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Le Corrupteur

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3/5

vos avis

21 critiques: 2.87/5



Arno Ching-wan 3.5 L’année du dragon 2 : welcome to Stanley Yellow !
François 3.25 Une très bonne surprise que ce polar nerveux et complexe
Ghost Dog 3 Un polar noir et efficace. Un très bonne surprise !
Junta 3.25 Polar avec une ambiance sombre, un peu longuet mais intéressant.
Ordell Robbie 1.5 Sent trop le réchauffé pour convaincre.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


L’année du dragon 2 : welcome to Stanley Yellow !

Avec son gros clin d’œil en intro à L’année du dragon via un CYF y fredonnant la chanson du générique final, sa cool attitude formidable du début à la fin, un p’tit gunfight à cet endroit qui reprend la vraie clef de John Woo, à savoir non pas le mexican stand off ni le ralenti mais le bad guy « ponctuation » qui débarque pour se prendre un impact et illustrer la fin d’une phrase énervée crescendesque, on a là un polar assez bandant qu'il faudrait sérieusement revoir à la hausse. On continue dans le positif avec la chouette b.o d'un Carter Burwell plus souvent affilié aux frères Coen, l’exploitation des jaunes traité sur un ton autrement plus adulte qu’à l’habitude (cf. pour exemple le niaiseux lézal ouaipone 4), quelques dialogues gonflés (« le blanc kiffe les asiat’ parce qu’il s’imagine qu’avec sa ch’tite stoukète il va la faire grimper au plafond ! ») et, enfin, une longue poursuite de bagnoles dingue où tout plein de passants innocents en prennent plein le buffet. Jetez-vous sur la scène coupée dispo sur le dvd, elle est encore plus trash !

James Foley (Glengarry, Comme un chien enragé, ça va…) est le seul à avoir pondu un bon film US avec le père CYF inside. Il prend de la bonne bouteille ce film. Wahlberg tient ici un personnage assez proche de ceux qui plaisent à l’ami James Gray – et d’ailleurs Foley - : la famille, le doute… Vraiment un bon polar, malgré - et c'est dommage - un final un peu trop "bateau". L'un des derniers films où CYF se donna à fond sur son rôle. Lui restaient encore deux-trois trucs à prouver à l'époque... 

corruptor.jpg

14 février 2010
par Arno Ching-wan




Une très bonne surprise que ce polar nerveux et complexe

Après avoir été un peu brisé dans les critiques des magazines, je dois dire que le film m'a agréablement surpris. Bien sûr, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est un très bon polar, bien filmé, bien interprété, avec un scénario certes un peu compliqué, mais je préfère ça à une histoire à 1 euro 25 de collaboration entre le flic blanc et le flic asiatique qui ne peuvent pas se voir au début et qui finissent comme cul et chemise.

En bref, j'ai trouvé que le duo principal (Yun-Fat et Mark) était assez intéressant, surtout le personnage du flic blanc. Yun-Fat a un rôle un peu plus classique, mais qu'on ne lui avait pas tellement vu jouer. On pourrait penser à Tequila de A Toute Epreuve, puisque les deux personnages ont en commun des méthodes assez expéditives (voir première scène du film avec Yun-Fat). Mais là où Tequila était un flic intègre, Chen est plus gris que blanc. Le film joue en permanence sur des histoires de corruption, qui se répètent dans tous les sens. C'est un peu à qui trahira ou corrompra l'autre le premier.

La réalisation de James Foley est assez efficace, avec des choix d'angles de vue assez sympathiques parfois. Les nombreuses scènes d'action sont plutôt bien filmés, même si Foley ne possède pas la vista de John Woo. La poursuite en voiture est le morceau de bravoure du film à ce niveau. Grâce à une alternance de scènes d'action et de dialogues, le film reste assez vivant à regarder, alors que les histoires de corruption et autres alliances avaient de quoi le rendre rébarbatif.

Terminons par la musique, assez sympathique dans le style mix asiatique/tubes du moment, et par la touche de mode de Yun-Fat . Il est habillé toujours aussi classe, costard cravate ou long manteau de cuir. Il arbore le traditionnel pansement sur le visage une fois dans le film, et fume des cigarettes. Par contre, je ne me rappelle pas lui avoir vu de lunettes de soleil. Enfin, oh joie pour les fans, ils utilisent des automatiques, et même deux à la fois dans une scène de fusillade au ralenti. Agréable aussi voir quelques ébauches des thèmes chers à John Woo, avec ici la relation entre Wallace et Chen qui voyage entre amitié et trahison.



22 octobre 2000
par François




Un polar noir et efficace. Un très bonne surprise !

Cette histoire de flic blanc plongé en plein Chinatown pour tenter de faire respecter la loi dans un milieu culturel complètement différent m’a fait irrésistiblement pensé à L’Année du Dragon de Michael Cimino. Et même si ce dernier est de bien meilleure facture que Le Corrupteur (Mickey Rourke a quand même un peu plus de style et de présence que Mark Wahlberg, malgré le talent évident de l’ex-chanteur des New Kids on the Block), le film de James Foley (un réalisateur qui n’a pas signé que des chefs-d’œuvre…) vaut pourtant vraiment le détour. Ce n’est pas un film d’action basique comme tant d’autres, mais plutôt un bon vieux polar, efficace et nerveux, avec un bon vieux duel de personnalité entre 2 personnages au centre de l’intrigue.

Il faut dire que la ville, New York City, le quartier, Chinatown, et l’acteur principal, Chow Yun-Fat, sont des éléments importants de la bonne appréciation du film. Les 2 premiers installent l’action et la tension dans un endroit tout à fait propice à ce genre d’histoires, le troisième est étonnement expressif et crédible, chose dont on n’avait plus eu l’habitude depuis quelques temps, et arrive ainsi à imposer son charisme. En face, Mark Wahlberg oppose un contrepoids à l’hégémonie chinoise dans le film tout à fait satisfaisant.

En clair, Le Corrupteur est un bon film ; il comporte suffisamment de rebondissements, de face-à-face et de scènes d’action (très oubliables c’est vrai) pour garder l’attention du spectateur intacte.

28 janvier 2001
par Ghost Dog


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