Dans un esprit très BD, un premier film français convaincant.
Déjà auteur d’un des 3 sketches du film Nekronomicon, Christophe Gans signe ici son premier véritable long métrage, que l’on pourrait qualifier de « film de cinéphile ». Adapté d’un manga de Koike lui-même transcrit en anime, Crying Freeman fait ressentir à chaque instant l’immense impact qu’a eu le cinéma asiatique sur Gans ; on pense en effet souvent à John Woo pour l’utilisation de ralentis à outrance (et cet étrange paradoxe d’un film d’action pure alors qu’il est réalisé au ralenti), mais l’ambiance nippone qui régit la seconde partie du film n’est évidemment pas innocente. Le personnage de Shimada Yoko n’est-il pas une vision osée de la femme chez Kurosawa ?
Les principales qualités du film peuvent se résumer à la maîtrise étonnante de la mise en scène, très posée et loin du style bouillonnant des cinéastes HK, et à l’interprétation de Mark Dacascos, qui a trouvé là le rôle de sa vie en réussissant à donner vie à son regard habituellement d’un vide saisissant. Notons par ailleurs que tous les personnages qui l’entourent sont très bien écrits, d’un inspecteur Nita (Tchécky Karyo) vengeur à une Emu O’Hara (Julie Condra) qui contient une importante part de mystère. Quant à la musique, elle rappellera sûrement quelque chose aux fans de films asiatiques puisque, promo ou narcissisme oblige, c’est elle qui illustre les bandes annonces sur les K7 HK Vidéo, collection dirigée par …Christophe Gans !
Un film hommage très bien fait, mais un peu vide
Crying Freeman est un film hommage, c'est évident. Hommage au cinéma asiatique dans son ensemble, que ce soit les films d'époques (combat de sabre dans un décor très naturel) ou les polars récents (gunfights). On mixe influence japonaise (manga, sabre) et HKgaise (gunfight, réalisation), on ajoute une touche occidentale (acteurs de tous horizons, musique hybride). C'est sympathique à voir, mais il manque la touche personnelle qu'aura ensuite Le Pacte des Loups.
On peut pourtant profiter de Dacascos très bien utilisé (càd en le faisant peu parler), du toujours très antipathique Tcheky Karyo (il fait très bien le personnage ni blanc ni noir) ou encore du montage efficace de David Wu. L'ensemble est très bien emballé, que ce soit la photo, les décors ou la réalisation, c'est évident. Le combat final au sabre est assez impressionnant pour un réalisateur pourtant novice en la matière, mais qui sait faire profiter le spectateur des capacités physiques assez exceptionnelles du bon Mark.
Il manque tout de même au film une vraie touche personnelle, un style, un fond plus travaillé pour en faire plus qu'un hommage. Et la pauvre Julie Conrad manque de présence, ce qui est dommage pour le rôle féminin principal. Crying Freeman reste donc un film bien fait et très divertissant qui mélange efficacement les influences. Mais ne lui en demandez pas plus.
De l'animation à la fiction
De plus en plus de héros de comics sont adaptés en film alors pourquoi pas essayer avec un manga. Souvent c'est le succès de l'histoire originale qui a attiré les spectateurs et parfois aussi la qualité du film. Ici je dirais que se sont surtout les effets spéciaux et les combats qui présentent le plus d'intérêt, l'histoire en elle-même reste vraiment trop vide. Je rangerait donc le film dans la catégorie "pour les fans" plutôt que "grand public".
un très bon film
Excellente adaptation du manga . Pour un premier film c'est une reussite . Les acteurs collent tous parfaitement à leurs équivalents de papier ; Yoko Shimada est superbe, manipulatrice ...L'histoire d'amour ne prend pas jamais le pas sur les scènes d'actions et vice versa . Brèf, génial .
Papa Gans passe deriere la camera et nous restitue son experience de cinephile.
Crying freeman a une grande qualite: celle d'etre un hommage au cinema asiatique d'action mais cela represente aussi son principale defaut car pour les inities ces codes, scenes et mouvements de camera nous sont families, donc deja vu et donc n'apporte pas grand chose.
Mais alors qu'attendre de ce film?
Et bien un truc en plus, une innovation ou meme un point de vu mais helas ca n'est pas le cas et c'est ce qui confere au film un aspect vide, sans ame.
Reste un Mark Dacascos bastonant bien, une Julie Condra belle et sexy, un Tcheky Karyo parfait dans un role surement invente pour lui et une maitrise technique sans faille du realisateur.
Le spectacle est au rendez-vous , on aurait juste aime un peu plus de personnalite.
Excellent!
J'ai vu plusieurs fois ce film il y a de ça quelques années donc j'avoue ne plus m'en souvenir avec exactitude mais ce dont je suis sure (étant donné que ce film m'a marquée) c'est que les scenes d'action sont très bien filmées (notamment avec quelques ralentis) et l'interprétation du charmant monsieur Dagaskos est très bonne.
Un film à ne pas manquer!
