Eva-01
Neon Genesis Evangelion ! Qui a entendu ce titre une fois en japonais, ne peut qu’être séduit par le rythme même de la phonétique. Histoire de guerre, histoire de robots humanoïdes sont nos premières attentes. Cela donne un fonctionnement extrêmement sensible à la série. Une œuvre magistrale qui, dans un univers du visible (c’est de l’image), s’étend par delà ses frontières.
>p>Au départ, ce que nous attendons, ce sont les scènes où les Evas entrent en action. Cette attente subit de nombreuses frustrations, car l’action est souvent retardée, renvoyée à un ultérieur qui n’appartient plus à l’évolution événementielle du dispositif mais à un temps plus intime de la mémoire et du ressentiment. Très vite apparaît comme une évidence que le troisième impact, qui est au cœur de l’intérêt collectif à l’intérieur de la diégèse, n’a que peu d’intérêt ou du moins n’est qu’une partie d’un tout bien plus vaste. L’ouverture même de la série en témoigne. Alors qu’un ange est en train d’attaquer, la série s’attarde sur Shinji, sa relation à son père. La guerre commence et la narration se focalise sur une ballade en voiture où Shinji et Misato font connaissance ; le monde s’effondre, l’apocalypse semble proche mais la mise en scène se concentre sur les retrouvailles de Shinji et son père. Ce troisième impact représente autre chose qui n’appartient pas au monde visible. L’histoire est celle d’individus qui s’interrogent sans cesse sur leur identité, leur vécu et ce qu’ils peuvent en tirer. C’est dans ce but qu’interviennent ces plans de non action, de silence persistant, ces plans immobiles qui laissent le temps aux émotions d’envahir l’espace.
Dans ce dispositif, l’éphémère, l’instantanéité des scènes d’action qui interviennent souvent sous la forme d’analepse procure une jouissance absolue et toujours renouvelée. On peut trouver au moins deux raisons à cela. D’une part, elles sont d’une efficacité exemplaire, ce qui permet de répondre à l’attente frustrante (car repoussée) du spectateur. D’autre part, leur caractère éphémère permet de ne pas satisfaire complètement cette attente. Le spectateur n’est jamais rassasié par une durée démonstrative ou l’exposition finie des possibles ce qui insuffle à la répétition une force persistante et évite une saturation éventuelle. La répétition n’a rien de mécanique, elle s’opère de façon « aléatoire » et en renouvellement perpétuel.
On ne peut parler de Neon Genesis Evangélion, en faisant l’économie des références bibliques ou du moins chrétiennes. Et Pourtant ! Ange, évangélisation explosion sous formes de croix pour ne citer que les plus évidents ont une présence marquée. Mais dans ce double appareillage du film de quête individuelle et guerre planétaire, la seconde pose beaucoup de questions qui restent sans réponse. Le second impact, le plan de complémentarité de l’homme, Adam sont les éléments indiciels de ce parcours, mais sont exempt de réponse. Laissons de côté les raisons contextuelles du résultat pour ce concentrer sur ce qu’est Evangelion. Ce qu’il aurait pu ou dû être, selon le regard qu’on y porte, n’a que peu d’intérêt. Enjeux politiques et luttes de pouvoir chez les hommes sont des thèmes qui offrent de nombreuses variantes quant à l’analyse, la lecture que l’on peut tenter sur les événements. Des divergences, traîtrises qui peuvent exister au sein même de la NERV, Anno ne donne pas de réponse. C’est dans ce cadre que le religieux semble intervenir, et il me semble désuet de mettre en corrélation chaque élément avec son référant si on ne peut en tirer de conséquences viables. Il me faut préciser ma pensée. Pour mettre en relation des éléments bibliques avec la série, il faut avoir une connaissance extrêmement pointue de ces deux aspects. Un mode lexical et une vision répétée de la série ne donnerait matière qu’à bavardage et spéculation stérile. Car au fond, il semble possible de poser deux hypothèses de départ quant à la valeur des éléments religieux dans Evangelion. Soit ces éléments sont fantoches et ne méritent dés lors que peu d’intérêt, soit ils répondent à un travail rigoureux et précis en amont de la série, c’est à dire le temps de l’écriture du scénario, voir même de l’idée originelle. Je pencherais pour cette dernière optique, ce qui m’amène à dire, que pour ne pas faire de bavardage sur un sens potentiel, il faut se plonger dans un véritable travail de recherche qui n’a pas sa place ici.
