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DOA - Dead or Alive

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.29/5

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20 critiques: 2.21/5



Ordell Robbie 1 Un Charlie's Angels like d'abord regardable puis s'essoufflant sur la longueur.
MLF 2.25
Ghost Dog 2.75 Nanas power
François 2.25 Très dispensable
drélium 2.75 Du niveau d'un Tomb Raider 2 ou d'un Charlie's angels 2.
Arno Ching-wan 2.75 Corey Yuen in da place ! !
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Nanas power

Petit florilège des réactions sur ce film trouvées sur la toile :

« Le coup de l’ile déserte avec une compèt’ clandestine, ça date pas d’hier, revoyez mon Opération Dragon pour vous convaincre ! » - Bruce Lee, ancien acteur

« Corey, la prochaine fois que tu voudras chorégraphier un combat sur des échelles enchevêtrées, pense à moi, parce que là, comparé à Il était une fois en Chine, ça fait un peu minable, scuse-moi du terme. » - Tsui Hark, réalisateur en freelance

« Grouille-toi d’appeler mon avocat, on attaque pour plagiat de titre. » - Takashi Miike, cinéaste incompris

« Une nouvelle preuve de la décadence de l’Occident. Chez nous, on sait encore tenir nos ispèces de connass' femmes ! » - Oussama Bin Laden, ermite

« Une nouvelle preuve de la féminisation des hommes. Du temps du Général, c’était pas comme ça… » - Eric Zemmour, sociologue débutant

« Le cas que nous allons traiter ce matin est très émouvant. Brian J. White nous a écrit pour nous expliquer une succession de malheurs qui le touchent dans sa chair. Malgré un patronyme difficile à porter du fait de sa couleur de peau, il parvient à se faire engager sur le tournage de DOA. Mais sa partenaire, une jolie blonde, refuse toutes ses avances avec un regard mauvais, et son personnage ne survit pas à l’explosion finale. La ségrégation continue aux USA, 40 ans après Martin Luther… » - Louis Schweitzer, crash-testé à la HALDE

« C’est une véritable lame de fond. Les Charlie’s Angels et Tomb Raider aux USA, les girls with guns à Hong-Kong, les Dangerous Flowers en Thaïlande et maintenant DOA, tous ces films propulsent les femmes sur le devant de la scène. Car oui, on peut être sexy tout en mettant la pâtée aux hommes ! » - Clémentine Autain, féministe visionnaire

« Des gonzesses de 40 kg qui explosent des mecs bodybuildées, c’est quoi ce film à la noix ? » - Jean-Claude Van Damme, 4ème dan de philosophe

« Déjà qu’on peut plus attaquer les voiliers de luxe sans se retrouver avec le GIGN sur le dos, et voilà que maintenant, s’en prendre aux petits bateaux avec des nanas qui bronzent dessus devient risqué parce que Mesdames ont appris le kung-fu ! Dans quel monde vit-on, je vous le demande… » - Yusuf, pirate somalien

« Mais quel abruti, il a préféré sauver sa peau en oubliant le sac plein de biftons ! Carla ! Tu sais bien te battre non ? Viens ici, je t’ai trouvé une mission de 1ère dame de France : gagner DOA l’an prochain et récupérer le pognon.  » - Nicolas Sarkozy, spécialiste en pouvoir d’achat

« On voit bien ici les effets pervers du système capitaliste. L’organisateur de ce jeu est vendu aux grands patrons des multi-nationales, et le tournoi qu’il met en scène flatte les intérêts les plus égoïstes des participants qui doivent, dans une concurrence acharnée destructrice, écraser leurs congénères pour empocher le magot. Heureusement, la solidarité humaine prend le dessus puisque les damnés de la compétition sonnent la révolution et finissent par pendre le patron à un crocher de boucher. Enfin, un truc dans le genre. Bon maintenant laissez-moi, Drucker m’attend. » - Olivier Besancenot, depuis sa loge de Vivement Dimanche

« Tous les commentaires rapportés ici sont faux, pas drôles, et l’auteur de cette vile imposture est un crétin. » - Ghost Dog, cinéphage

10 mai 2008
par Ghost Dog




Très dispensable

L'intérêt de DOA (le jeu), on le connaît. Des piles de combat avec des styles variés, et bien sûr des bombes le plus souvent très dénudées et généreusement pourvues par la nature. Si l'on retrouve finalement ces deux aspects dans le film, le fun n'est plus vraiment là. Premièrement car les combats, s'ils sont d'un niveau tout à fait honnête, restent loin du top niveau mondial. On cherche désespérement quelque chose de nouveau dans ces affrontements utilisant beaucoup le montage pour faire passer les acteurs pour des artistes martiaux. Quelques mouvements sont funs et bien foutus, mais rien qui fera vraiment s'exciter le vrai fan. Corey Yuen c'est Fong Sai Yuk, donc difficile de se satisfaire des multiples emprunts à d'autres chorégraphes (mouvements aériens à la Ching Siu Yung, combat sur échelle à la Yuen Woo Ping...).

