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Fast & Furious : Tokyo Drift

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.75/5

vos avis

9 critiques: 2.81/5

visiteurnote
Shalashaska 3
Sauzer 2.25
popoyo 1.75
lesamouraifou 4
Hotsu 3
geez 4.25
Fred30 3.5
Epikt 0.5
Cuneyt Arkin 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Après un 2ème opus assez indigeste malgré ses qualités relatives qui aurait pu marquer la fin de la saga, Fast & Furious continue et trouve refuge de l’autre côté du globe, au Japon plus précisément. Changement de décors, mais aussi changement d’ambiance. Un ton beaucoup plus jeune s’empare du film, qui vaut tout de même le détour.

Fini les machos, la testostérone et les enquêtes, ici place a la sueur d’ado et leurs amourettes de lycéens. Un ton beaucoup plus fun et accessible, moins prise de tête et totalement assumé. L’intrigue en est du coup plus légère : Sean, un gamin turbulent (Lucas Black qui tire la même tronche tout le long du film), est envoyé illico presto chez son père (Brian Goodman, de loin le meilleur acteur du film) a Tokyo suite à un énième accident. Là bas il fait la connaissance de Twinkie (Bow Wow dans le rôle du comique de la troupe) et surtout de l’univers du Drift, des ses luttes, de son chef suprême D.K. (ridicule Brian Tee) et surtout de sa copine Neela (Nathalie Kelley qui malgré sa tête de bovin empaillé est tout à fait charmante). Bien sûr des rivalités vont naitre…

Pas d’enquêtes, pas de flicailles, pas de trahisons mais des petites histoires de gamins qui se pensent adultes. Bizarrement, malgré cette trame assez fine, le film est plutôt plaisant à voir. Les rivalités qui vont naitre vont déboucher sur des courses de Drift particulièrement audacieuses et originales. C’est une discipline que je ne connaissais pas et dont la démonstration dans ce film donne lieu à des courses qui font mouche.
Justin Lin va dans ce sens en proposant une réalisation énergique et totalement dans le ton : pas d’abus de CGI, les caisses sont bien mises en valeur et il nous sert quelques scènes bien emballées (la première course très efficace notamment, ou la course poursuite en pleines rues de Tokyo). On voit d’ailleurs qu’il a bien la main mise sur son film, et même sur la suite de la saga, avec le personnage de Han, qui sera le lien avec le 4ème opus, ou l’apparition de Vin Diesel à la fin qui nous rappelle qui est le boss ici.
Un petit mot rapide sur la musique : une intro sur du DJ Shadow, c’est juste ultime, mais quand en plus le film est parsemé de riffs ravageurs de Slash, c’est le panard.

Bref, un F&F a part, atypique, un peu léger mais vraiment agréable, fun et pas prise de tête. Ce Tokyo Drift possède un capital sympathie certain.


03 juillet 2011
par Shalashaska


Ah, si tout était aussi facile que dans un Fast and Furious !

Une bonne suprise que ce 3éme opus ! Le scénario on le connais : il n'a pas changé depuis le premier épisode, ce qui permet aussitôt de se mettre dans le bain des courses automobiles : le drift ici. On s'amuse dans tout les sens avec des tonnes de clichés sur le Japon mais on se laisse prendre au jeu grâce à des acteurs communicatifs, le héros manque cependant de charisme comparé à un Paul Walker, mais le reste des acteurs sont très plaisants, nottament la charmante demoiselle habituelle. La réalisation est clippesque, oui, mais finalement assez bien maîtrisée, ainsi rarement on viendra se plaindre de plans qui font portnawak, ce qui est vraiment un bon point. Il ne reste qu'à vous installer dans votre fauteuil, bière à la main, et surtout en faisant cracher les basses, la BO est plutôt bonne pour une fois ! Le meilleur des trois, sans aucun doute.

19 juin 2007
par Hotsu


c'est moi qu'a la plus grosse

Le Japon, c'est bien connu - en plus d'être un catalogue de clichés qui font super classe dans les films ricains à vocation touristique, des yakuza pas beaux aux bastons sur le toit des lycées (qu'on m'explique pourquoi il va au lycée alors qu'il a au moins 25 ans) en passant par le carrefour de Shibuya, voir même un sumo dans un bain public (!!!) - c'est le pays de la voiture sportive double turbo, des minijupes et des courses filmées au téléphone portable 3G. En un mot, le pays idéal pour tourner un film avec des gros beaufs qui niquent leur train de pneus en dérapant sur les routes de montagne ou en slalomant entre les voitures sur les voies rapides, le tout propice à la flaterie du fantasme de puissance de tout ado abonné à tunning+ normalement constitué, finalement bien résumé par l'enjeu de la première course : "winner gets me" (dans la bouche de la blondasse de service). Assez consternant, autant l'avouer, même Initial D c'est moins beauf. Le tout réalisé par un tacheron qui ne sait rendre une course de bagnole palpitante qu'en mettant de la techno sur une succession de gros plans. (vous vous posez la question du pourquoi j'ai regardé ce film ? honnêtement, moi aussi) (la curiosité est un vilain défaut)

01 août 2007
par Epikt


Sublimement débile!

On apprend dans FAFTD qu'au Japon tout le monde parle anglais (pratique), qu'on y trouve des side-kicks noirs pénibles aussi facilement qu'aux states (gai), et qu'il ne faut pas plus de deus jours pour être introduit dans un underground urbain de chromes que rutilent et de pouffes encore plus vulgaires qu'au pays (bonheur). On apprend aussi que les policiers, en plus de porter des gants blancs de tapettes, ne font strictement rien (pratique encore), que la mafia y a pignon sur rue (dangereux) mais que comme partout les gentils sont capables d'apprendre le drift en un superbe raccourci narratif de trois minutes (joie) et que les pouffes y sont encore plus versatiles qu'au pays (bonheur, une fois de plus). Ce film est en ce sens tellement enrichissant que même le caméo de Vin Diesel n'est pas drôle et qu'on a mal pour Sonny Chiba de s'être égaré dans une telle daube... chef d'oeuvre non-sensique à l'usage de l'édification des masses juvéniles FAFTD est un monument de dénuement scénaristique (des bagnoles, des pouffes, des bagnoles, des bagnoles, des pouffes, et pas nécessairement dans cet ordre...) et un essai brillant sur l'inutilité du cinéma après Need For Speed Underground. Pas besoin d'être Peter Greenaway pour annoncer la fin du cinéma, Justin Lin le fait bien avec des bagnoles et des pouffes. Alors peut importe que les acteurs actent de la façon la plus grossière qui soit... si les SFX, les bagnoles et les pouffes sont bonnes, où est le problème?

19 novembre 2007
par Cuneyt Arkin


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