Evangelion, n’est pas L’Œuf de l’ange même si l’arbre de la vie se retrouve dans les deux cas. Le biblique n’est pas indispensable à « une » compression de sa portée car au delà de cette aspect, il y a une densité humaine, individuelle comme l’exprime si bien Rei pour autant qu’on puisse se fier à la traduction: « Qu’est-ce ? Ceci est moi. Qui suis-je ? Que suis-je ? Je suis moi. Ce corps est moi. La forme qui me forme. Le moi visible, mais sans la sensation que c’est moi. C’est étrange. Tout mon corps se dissout. Je ne me sens plus. Il y a quelqu’un d’autre ». Tout l’enjeux est là. Se connaître soi même, définir ce qui sépare et lie à l’autre. Que sont les Evas ? Pas au sens technique à l’intérieur de la série, mais en terme de procédé narratif. Ne peuvent elles être perçues comme un stratagème pour démultiplier les effets visibles des sensations et sentiments ? Ces enfants avec leurs doutes, leurs peurs sont ils si différents des autres, ou plus simplement une représentation singulière ?
Quasi-parfait
Le mythe. Une série qui se regarde à plusieurs niveaux simultanément. Les caractères des personnages font que l'on ne s'ennuie pas même dans les moments où l'action se relache. L'humour est présent pendant les 3/4 de la série, vient ensuite l'interrogation fondamentale: qui suis-je ? Magnifiquement exposé et developpé. Il fallait oser la longueur de certains plans et la chute qui gomme la simplicité apparente et la logique du récit. La réference en somme, même si Lain est allé plus loin dans la remise en question et dans le drame propre des personnages. N'oublions pas tout ce que Lain doit à NGE comme le prouve les multiples citations faites à cette série aussi bien sur le plan du scénario que de certains passages musicaux.
La série culte de Gainax
Un début et une thématique des plus intéressantes
Evangelion est vraiment une série très poussée dans son scénario et la profondeur de ses personnages. Les premiers épisodes sont très entraînants et captivants. A tel point qu'on a une envie irrésistible de voir la suite pour comprendre tous les points flous. En plus les EVA et les Anges font preuve d'une grande originalité dans leur forme. Surtout les anges... Le point culminant étant à mon goût atteint, lors du combat synchronisé de Asuka et Shinji.
Une conclusion déroutante
A partir de la moitié de la série on note toutefois un grand ralentissement dans la série. Les points noirs s'obscurcissent et les zones d'ombre dans le scénario se multiplient. Ce n'est réellement que dans les 2 derniers épisodes que l'on trouve quelques lueurs d'explications. Mais elles restent réellement insuffisantes et tellement fumeuses. Même si la profondeur psychologique est très poussée, elle n'est vraiment pas adaptée à un grand public et m'a totalement déçu.
En conclusion, je dirais que l'histoire très prometteuse et graphiquement très bien développée, a été sabotée par un scénario mal géré.
Un membre émminent du panthéon de l'animation
Pourquoi NGE fait-il partie du Panthéon de l'animation?
Neon Genesis Evangelion est une série extrordinaire à plus d'un titre. Elle sait à la fois reprendre certain des thèmes qui ont fait le succès des séries Japonaises, comme les robots géants, les combats menés par des enfants, le travail en équipe, et la protection de la terre par un très petit groupe de personne isolées, avec un fond de religion... Il y a du Mazinger et du Saint Seiya au plus profond des Eva!