Quant à la partie filles en maillot de bain, c'est assumé, ok. On ne voit presque que les filles alors que le jeu respecte parfaitement l'équilibres hommes/femmes dans sa liste de combattants. On retrouve bien la plupart des personnages, mais la plupart n'ont droit qu'à quelques minutes histoire de mettre l'accent sur les trois personnages féminins principaux dont les sous intrigues sont d'un inintérêt assez absolu. Le frère de Kasumi a disparu, oh la pauvre, et on ne doute pas qu'il va revenir avant la fin en plus... Quant à l'histoire d'amour non assumée avec Hayabusa, ça passe dans un film pour les 12 ans et moins, mais là c'est nul. On continue avec le copain miteux de Christie qui court après un pognon dont on a rien à faire. On terminera avec la classique histoire bâtie autour du tournoi et de son boss (Eric Roberts) pour rendre l'ensemble plus "intéressant". En bref, tout ça, c'est du remplissage beaucoup plus sage et sérieux pour être autre chose qu'agaçant.

On retiendra plus Kane Kusogi et Collin Shou car plus crédibles martialement parlant. Les filles sont jolies, mais font globalement cheap, surtout Tina Armstrong, la pouf américaine de base par excellence. Et quitte à assumer de faire des plans "mattez moi ce cul et ces nichons", le film n'y va finalement pas bien fort et se montre trop sage pour être autre chose qu'un produit. Fallait y aller franchement et verser dans la série B superficielle sans ces intrigues pseudo sérieuses d'une nullité crasse! Plus de maillots de bain, de cadrage en contre plongée, quelques vrais scènes de sexe plutôt que deux trois bisous bien puritains...

Le reste est du même tonneau, très commercial et sans grand intérêt: de la musique à la photo en passant par la réalisation, tout est très "rentre dedans", coloré, bruyant, ludique, superficiel. A l'image d'un jeu vidéo bien sûr, mais sans l'interactivité et avec des longueurs insupportables entre le plan "string sur la plage" et le plan "mon pied dans ta gueule".

Regardable donc, mais tout aussi dispensable.

23 octobre 2008
par François




Corey Yuen in da place ! !

Voici une grosse poilade assumée et maîtrisée - presque - de bout en bout par l'équipe en activité, des gonzesses en vadrouilles jusqu'aux CGI bien sympatoches, en passant par des combats bien funs et un ton décalé très proche des Drôles de dames version McG. Là on est dans l'adaptation d'un jeu vidéo, et "l'autre" Paul Anderson, ici producteur, connaît la chanson (Resident Evil, Mortal combat). La patte Corey Yuen permet d'obtenir un rendu très efficace des combats, ça fight pas mal et longtemps sur à peine une heure et demi de métrage. D'autant que Corey (du nord... Amérique du Nord) s'y entend pour créer des minis enjeux sur chaque affrontement. Père contre fille, dragueur contre draguée... Le meilleur étant celui ayant lieu entre deux somptueuses blondes agressives. Présenté "à la coréenne", c'est à dire sous la pluie, ce dernier est intégré à un joli flash back amenant certains éléments de l'histoire de bien belle manière. On connaît la gagnante à l’avance, à ce passage-ci d’en obtenir une raison d'être à part qui apporte une certaine fraîcheur à cet instant-là. Surprenant. Dommage toutefois qu'un final trop long et convenu vienne ternir ce défilé hormonal très avenant. A force de fracturer les yeux du spectateur en lui montrant de telles donzelles, lorsqu'un duel "au sommet" survient entre « bouffiman » Eric Roberts (en "cheat mode"!) et Collin Chou (Matrix 2 et 3, Flash Point), on s'en tamponne le coquillard… pourtant y’avait comme un concept sympa là, non ?

Comme souvent le début est fracassant puis, au fur et à mesure, ça s'étiole. Ne gardons donc que ce début, et tant qu'à faire une seule scène, celle où une superbe demoiselle en action se fritte à moitié nue avec trois gars (habillés) dans sa piaule. Elle jette soudain son sous-tif en l’air, envoie valdinguer un flingue, enfile le premier en total free style (grosse plongée) puis récupère le second pour, en un quart de seconde, braquer les cojones du mec qui se trouve derrière elle et lui demander, calmement, de finir d'attacher son sous-vêtement. La classe.



15 juin 2007
par Arno Ching-wan


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