Une excellente adaptation a l'ecran !!!
Tres bonne realisation , tres bons acteurs , bref un excellent film a la surprise general .
Des dèbuts èblouissants !
Glacial, stylisè, fètichiste(the killer!), spectaculaire.......supercool....!!!
le tuer qui pleure
une bonne adaptation du manga avec de bonnes scénes d'action et de combats, avec un trés bon Dakaskos
Du bon ciné d'action
Voici un très bon film d'action, correctement joué (si on laisse de côté Tchéky KARYO que je n'aime toujours pas) avec une bonne réalisation, des scènes d'action a couper le souffle.
Le freeman ! ^__^
Crying Freeman est tout simplement sublime ! Je n'ai pas grand chose a rajouter par rapport aux autres commentaires !
Ce film est assurement l'un des meilleurs que j'ai vu, surtout pour le premier (si je me trompe pas) long métrage de Christophe Gans ...qui est un grand fan de film HK, et ca se voit dans ses films !
Danc Crying Freeman on retrouve le magnifique Mark Dacascoss, dans le role du freeman, ce role lui va parfaitement; classe, sensualité, et parfaite maitrise des art martiaux.
A voir et a revoir !
13 octobre 2002
par
ryoma
Premier film honnête de Christophe Ganz
Avec ce premier film, Christophe Ganz veut très clairement faire un film "à la hong-kongaise". Mais la problème est que Ganz veut trop stylisé, car autant les ralentis peuvent amener un plus dans les gunfights, lui il en abuse un peu trop. Il fait des ralentis presque sur tout les méchants qui se font tuer, ce qui fait que les gunfights souffrent d'un manque de rythme. Quant à l'histoire du film, elle n'est pas terrible non plus.
Moi j'ai surtout un coup de coeur particulier pour la fin où Mark Dacascos se bat avec un sabre. La scène où il fait un tour sur lui-même presque à l'horizontal pour éviter deux coups de sabres est magnifique, ça le fait un max.
En fin de compte, Ganz s'en sort quand même plûtot bien pour ce premier film avec une très bonne réalisation. Il a vraiment beaucoup de mérite surtout lorsque l'on sait qu'à la base ce n'est pas un réalisateur, mais un fan de cinema et plus particulièrement du cinéma hong-kongais.
Important !
Avec Crying Freeman, une dette commence à se régler. Ce serait déjà suffisant pour faire de Crying Freeman un film important : c'est la première fois qu'un véritable hommage actif (très postmoderne, c'est vrai) est rendu à l'altérité déterminante du cinéma asiatique. Mais surtout, Crying Freeman est un film qui expose la condition même de ce cinéma : ce n'est pas juste un hommage, c'est une implacable machinerie analytique, qui creuse ses traits jusqu'à l'écorce de son érotisme. Car le cinéma asiatique est un des derniers cinémas fondamentalement érotiques - érotiques de part en part (les lieux, les mots, les corps, les actions). Et c'est ce qu'a parfaitement compris Gans. Tellement, même, que les lieux où cet érotisme faillit à sa justification, le film devient subitement nul (cf. la scène de combat finale). Mais avant, le film est parfait : chaque geste s'y souligne comme zone de désir, zone de sensualité, c'est-à-dire comme pur cinéma.
Le charme opère d'entrée. Cet énième film sur le Freeman constitue un très agréable divertissement. Toutefois, certains acteurs (Tchéky Karyo en tête, mon Dieu que cet acteur est mauvais ...) sont loin d'être irréprochables et tendent à gâcher l'ensemble de cette première oeuvre convaincante de Christopher Gans. Par ailleurs, je me demande encore comment le réalisateur a pu construire une fin aussi chaotique et invraisemblable. Et c'est bien dommage !
Très manga dans l'âme, mais bien adapté au cinéma.
Contrat réussi. Le film est plutôt bon, même s'il y a un peu à redire sur la performance des acteurs...
Froide étrangeté
Crying freeman est tout le contraire d'un film chaud bouillant; c'est meme tout le contraire. Crying freeman est un film froid. L'erotisme, dans la représentation des corps, magnifiés, est glacial, et ce contraste n'est que plus souligné par l'apparition, dans le décor, l'arriere plan d'éléments brulants (explosions, flammes, incendies). Symbole meme de cette froideur, le générique, présentant un dragon en image de synthese, tout sauf vivant, coquille vide qui annonce d'entrée la donne. En fait, ce n'est pas tant ici la recherche du beau et de l'idée que Gans vise ici, comme dans le statuaire grec, mais la simple image etrangère que nous renvoie le cinéma asiatique, qui, dans sa frénésie, sa surenchère enleve tout sens, toute logique et qui alors nous apparait deshumanisé, ou plutot autre, contrepoint froid. Cette dimension du cinéma asiatique, Gans l'a parfaitement intégrée et nous livre alors le concept plutot que l'étant, dans la premiere partie, où, justement la surenchere est absente et la froideur poussée à l'extreme. La forme, Gans y vient a la fin mais il ne réussit pas totalement son entreprise de théorisation. Ici la référence ne semble plus travaillée, l'oeuvre perd son équilibre et ne devient qu'une simple illustration
Un excellent premier film.