Pourtant NGE dépoussière le genre: bien plus que dans toutes les autres séries les personnages sont étudiés, leur psychologie extrêmement développée... Il n'y a pas de super-héros pour piloter les Eva, mais juste des enfants avec leurs peurs, leurs faiblesses et leurs états d'âme, avec lesquels ils devront composer pour accomplir la lourde tâche qui leur incombe. Des gens prochent de nous, qui suciteront tour à tour l'admiration et la compassion. NGE nous fait partager une tranche de vie d'adolescents normaux (enfin, à la limite de la normalité parfois...) faisant face à des situations souvent exceptionnelles. Ceci permet au spectateur de rentrer totalement dans le récit...
NGE sait également créer une ambiance extraordinaire et un scénario d'une richesse exceptionnelle en puisant dans la mythologie et les références bibliques. Rarement il nous aura été donné l'occasion de découvrir dans le cadre d'une série animée un scénario aussi fouillé, recherché. La présence de tant de détails riches de sens vous obligera à plusieurs re-visionnages pour avoir une bonne compréhension de la série (mais rassurez vous: nul besoin de prendre connaissance de tous ceux ci pour savourer l'histoire et la comprendre, il est juste bon de savoir que les symboles sont nombreux et permettent de répondre à un certain nombre de questions que l'on sera amenés à se poser).
Mais NGE est également une série sans temps morts, l'action s'enchaîne à un rythme effréné. On ne peut pas s'ennuyer, à moins d'être particulièrement insensible ou de regarder les tous derniers épisodes)!
Si l'on ajoute à cela la qualité exceptionnelle de la réalisation de Gainax (qualité digne d'un long métrage alors qu'ici il s'agit de tenir 26 épisodes), la justesse de la musique, la beauté du générique... Alors on comprend pourquoi NGE est à classer dans les incontournables de l'animation Japonaise...
A ne manquer sous aucun prétexte!
Une fin ratée?
Evangelion est une série très complexe, en partie grâce à l'étude très poussée des personnages, mais aussi par l'utilisation de références bibliques et mythologiques.
Cette extraordinaire richesse du scénario fait naître de nombreuses questions... qui ne trouvent que très rarement des réponses dans la fin du récit... Malheureusement ? Oui et non...
D'une part cette fin (NDSassa: les deux derniers épisodes) très philosophique (vous n'avez pas intérêt à avoir séché les cours de terminale si vous souhaitez comprendre un minimum...) laisse ouverte de nombreuses possibilités, ce qui permet au spectateur de spéculer sur la fin réelle et d'exercer sa créativité... Les graphismes très particuliers, bien accompagnés par la musique et le côté souvent répétitif des paroles, contribuent à donner une ambiance tout à fait particulière aux derniers épisodes, à pénétrer au plus profond d'un coeur humain. Les métaphores et références sont très nombreuses, le scénario toujours aussi riche et subtil... Cette conclusion a donc un certains nombres d'attraits...
Il est vrai malgré tout que l'on est loin d'un "happy end" ou même d'une fin où les situations respectives sont parfaitement définies, et où toutes les questions que l'on s'est posées au cours de la série trouvent une réponse... et cela va à l'encontre de nos habitudes Européennes (les Japonais ont tout de même eux
aussi été troublés par cette conclusion pour le moins étonnante, d'autant plus qu'elle faisait référence à des systèmes de pensée, aussi bien religieux que philosophiques, plus Européens que Japonais...)!
Ah! Shinji qui embrasse Rei sur fond de soleil couchant! C'était votre rêve? Et bien pas de chance!
Mais est-ce un mal? Les studios Gainax ont fait preuve d'originalité et de créativité, et le résultat aussi bien sur le plan esthétique que dramatique me semble personnellement des plus intéressants. Ne pas toujours sacrifier à la tradition du déroulement classique du récit peut permettre de dépoussiérer le genre et laisse (enfin?) libre court à la créativité des dessinateurs, souvent bridés par les impératifs économiques. Une fin créative qui ne me semble pas indigne d'une série qui a tranché par la qualité et la complexité du récit et la beauté du graphisme...
