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Dragon's Claws

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les avis de Cinemasie

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5 critiques: 3.15/5

visiteurnote
Iron Monkey 4.25
le singe 3.25
Sauzer 2.75
jezekael 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Une excellente comédie kung fu dans la lignée de Drunken Master

Cette fois-ci Joseph Kuo tape dans la comédie kung fu genre Drunken Master. Non seulement il reprend le concept cher à Yuen Woo Ping mais il explose les perspectives dans un déchaînement de combats furieusement bien chorégraphiés. Ling (Hwang Jang Lee) revient à l'école où il a été formé pour récupérer le symbole de cette dernière, une tablette en or, symbole de puissance. Se faisant il tue le maître des lieux er récupère la tablette qui s'avère être une fausse. Le fils et la femme du défunt sont obligés de fuire quand Ling leur met deux tueurs chevronnés sur le dos. Le fils voudrait pouvoir venger son père, mais il est une calamité en kung-fu. C'est sous la coupelle d'un vieux vendeur de pillules médicinales frauduleuses, qu'il parfaira son éducation... Débutant par un combat sur les fameuses collines de Hong Kong entre Hwang Jang Lee et un adversaire, on pense immédiatement au prologue du Drunken Master de maître Yuen. Et c'est résolument la direction que souhaite prendre Joseph Kuo. D'ailleurs tout un tas d'éléments de ce film sont redistribués. Le jeune fils espiègle et nul en kung fu, le vieillard vagabondant qui s'avère être un maître, et le méchant interprété par Hwang Jang Lee. L'histoire quand à elle est ultra-classique, proposant un joyeux melting-pot de tout ce que le genre a donné. Le ton étant peut-être un peu plus sérieux que pour un Drunken Master, il n'en demeure pas moins fortement divertissant. Mais ce sont dans les combats, d'une très haute tenue, que le film emporte ma totale adhésion. de véritables combats dignes de Yuen Woo Ping, avec des acteurs acrobates égalant sans souci les maîtres du genre. Hwang Jang Lee bien sûr, mais aussi le très surprenant Lau Ga Yung, qui sous ses allures de clown cabotin cache un véritable athlète, bondissant et d'une souplesse incroyable. Le duo de tueurs est également assez sympathique, Jue Tit Woh et Chan Lau, deux seconds couteaux du cinéma de kung fu qui s'en sortent plutôt bien. La réalisation est, comme toujours chez Joseph Kuo, relativement sobre et épurée, mais sans esbrouffes et toujours maîtrisée. N'usant d'aucun artifice superflu, juste quelques mouvements de caméra (travelling surtout) donnant de l'allure à ses scènes. Etant tournés dans des décors naturels, les mêmes qui ont servis à la plupart des comédie kung fu des frères Yuen et de Karl Maka. En conclusion, ce réalisateur moins connu et certainement moins doué qu'un Yuen Woo Ping ou un Sammo Hung, n'en demeure pas moins un excellent artisan au service d'une mise en scène tout sauf zélée, qui assure très bien ce que le genre prédispose comme qualité. Un véritable professionnel, j'en suis maintenant persuadé, et surtout un label de sûreté. Personnellement je continue mon exploration Kuoesque...

23 juillet 2004
par Iron Monkey


Un p'tit kung-fu de série B doté d'une véritable intensité dramatique

L'histoire 

Leung Chow (Lau Kar Yung) est le fils du maitre du puissant clan martial du Dragon (Chu Tiet Woo). Lorsqu'un mystérieux combatant du nom de Ling Ko Fung (Hwang Jang Lee), ancien étudiant du clan exilé, vient provoquer en duel son père tombé subitement malade afin d'obtenir le médaillon représentant la succession du clan, Leung Chow tente de s'interposer mais est rapidement vaincu par l'étranger. Contraint de se retirer et pourchassé par les sbires du vilain n'ayant en fait obtenu qu'une copie du précieux médaillon, il se réfugira à la campagne avec sa mère (Yuen Qiu) qui organisera son entrainement en vue de reprendre la tête du clan et accessoirement de venger la mort de son père décédé entre temps. A cette occasion, il obtiendra également l'aide d'un étrange vendeur de pilules ambulant (Wong Biu Chan) et découvrira la dramatique histoire de ses origines ainsi que les liens unissant ses parents et Ling Ko Fung. 

Le film
 

Principale chose à noter dans cette production du vénérable artisan Joseph Kuo : une partie dramatique hors normes, y compris considérant son propre travail. Ici, les persos restent forcément basiques mais possèdent néanmoins une histoire qui leur donne une humanité originale pour ce genre de production. Ainsi apprendra-t-on que le père du héros et le méchant de service ont une histoire en commun (incluant également la mère) et que leur positions dans l'aventure aurait pu être toute inversée, leur qualité de bon ou de méchant étant du coup appréciation toute subjective et loin d'être claire quand on y gratte un peu (mais je n'en dirais pas plus pour ne pas faire de SPOILER...). Bref, même si tout cela est amené sans trop de subtilité, ça fait toujours plaisir de voir un véritable travail sur les personnages. Du coup, on ne se trouve plus dans une simple kungfu-comédie ou de l'exploitation de base mais bien dans un bon kung-fu-pian à tendance dramatique. Cela dit, une fois expédiées les entrées en matière d'usage, cette part dramatique sera essentiellement concentrée sur la personne de la mère du héros, un vrai beau rôle interprété par la trop rare Yuen Qiu (encore une élève de la "Chinese Drama Academy" du célèbre maître Yu Jim Yuen). Coté action/combats, on se trouve ici un peu au dessus du niveau de qualité moyen pourtant déjà de bonne tenue chez Joseph Kuo (c'est quasiment une marque de fabrique). En dehors de quelques mollesses très passagères, on a affaire à du bel ouvrage, servi par des protagonistes aux capacités bien différentes mais également bien réelles et bien exploitées. A commencer par le formidable Hwang Jang Lee avec son jeu de jambes de malade et son timing de fou (c'ui là, c'est clair qu'il sait se battre), la jeunesse acrobatique et puissante de Lau Kar Yung ou la maîtrise de haute école de la dame Yuen Qiu. Gros gros plaisir donc à ce niveau, d'autant que la caméra assure pleinement son rôle de mise en valeur de l'ensemble (plus quelques petites idées de cadrage/montage qui rendent la chose bien intense). 

Verdict
 

Avec ce "Dragon's Claw", Joseph Kuo s'est offert et nous offre par la même occasion une belle petite série B lorgnant fièrement vers les prods plus "haut de gamme" de certains gros studio. Bon, ça reste toujours assez basique et un brin pas finaud (c'est un film de "grande accessibilité", dirais-je...) mais la tentative fait quand même rudement plaisir à voir. Au moins à la vision, ça s'avère ludique et totalement dénué d'ennui. En un mot : divertissant. Et puis une fois passé, la magie c'est qu'il en reste quelque chose et que ce quelque chose en est la meilleure part. Tiens, personnellement je le rangerais au coté d'un L' impitoyablede trois ans son aîné (et ça se sent...) pour sa teneur originale.



26 avril 2005
par le singe


pale copie des "Jackie Chan-Yuen Woo Ping"

Dragon Claws reprend le même schéma que les films de Jacjie de la fin des 70's, le scénario, l'humour, et même tous les personnages.Mais on est loin du même résultat, le jeune héros est tres peu charismatique, les chorégraphies restent peu imaginatives...seul WONG Ching-Lei dans son rôle habituel de bad guy est crédible.

08 juillet 2005
par Sauzer


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