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Three of a Kind

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.25/5

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4 critiques: 1.88/5

visiteurnote
Duncan 2.25
La girardasse 2.25
Manolo 2
Bastian Meiresonne 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

(Mon) héros est fatigué...

Comédie de Joe Ma avec Michael Hui (dont c'est le grand retour au cinéma) et Lau Ching-wan, Three of a kind déçoit. Je commencais à trouver que Lau tournait trop et ça se confirme: le héros est fatigué!!! 1 ou scènes rigolottes, 2 ou 3 mimiques sympathiques de sa part au milieu d'une intrigue archi rabachée. Le début est sympa, ça se gate un peu par la suite et la fin rattrape un peu le tout. Décevant.

08 octobre 2004
par Duncan


Chevalier avec peur et reproche

La rencontre au sommet entre le - finalement - revenant Michael Hui et la reine actuelle de al comédie Miriam Yeung, secondé par l'excellent Lau Ching-Wan promettait une rencontre au sommet irrésistible... Las, il n'en est rien. Perdus dans un scénario mal ficelé et d'un vide insondable, ce divertissement ne décolle à aucun moment et - pire - n'arrive même pas à arracher un seul sourire tout au long de l'intrigue farfelue. La force de Michale Hui avait été de créer un véritable PERSONNAGE, qu'il n'avait cessé d'exploiter tout au long de sa carrière à travers ses propres réalisations ou celles d'autres cinéastes. N'en reste plus rien, il campe un personnage quelconque, auquel il n'est donné aucune liberté pour exploiter son style comique inimitable. Seule la scène, où il choisit une arme pour mieux étriper son futur beau-fils semble avoir été une tentative de libre cours à son imagination; singulièrement restreint par le cadre et par son personnage limité, bien évidemment, il n'en saura tirer un bon parti. Hui est par ailleurs le seul personnage à peu près potable. Certes limité, son jeu est toujours inspiré et l'on sent l'acteur bouillonner sous la carcasse de son personnage interprété. Il tranche singulièrement avec le cabotinage insipide des deux autres acteurs. S'impose également une évidence notoire : si Miriam Yeung est actuellement LA référence en comédie, bonjour le gouffre séparant son charisme de celui de Hui de la belle époque. Ce dernier avait su créer un PERSONNAGE à part, inventer un comique maintes fois copié depuis (et dont Stephen Chow a été son premier et plus brillant élève). Yeung n'a eu de la chance que d'avoir des scénarios un peu meilleurs par rapport à la moyenne HK, de dégager un charme certain et de proposer quelques moues et mimiques sympathiques, qui s'effilochent rapidement au cours de ces productions. Sûr, qu'elle ne restera pas dans les annales de l'Histoire du Cinéma HK pour avoir contribué en quelque façon que ce soit. Sans parler du fait, qu'elle est - tout comme Lau ching-Wan - totalement mal casté dans un nouveau rôle d'une gamine d'un peu plus de vingt ans en décalage visible sur son véritable âge. Terrible déception donc et une énorme colère envers scénariste et réalisateur pour avoir autant gâché le potentiel de leurs acteurs sous la main. A noter une nouvelle co-production avec la Chine, se traduisant par des fonds chinois apportés, le droit de distribuer le film en Chine ... et le temps d'une séquence en Chine - la recréation d'un parc d'attractions, énorme Disneyland désolé d'après les personnages de roman du protagoniste principal. De là à ne pas y lire une double-lecture par rapport aux actuels investissements par HK et d'autres pays en Chine... "Duracell" aurait dû renoncer à se voir attribué en insert en fin de film en tant que sponsor officiel : la comédie s'éteint dès la fin du générique, malgré le soutien des fameuses batteries à effet durable...

14 juillet 2005
par Bastian Meiresonne


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