Mais bien sur il faut réfléchir longuement pour comprendre la fin (tout comme pour découvrir toutes les subtilités, références religieuses ou philosophiques qui émaillent le récit...). Cela peut en rebuter certains, ce n'est pas pour autant que tout ce travail de reflexion est à jeter à la corbeille!
A noter tout de même que devant l'accueil plutôt réservé du public face à cette conclusion, Gainax s'est efforcé de rendre la fin un peu plus claire à travers les films tirées de la série, notamment The End of Evangelion. N'hésitez pas non plus à visionner Death and Rebirth qui, pour un résumé en 40 minutes des 24 premiers épisodes (presque 9 heures!!!) nous en apprend encore énormément.
Pour ceux qui s'interrogent maintenant sur les tenants et les aboutissants de la série, je leur conseille un excellent site qui pourra les rassasier;
Grandir. Avec le vice.
Réécriture plus théorisée de la série FUSHIGI NO UMI NO NADIA (Nadia ou le secret de l'Eau Bleue), Evangelion en reprend les thèmes majeurs: l'homme et la science, l'adolescence...
La différence majeure entre les deux séries tient à leur mouvement: quand Nadia se voulait "roman d'éducation" par le voyage à la manière d'Huckleberry Flinn, Evangelion éduque ses jeunes héros en les plongeant dans un étouffant huis-clos. Cette prétention "éducative" achève de distinquer Evangelion de sa soeur aînée Nadia.
Car la série se présente surtout sous la forme d'un piège "mortel" destiné à attirer les jeunes spectateurs (et les "otakus" en particulier) en leur proposant l'intégralité de leurs objets de désir habituels (robots, jeunes filles avenantes, références mystiques), pour finalement leur assener un salutaire coup de bambou une fois l'hameçon pris, dans un spectaculaire effet miroir.
Il est vrai que pour parvenir au but poursuivi- engendrer des questionnements métaphysiques voire une remise en question chez ses spectateurs, la série manie de manière parfois erronnée, superficielle et surtout relativement cynique un certain nombre de concepts psychologiques et théologiques, mais il est incontestable qu'elle a contribué à l'éveil à la curiosité intellectuelle de toute une génération, du moins au Japon, qui n'avait pour ce faire pas d'autre outil à sa disposition.
Percevoir ses ficelles présuppose d'ailleurs une maturité intellectuelle qui place le spectateur critique hors du champ public visé.
La série se permet aussi d'impressionnantes trouvailles visuelles et narratives, et a le mérite de se tenir envers et contre tout à son parti pris courageux, qui peut certes paraître irritant par sa prétention pédagogique - voire sa prétention tout court - et le vice dont il fait preuve dans sa volonté de prendre le spectateur à contre pied sur tous les plans (anti-héros, scènes de combat et scénario SF interrompus, etc)...
La série a gagné sa renommée en occident par sa capacité à fonctionner de manière cohérente et prolongée à plusieurs niveaux de lecture ("étude" psychologique, intrigue SF, "délire mystique" ou nihiliste, etc), s'attirant ainsi un large public tout en marquant une rupture nette avec une animation plus "naïve", et au Japon par son traitement dudit public fondé donc sur le double attrait de la carotte et du bâton.
Un phénomène unique dans l'histoire de l'animation japonaise.
GENIAL
Je suis emerveillé en permance par la beauté des dessins. L'histoire, les personnages, tout est fantastique; un vrai MUST!
