui sont à eux seuls tout un programme. Evidemment, tout le monde surjoue au
maximum, on ne compte plus les personnages délirants (notamment les deux "maîtres auxiliaires", un penché vers l'avant, l'autre vers l'arrière...), ni les chutes assez lourdes. Les gags sont tellement lourds et assumés que ça marche la plupart du temps (bonjour les vomis par exemple...). On apprécie comme toujours le kung-fu bien délirant, avec ici une nouvelle technique de feu, le "Beauty Fist", dont je vous laisse la surprise quant à sa fonction...
Au niveau casting, il manque le bon vieux Ng Man-Tat, mais on se rattrape avec des seconds rôles fort sympathiques et Gong Li. On remarque les vieilles vedettes Cheng Pei-Pei et Gordon Lui, ainsi que Francis Ng dans un petit rôle. Et surtout Gong Li, qu'on se plaît à voir dans un autre genre de film que les drames habituels. Cela doit être le premier film que je vois avec elle où elle ne pleure pas. Elle n'est pas aussi à l'aise qu'une Carina Lau dans Forbidden City Cop au niveau délire, mais elle s'en sort bien et on ne se lasse pas de la regarder. Quant au tandem Stephen Chow / Lee Lik-Chi, il fonctionne à nouveau très bien, pour leur deuxième collaboration et avant de nombreuses autres.
délire chowïen
Un déluge de situations carrément barrées à la chinoise ! évidemment, on peut être dérouté par les références culturelles et passer à côté des nombreux jeux de mots, mais les scènes de combat et de poêmes chantés valent à elles seules le détour, sans parler des personnages plus carricaturaux les uns que les autres ! et Gong Li...
19 septembre 2004
par
xavi
genialissime
bon c'est definitif je suis fan de chow sing-chi.
deja un point à signaler: c'est "the flirtong scholar" le vrai titre,il faut pas oublier le jeu de mots (certes foireux) des auteurs.le heros s'appelant tong...
bon ben tout a deja été dis,un des gros points forts de ce film c'est la reference culturelle chinoise ,ses joutes poetiques et musicales,et aussi la reference aux "vieux" films de kung fu ,notamment des scenes de caligraphies kung fuesque ;-) dans lesquelles chow sing-chi excele vraiment.
un pied.
la loi du pinceau
Une fois de plus, Stephen Chow offre une comédie loufoque qui délire le délire dans tous les sens imaginables.
L'aspect artistique et historique de cette oeuvre lui confère un "supplément" d'honneur avec ses combats de calligraphes, de poètes, de peintres classiques.
Le moteur du film est certes classique (homme vouloir femme) mais le tout est détourné avec tellement d'humour et de références brillantes à la culture chinoise que l'on ne peut que s'agenouillé devant ce travail d'orfèvre loufoque.
Le rythme très soutenu du film, son montage vif, ses décors et ses costumes classiques mais crédibles renforce le postulat du film.
Et que penser de Gong Li, la ravissante, délicieuse Gong Li qui change de registre et s'essaie à la comédie non-sensique avec réussite.
_Un film sous-estimé à voir vite, vite, vite!
_vive les répétitions, t'as pas trouvé plus original?
_chut! tais-toi et regarde!
Encore un bon Stephen Chow, bien delirant. Tellement de gags que meme si certains ne sont pas droles, il en reste pas mal de reussis...
Bref nettement au dessus de la moyenne des comedies hong-komgaises.
Gong Li est craquante!
je vais pas refaire une critique détaillée, mais je dirai juste que ce n'est pas dans mes stephen CHOW préférés. peut être qu'à force de voir ses comédies, on devient plus exigeant, FLIRTING SCHOLAR étant dans la bonne moyenne, avec quelques scènes hilarantes et des passages ou j'avoue avoir décroché et pas rigolé. d'autres m'avaient plus emballés, comme LOVE ON DELIVERY, ALL FOR THE WINNER ou KING OF COMEDY.
Une comédie touchante et jubilatoire.
Stephen chow a toujours réussi le tour de force de nous rendre ses personnages sympathiques, y compris les pires ordures. Cette profonde humanité qui se dégage de son jeu, même dans les situations les plus loufoques et les productions les plus cheaps, prouve à quel point Stephen est un bon acteur, sans doute sous estimé de ce côté.
Sa capacité à faire rire est formidable, mais n'a dégale que celle de rendre sympathiques ces personnages ridicules.
Tong Pak Fu, un lettré qui possède tout pour être heureux, ressent une profonde solitude, frappante dès les premiers instants du film. Pourtant une fois de plus, le film ne se prend pas au sérieux et ne verse jamais dans le larmoyant. Possédant un rythme infernal, enchaînant les situations rocambolesques sans jamais laisser au spectateur le temps de reprendre son souffle, "Flirting scholar" est une comédie vaudevillesque mêlant anachronismes, rap et même un peu de combats dans un festival de bonne humeur.
L'énergie des acteurs est communicative, et même Gong Li se prête au jeu dans un rôle presque à contre emploi! On a même le plaisir de retrouver les vétérans Gordon Liu, Leung Kar yan (fabuleux) et Cheng Pei Pei. a ce titre, les combats, peu nombreux, sont très dynamiques, et même si ce ne sont pas les meilleurs chorégraphies de Ching siu Tung, on assiste à un déferlement de coups plutôt agréable.
Du pur Stephen Chow, en grande forme pour le coup, et un divertissement de très haute qualité!
Délire BD-esque
Un Chow de très grand crû, légèrement lassant lorsqu'on enchaîne ses comédies du début des années '90s, étant souvent des films en costumes. En même temps, ce film n'a rien à voir avec ses prédecesseurs et l'humour y est poussé à l'extrême (le film est d'ailleurs catégorisé III, pour cause d'outrances de language). Malheureusement, les jeux de mots multiples de Chow perdent tout leur intérêt lors de toute tentative de traduction (bâclée) et les réferences à la légende de ce héros + culture chinoise resteront bien évidemment inaccessible à un gros nombre de spectateurs hors HK...
Il reste tout de même un très gros nombre de gags purement visuels vraiment très forts et quelques combats réellement impressionants - meilleurs encore que dans "Royal Tramp" et assurant les plus grosses scènes d'action à un Chow aussi à l'aise avec une lance à la main qu'avec des blagues dans la bouche !!!
Un Chow éreintant
Pour ma part, sans lui enlever un talent indiscutable, la plupart des gags - couplé à un rythme plus que soutenu - n'on pas fait mouche. Reste trois séquences dont la superbe chorégraphie est un ravissement. Le casting, investi à fond, participe autant efficacement au résultat qu'il peut mettre un spectateur comme moi, pourtant habitué à ce type de spectacle, quasiment sur les rotules !
14 janvier 2024
par
A-b-a