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Cyber City

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4 critiques: 3.56/5

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12 critiques: 3.5/5



Arno Ching-wan 3.5 Pierre angulaire du mythe cyberpunk
drélium 3.5 action et cyber polar de qualité pour une animation et des charas-design très m...
Junta 4.25 Du grand Kawajiri, sur tous les points, mon préféré est le 2nd épisode.
Ordell Robbie 3 Un pur moment de cyberpunk (qui a un peu vieilli).
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Pierre angulaire du mythe cyberpunk

Faut pas m'faire @!#$!A l'époque, on s'extasiait sur ces 3 OAV de Kawajiri, réalisateur qui, sous couvert de nous balancer de la bisserie jouissive post Carpenter et post plein d'autres trucs nous balançait des images cyber marquantes, construisant ainsi un univers cohérent et fascinant pour tout fana d'oeuvres de ce type. Cela a plutôt mal vieilli, la BO est mauvaise et l'animation faiblarde, mais le chara design de Kawajiri et de son comparse Hiroshi Hamazaki reste chouette, le mecha design épatant, quant au style du réalisateur et à son fameux talent pour le découpage, ils sont bel et bien là, déjà.

Ces OAV (3 personnages, un épisode chacun) piochent allègrement dans la filmo de James Cameron (le mecha design général, Terminator...), se servent aussi dans le Running Man de Paul Mickael Glaser, le "Starsky" de "Strasky et Hutch", histoire d'emprunter ses colliers explosifs, ce que refera d'ailleurs Fukasaku 10 ans plus tard pour les besoins de son Battle Royal. Le New York 1997 de John Carpenter est là aussi avec ce compte à rebours mortel forçant notre héros à accomplir une mission suicide, renforcé par une partie du scénario de Franck Miller sur Robocop 2, en particulier les tests bien dégueulasses effectués sur des hommes-machines. La première OAV, assez molle du genou, fait écho à la trame du Patlabor 1 de Mamoru Oshii (1990 itou), avec son constructeur d'un building qui, après sa mort, continue de hanter le bâtiment. Le second morceau raconte le ride jouissif et désabusé d'un cyborg bourrin, sorte d'ancêtre du personnage Batu de la saga Ghost in the shell ; quant au troisième et dernier segment, globalement le plus abouti, il se concentre sur l'androgyne, un personnage armé d'un "fouet à mono-filament", sorte de fil à couper le beurre du futur découpant en fines tranches divers et variés adversaires. Un visuel qui a été visuellement repris depuis (Spriggan, Appleseed...). Si ces OAV ne font guère plus qu'office de curiosités pour les nouvelles générations, elles synthétisent assez bien tout un pan de la culture cyberpunk de l'époque, en plus de conserver une certaine rage exutoire typique.



06 janvier 2007
par Arno Ching-wan


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