17 décembre 2004
par
Zoal
EVANGELION
"Neon Genesis Evangelion"... rien que le nom... mais pourquoi une telle vanité? Comment a-t-on pu polémiquer aussi longtemps sur le cas "Evangelion"? Car qu'on ait décidé ou non d'aimer, il faut bien reconnaître que cette série est affreusement pompière, on se vautre dans la prétention, l'emphase et la grandiloquence, on emprunte des idéologies, des thèmes à la religion, à la psychanalyse (la pauvre), "une idée Sartrienne autant que Freudienne" ai-je-pu lire un jour dans un article consacré à Evangelion dans un magazine spécialisé... Grotesque et ridicule... On a pu lire aussi le poignant témoignage d'un jeune fan français qui avait parlé d'Evangelion dans sa dissertation de philosophie (pathétique). Je vois déja le genre: "Qui sont les Anges?" "d'où viennent t'ils?" "En quoi consiste le plan de complémentarité de l'homme?" Autant de questions existentielles qui ont eu le mérite de triturer les méninges de toute une génération de jeunes en détresse, qui n'ont eu d'autre bonne idée que de se raccrocher à cette coquille vide, autiste et stérile, s'identifiant au névroses du famélique Shinji, de l'élever au rang de série culte et marquante de ces dernières années, révolutionnaire, visionnaire... et patati et patata.
C'est finalement au 26ème épisode que s'est achevée "Evangelion" (prononcez "evangelion" pour les puristes), abandonnant des milliers de fans au Japon dans l'expectative, après la conclusion introspective de la série laissant sans réponse la question" mais on ne sait toujours pas que sont les Eva". Et le lendemain de la diffusion de la fin de la série, le net fut inondé comme jamais par la horde de fans désireux de partager leur désarroi et leur colère après cette conclusion trop ambigue; Terrifiant.
Une série culte qui aurait dû en rester là!!!
Allez sur le site
Central Dogma (dont le lien est disponible sur la critique de Ikari Gendo que je remercie au passage de m'avoir fais découvrir) qui répondra a toutes vos questions. Ainsi vous comprendrez pourquoi au delà du faite du respect de l'auteur et que la fin de la série est superbe, je pense que la série n'avait aucune raison d'être rallongée et ainsi massacrée (car la fin de la série était spirituellement aboutis, en tout cas la version canal+).
Ceci dit, cette série est exellente grâce à son scénario philosophique (complexe mais cohérent), son animation (irréprochable), sa réalisation (je suis un fan total des longs plans fixes sur des choses au 1er abord sans intérêt. Et qui sont souvent encore sans intérêt au 2ème abord.), ses personnages super bien travaillés et un univers prophétique post apocalyptique vraiment envoûtant.
Savoir plus sur soi même
Cette série est géniale, que dis je extra, elle à tout pour plaire, avec des personnages charismatiques, des musiques sublimes et une atmosphère vraiment splendide, et puis la série se résume en une phrase : comment savoir plus sur soi même et sur les hommes qui nous entourent. Je ne met pas la note maximale parce que d'une part techniquement c'est vraiment pas du bon travail, même si personnellement je me fie pas à la technique d'un anime, et de l'autre ce sont les épisodes 25 et 26, ils sont osés certes, mais ils sont inutiles dans leurs formes je trouve, End of Evangelion rattrape cette erreur.
Une excellente série qui me semble porter plus sur les Japanime elle même que sur les Robots Gros (Big Robots)
Je crois que les sujets de cette série sont "Les Animations de gros robots" et les "fans".
Anno dit qu'il a souufert d'une depression et il est asses clair qu'il était emmerder par les producteurs. Voir certaines interview où il parle des producteurs voulat toujours la même choses ou alors des fans qui veulent toujours... la même chose
La série debute comme un classique "kids qui pilotent de gros robots" mais petit à petit, la série part en couille.
Et les derniers épisodes quittent le monde de l'anime.....
On y voit quoi dans ces épisodes? Des brouillons d'animation. Comme pour dire "hey les gars, c'est un anime, pas la réalité".
