ma note
-/5

moyenne
3.50/5

Crime Story

nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 4nombre de notes: 2nombre de notes: 14nombre de notes: 12nombre de notes: 16nombre de notes: 8

les avis de Cinemasie

9 critiques: 3.44/5

vos avis

49 critiques: 3.59/5



François 4 Malgré des défauts dus au remontage du film, un excellent polar noir et très sp...
Ikari Gendo 4 encore un genre abordé par Jackie, pour le meilleur !
Arno Ching-wan 4 « Die Hard » selon Kirk Wong
Ghost Dog 3.75 Une sorte de Donnie Brasco à la chinoise, ou comment faire son boulot honnêteme...
Anel 3.5
Ordell Robbie 3.5 Beau contre-emploi pour Jackie
drélium 3.5
MLF 3
Alain 1.75
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Malgré des défauts dus au remontage du film, un excellent polar noir et très spectaculaire

Pour une fois, Jackie Chan a rangé ses pitreries au placard pour interpréter un rôle dramatique mais néanmoins très physique. Les scènes de combat sont également moins chorégraphiées que d'habitude, et font nettement plus réalistes. Il faut dire que le film est inspiré d'une histoire vraie, ce qui fait que les cascades délirantes et les combats à rallonge habituels n'ont pas tellement leur place ici.

Cependant, je pense que l'histoire originale a été rendue plus spectaculaire quand même. Rassurez vous, ce n'est pas du Ringo Lam, on se rapproche un peu de Police Story. L'énergie affichée est assez colossal, avec un Jackie Chan sur 10000 volts. Il faut le voir courir, crier, tomber, frapper, encaisser, repartir tout au long du film. Même si le film ralentit un peu après le retour de Taiwan, le final repart sur des bases records.

Autre fait intéressant, les incrustations des dates et lieux tout au long du film, afin de renforcer l'aspect 'histoire vraie'. Dommage qu'il n'utilise pas plus le procédé utilisé avec l'accident du premier motard, où il est précisé qu'il est tué sur le coup. Autant les dates et lieux sont des informations classiques, autant celle-ci est plus originale.

Les rumeurs veulent que Chan ait en partie remonter le film pour le rendre moins violent et moins pour adulte. Il faut dire que voir une scène de sexe dans un ascenceur, ce n'est pas commum dans un Jackie Chan. Jackie aurait raccourci cette scène tournée par Kirk Wong sans son accord. Cependant, le reste du film garde un ton très noir et la violence est tout de même bien plus présente que dans n'importe quel autre film de Chan. Les coupes ne l'ont pas vraiment aseptisé.

Saluons également le fait que Jackie ne sourit qu'une fois dans le film, et encore, pas en gros plan. Comme quoi, de même que Stephen Chow, Jackie pourrait jouer des rôles dramatiques aussi bien que des rôles comiques. Le reste du casting est également très correct et laisse malheureusement peu de place aux rôles féminins. On se demande également ce que la psy fait dans le film. Suite à la scène au début avec Jackie, on s'attend à la revoir, ce qui est le cas, mais seulement pour une courte apparition. Peut-être que Jackie a refusé de tourner une scène un peu hot hot avec elle... Je ne sais pas trop. Mais c'est cependant relativement classique dans les films de HK de voir des personnages comme cela qui traverse le film sans utilité vraiment apparente.

Au final, voici un des meilleurs Jackie Chan sans aucun doute, et qui plus est un film atypique dans sa filmographie et qui pourra plaire même à ses détracteurs. 1h40 de polar de très haute qualité, parsemé de quelques scènes très intenses et culminant avec un final explosif.



22 octobre 2000
par François




« Die Hard » selon Kirk Wong

Il y a plusieurs passages déments dans ce chouette polar hard boiled, mais le meilleur se trouve au début. Après avoir survécu à une fusillade traumatisante, Jackie s’en va chez sa psy pour tenter d’expurger ce qui, on le devine, le hante passablement.
« Racontez moi… »
Mémorable et formidablement rythmée d’accélérations (flashback/souvenirs de la boucherie) et de pauses complémentaires (retour chez la psy), la scène nous balance du chaos urbain immédiat et, accessoirement, un des plus beaux gunfights qui nous ait jamais été donné de voir.

Aidé d’une BO dynamique tournicotant parfois autour du score de Nikita (Eric Serra), le film sait simuler le pacemaker s’emballant avant de basculer dans la crise cardiaque fatale. Borderline. Jackie en prend plein la gueule, et nous les yeux. Visuellement, on est proche du travail de Mc Tiernan sur le troisième opus des Die Hard, sauf qu’ici Jackie Chan encaisse une série de coups sans qu’on lui laisse le temps de sortir une punchline ni esquisser un sourire en coin. A cause des coins de table qu’il se mange régulièrement dans la tronche, sans doute. Impressionnant.



06 août 2007
par Arno Ching-wan




Une sorte de Donnie Brasco à la chinoise, ou comment faire son boulot honnêtement sans que personne n'y prenne garde : un film sombre et pessimiste.

On connaissait Jackie Chan dans des films de kung-fu sérieux au début de sa carrière, dans des comédies d'action dans les années 80, dans des polars rigolos ( Police Story), le voici maintenant dans l'un de ses seuls rôles vraiment dramatiques au cinéma, et c'est Kirk Wong qui lui offre la possibilité d'incarner un agent de police plein de zèle, qui se bat avec acharnement contre la corruption au sein de sa propre corporation ! !

Et c'est sur cette question que joue habilement Kirk Wong durant tout le film : ' pourquoi refuser de truander quand on est flic et qu'on a la possibilité de se faire un paquet de fric monstre, alors qu'on ne gagne qu'un salaire de misère si on fait correctement son job ? '. De là à payer les flics plusieurs centaines de milliers de francs par mois pour être sûr qu'ils ne tombent pas dans la tentation de la corruption, il ne faut pas exagérer quand même, mais il y a pourtant matière à réflexion. Car ce pauvre Jackie Chan, qui se fait mal pour faire respecter une loi à laquelle personne ne semble prêter attention, et refusant catégoriquement les propositions illégales de son collègue, semble être le dindon de la farce : il réussit finalement à faire régner l'ordre et à accomplir son devoir, mais qu'a-t-il gagné en définitive ?

Côté réalisation et rythme, c'est du beau boulot : on ne décroche pas de l'écran pendant 90 minutes, et Kirk Wong a la bonne idée de nous gratifier d'un final à couper le souffle, avec des scènes d'explosion d'un bâtiment désaffecté vraiment, mais alors vraiment vraiment, impressionnantes. Et Jackie dans un rôle dramatique ? Assez convaincant, merci.



22 octobre 2000
par Ghost Dog


achat
info
actions
plus