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Dream Society

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Bastian Meiresonne 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

De la poudre aux yeux

Le réalisateur THUMRONGVINICHAI Theeranit le confirmera dans son suivant, "O' Lucky Man": il aime à s'attacher à des faux-semblants, des mondes virtuels, où la beauté serait reine. Un peu de bling-bling pour faire bon chic, bon genre, beaucoup de poudre aux yeux à ses personnages et ses spectateurs et voilà des histoires incroyablement simplistes sans aucun fond d'âme.
A sa sortie, "Dream Society" se trainait un tout petit peu la même réputation sulfureuse, que le futur vietnamien "Bar Girls": le premier rôle était occupé par une fille à se damner ("Benz" Pornshita Na Songkhla), qui affolait déjà toute la gente masculine du haut de ses tendres 16 ans par sa beauté époustouflante. Le spectacle promettait d'être entier: d'un côté on allait pouvoir se plonger dans les coulisses d'un véritable monde de rêve pour beaucoup de jeunes filles de l'époque, de l'autre on pouvait espérer que ça allait balancer.
Ben non, en fait.
Les coulisses d'un défilé se résument essentiellement à des décors flashy avec tout plein de monde courant dans tous les sens, dont tout plein de katoei (hommes travestis) "grandes folles", qui vous percent les tympans à coups de grands cris affolés. Ca parlote et ça discute; ça se remet (un peu) en question et ça se dispute. Et voilà le film déjà quasiment terminé.
Entre deux, on aura encore eu droit à quelques coups de mégères, une déception amoureuse, des soirées de beuveries et d'évanouissements dans les toilettes. Le problème, c'est que des thématiques comme la drogue, l'alcool ou le sexe sont tous soumis à une très forte motion de censure et n'est pas Chalerm Yukol (qui dispose d'un regard bienveillant de la famille royale et est le seul réalisateur à avoir eu le droit d'aborder quelques-uns de ces thèmes en profondeur, notamment dans son triptyque "Daughter") qui veut. Et puis, il ne faut pas oublier que durant les années 1990, en pleine cirse cinématographique, les films s'adressaient avant tout à un public essentiellement ado; pas question de le choquer donc.
Le film reste donc horriblement à la surface des choses et THUMRONGVINICHAI n'essaie même pas d'imaginer des métaphores quelconques pour tenter d'aborder certains thèmes avec intelligence.
"Dream Society" est donc un simple soap où ça parle du début jusqu'à la fin sans que rien ne se passe vraiment jusque dans son dénouement horriblement "political correct".


17 décembre 2008
par Bastian Meiresonne


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