En fait, la seule partie en animation classique est Shinji à l'école avec ses petits camarades (et si en fait Shinji n'avait pas halluciné cette aventures de Robots Gros?).
En quelque sorte un "hey les Otaku, les pré-ados ne conduisent pas de Robots pour sauver le monde. Regardez la réalité en face".
Une sorte de "GEt a Life!"
PS j'ai baissé ma note car revoir la série m'a un peu énervé. Shinji est vraiment trop fatiguant!
Aux limites de l'esprit
S'il existe sur terre un trophé à donner au manga le plus vu dans le monde, évangelion le récolterait sans doute ( on parle de manga de qualité bien sur, pas les merdes de la toei ). Evangelion est une fresque religieuse aux élans de combats titanesques de méca symbolisant l'être et l'âme. Anno reconnu comme un des meilleurs réalisateurs et scénaristes de l'anime a pondu là un chef d'oeuvre comme toutes ses oeuvres. Bien que n'étant pas là sur tout le projet, il a instauré un rythme impréssionant, une réalisation soigné et personnelles ( on n'y suis pas toujours les protagonistes mais parfois des mains des objets qui racordent au dialogue ou autres...). Le scénario est impressionant, tordu, barré, génial. ON y sent de l'inventivité, un croisé de différentes cultures et inovations. Bref, c 'est un régal.
Coté animation et design, aucun problemes c travail, mais sans plus. Tout cela passe très bien car tout est mis en valeur par les musiques qu'elle soit original ou classiques. Car si un autre point a donné ses lettres de noblesses à NGE c bien le mix de belles musiques classiques et de compos somptueuses et envoutantes. Evangelion se permet même le luxe de mêttre un plan fixe de deux minutes sur l'hymne à la joie en allemand. UN chef d'oeuvre absolus !!!
une grande oeuvre d'art
la première série que j'ai vu et ce fut une révelation , depuis je suis un fan de tout ce qui touche manga et film venu d'asie ...
Sinon que dire de plus que de ce qui as été dit sinon que cette série m'as fait traversé tous les sentiments hummains (tristesse , joie , étonnement , admiration , peur etc ....).
Ainsi donc je lui attribue la note de 4.75 car la perfection n'est pas de ce monde mais cette série s'en approche vraiment : 4.75 sur le papier mais 4.99 dans mon coeur .
Petite question ouverte " à quand sa diffusion sur une chaine francaise accesible à tous et a une heure correct ?? "par ce c'est pour moi une très grande oeuvre d'art a faire découvrir a tous .
13 octobre 2002
par
wespa
la perfection existe-t'elle ?
Puisque mon pseduo vient de cette série, vous pouvez vous douter que j'adore. Les avis disponible ne manquent pas d'eloge alors je ferais une petite ( toute petite) critique : la version americaine est censuré !!!! Et la version francophone en est tiré ! Rien nevaut le manga original en serie tv jap !!!!!!
Superbe : très bonne animation, et profondeur mystique inouïe !
Bon, je ne vais pas faire long, cette série est in-croy-able ! L'animation est sublime, j'adore le character-design, ainsi que le design particulièrement réussi des Eva (qui surpasse à mon avis tout ce qui a déjà été fait en matière de robots humanoïdes), et surtout, mais SURTOUT : le scénario est le gros point fort de la série, même s'il est encore plus vague à la fin de la série qu'au début, la profondeur symbolique est incroyable de richesse (basée surtout sur la muthologie judéo-chrétienne, avec Adam, eve, le concept de dieu-humains et de création) et donne bcp à réfléchir, avec bien souvent de quoi alimenter des questions philosophiques.
Bref, je comprends totalement que ce côté reflexion avant tout rebute bcp d'anime-fan, et la fin serait plutôt une anti-fin, mais c'est aussi cette originalité qui fait le charme de la série.
Donc voilà, si cela vous tente et que vous n'avez pas vu cette série, je ne saurai que trop vous la conseiller. Complément tout aussi mystérieux, le second film, "The End of Evangelion" est aussi excellent à gout (mais pas le premier, "death and rebirth" qui n'est qu'un remake discutable de la série).