De nombreuses scènes d'action qui laissent également la place aux sentiments. Excellente adaptation du manga.
...
on doit peut etre a christophe Ganz beaucoup pour le cinema asiatique en france mais cela ne m'empeche pas de trouver son film plutot rate...
je ne pense pas, contrairement a beaucoup, que ce film soit un chef d'oeuvre.
je le trouve trop rapide et pas assez profond.il ne s'attarde pas beaucoup sur ses personnages et veux montrer trop de choses en meme temps.
la beaute de l'acteur n'excuse pas son jeu que je trouve sans interret.
Pour un premier film...
Le scénario, tiré d'un manga que je n'ai hélas pas lut, est excellent, les acteurs excellents aussi. On devrait adapter des manga (jamais de S à manga) plus souvent.
Imparfait, mais excellent quand même.
Ganz rend hommage, et c'est pas du Hemmerich ...
C'est ce que j'appelle un film de passionné. On doit ennormement à C. Ganz sur l'importation du cinema d'extreme orient à nos portes, il ne faut pas le cacher. Ici, Ganz demontre que ce n'est pas dans un but mercantile, mais que c'est une réelle passion. Il est le seul realisateur occidental à mon avis qui ait reussi cette prouesse : realiser un film à la Hong-Kongaise sans "pomper" dans les figures de styles les plus eculées. Et arriver à faire ça, avec l'adaptation d'un manga, tout en restant fidèle à l'original, ça merite vraiment un chapeau bas.
UN FILM CORRECT
Gans signe là un film correct mais sans plus. Les chorégraphies sont bonnes mais le film manque d'un certain tonus. Enfin, le résultat final est tout de même correct donc, au dessus de la moyenne.
Assez bon divertissement sans plus
On reconnaît la signature de Christophe Gans : vue panoramique, beaucoup de ralentis et regards appuyés. Une méthode efficace pour mettre en valeur les scènes. Les chorégraphies de combat sont bien faites. Le début du film ( introduction de Freeman ) est captivant, le film tombe ensuite dans un scénario sans originalité et le jeu des comédiens est assez théâtral. Un film soigné sur la présentation et banal sur l'histoire. Se regarde néanmoins sans ennui.
Bof...
Scènes d'action bien foutues, rythme soutenu... on en oublierait presque la nullité des acteurs et la pauvreté saharienne du scénario! On ne peut pas honnêtement dire que le directeur de la collection HK rate totalement son coup puisqu'on passe un bon moment mais il faut quand même reconnaitre que c'est creux à mort et dépourvu d'enjeu.
très beau film, a l'esthetique rarement si aboutie pour un film de ce genre
les combats et le decoupage sont très beaux, la musique s'accorde harmoniseusement au tout, et gans a vraiment créé une ambiance! Chapeau!
Crying Dacascos dans toute sa démesure...
Pour son premier film, l’ancien rédacteur de Starfix réussit un sacré tour de force. En rendant hommage à tous les films et réalisateurs qu’il a défendu dans sa revue durant des années, il parvient à faire un vrai film de cinéma. Le danger était pourtant grand de sombrer dans le patchworking inutile. Justement, certains moments du film souffrent d’un manque de recul flagrant vis à vis de ses références (on pense aux scènes les plus wooiennes comme l’assassinat de Ryuji Hanada). La comparaison inévitable va bien sûr en sa défaveur puisqu’il n’apporte rien de nouveau dans ces séquences au delà du simple hommage. Heureusement, l’homme a des idées, de l’énergie et connaît le cinéma sur le bout des ongles. Il offre ainsi des séquences souvent empreintes d’un sens de la mise en scène vraiment stupéfiant. Mais ses emprunts systématiques au cinéma qu’il vénère l’empêchent assurément de faire un vrai film personnel. A ce propos, le réalisateur botte en touche dans le commentaire audio puisqu’il avoue ne jamais avoir voulu faire autre chose qu’un film référentiel où seuls le glamour et l’esthétisme des situations l’intéressent.
On est donc loin d’assister à la naissance d’un véritable auteur. Gans donne plus l’impression d’être un amoureux du 7ème art qui se fait plaisir en recréant dans un contexte presque vierge les scènes préférées des films qui l’ont marqué. A ce titre, la grande qualité de Crying Freeman au delà de son esthétisme, est d’avoir marié avec un réel bonheur des films aux horizons si différents : voir se conjuguer avec brio le cinéma d’Argento et celui de John Woo (entre autre) constitue un plaisir de cinéma suffisament rare pour ne pas le savourer dans toute sa démesure.
visuel...
Quand la forme l'emporte sur le fond...certains plans sont superbes, mais comme le reste ne suit pas, on finit par regarder sa montre et on est content quand apparait le générique de fin.
16 octobre 2004
par
a woo