Voilà
Ashitaka
Evangelion c'est le sommet.
BOn je vais parler d'evangelion.Tout d'abbord c est le premier manga que j'ai découvert, pour moi il reste un grand exemple.J'ai les 26 épisodes a la maison et je les regardes souvent. Ce n'est pas un manga que l'on aborde n'importe comment et je le déconseille a un public trop jeune qui ne pourait pas bien le comprendre ni le savourer pleinement. (En tout cas pas moins de 13 ans, je vous recommande d'avoir 16 pour le voir.). Moi je n'ai pas vu les films donc je vais vous parler de la série.La série est merveilleuse, elle est simple au début mais l'intrigue se déroule au fur et a mesure et laisse place a une histoire tres compliquée. La première fois que je l'ai vu ca ma touché et la fin me rendait triste mais au a force je me suis désensibilisé. Je crois que c 'est le plus great des manga.
M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !
Comment trouver les bons mots pour décrire Evangelion ?
Ce manga est superbe, original, un brin philosophique qui nous fait réfléchir. Cela est inhabituel pour un manga alors je dis bravo ! Pour moi le meilleur manga !
Ce manga laisse de nombreuses questions sans réponses, ce qui laisse au fan le soin de les imaginer. La série présente des aspects et des interrogations interessants (par exemple: de qui Reï est issue ? Lilith?...).
Le manga allie à merveille les mythes de la religion et le genre mécha .
La fin, n'en déplaise à certains, colle bien à la série - la vraie, pas les films ;-). La fin des films est trop apocalyptique pour une série déjà bien dramatique. C'est pour cela que je ne considère que les épisodes 25 et 26 comme vraies fins.
Un dernier mot : j'ai la chance d'avoir les épisodes originaux ( japonais - sous-titrés français bien sûr !) sur CD : pas de censure, bonnes voies : un must !
Visitez les sites et prenez les cassettes !
Génial!
Désolé j' aurais bien mis 5 si il n' y avait pas MONONOKE!
Inimaginable
Je dois avouer qu'avant de regarder cette série on m'avait prévenu :
"attention c'est magnifique".
Erreur c'est INIMAGINABLE de beauté. J'ai été bluffer, j'en ai eu pour mon argent (même si je n'avais rien acheté).
Enfin bref, le dessin est sublime et surtout, l'histoire et principalement la relation entre les différents personnages est bien réalisé et pensé.
Je vous conseille de regarde cette série splendie..
Le manga parfait
Evangelion n'as qu'un seul defaut: les mous du cerveau vont pas comprndre et donc pas aimer.(mais est-ce vraiment un defaut?)
Tou est geniale dans Neon GEnesis Evangelinon, des dessins superbe ( Ah misato.... enfin il y a aussi les evas qui sont bien faite), des combat avec une animation irreprochable.
LE plus important vient du traitement dure et adulte de l'histoire. Les reference biblique et philosophiques ne sont pas de faire-valoir mais elles contribuent a la substantifique moelle du maga. Moulte question sur l'evolution, la vie, la mort, l'existence, les relations humaines, l'amour sont aborde et traitées de maniere rigoureuse et inteligente.
de part sa violence et son mystisisme Evangelion envoute et on se laisse emporter par le destin de shinji et de ses compagnon (oscar a la relation Shinji/Kaworu): on en regarde pas Evangelion mais on le vit.
Sinon les scenes d'action sont superbe et tres impressionnantes. Le fil conducteur est solide et complexe.
C'est violent juste comme on l'aime (voire combat entre eva-01 et le 14eme ange qui est d'une sauvagerie et d'une beaute innouie) mais c'est pas gratuit. L'animation et les dessins sont geniaux (je me repete mais c'est tellement vrai) et la musique vraiment excellente.
Rien a redire c'est parfait