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Le Roi Singe 1 : la boîte de Pandore

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 3.9/5

vos avis

38 critiques: 3.97/5



Anel 4
drélium 4.5 épique, magique, comique et absurde !
Elise 4.5 C'est geant - part 1
François 4 Pas de moyens, mais un mélange comédie/fantasy cher à Jeff Lau
Ghost Dog 3 Du HK pur jus
jeffy 4.25 un grand Stephen Chow
Junta 4.25 Chow excellent, actrices sublimes, et de l'action pour une comédie de 1er ordre!
MLF 4 La folie de Jeff Lau
Ordell Robbie 3 de nouveau du bon n'importe quoi délirant signé Jeff Lau
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


épique, magique, comique et absurde !

Une merveille, si ce n'est que c'est trop court et que la fin arrive au pire moment. La musique est très orchestrale (tendance film épique), les personnages (stephen chow first), de folie. Les situations, l'histoire, les passages loufoques innombrables, les effets visuels, de folie, par contre les combats rapprochés manquent terriblement de vraies techniques martiales (vagues entrechoquements rapides de lames), ce qui peut laisser sur sa faim... mais c'est vraiment le seul bémol.

Sans oublier le fait qu'il n'y a pas pire que de le regarder pour avoir envie de voir le deuxième. Malheureusement, ce dernier n'est pas à la hauteur même si on y retrouve sans conviction l'alliance de la folie fantastique et de la folie comique, une alliance parfaitement maîtrisée ici et porteuse de crises de fou rire mémorables.

14 février 2003
par drélium




C'est geant - part 1

En commenceant le film je pensai très franchement que la mise en scène plutot cheap allait bien me rebuter, surtout avec le scène d'ouverture entre le singe et son maître qui est assez bizarre pour quelqu'un n'étant pas habitué au genre. Mais par la suite, j'ai beaucoup aimé le déroulement de l'histoire, entre aventure, fantastique et romance, et même si les dialogues le scénario s'avèrent relativement compliqués à suivre, on est facilement transporté par cet univers complètement différent de ce que l'on a l'habitude voir (en tout cas pour ma part). La fin est tout simplement sublime même si elle se termine plutôt abruptement, mais c'est très logiquement pour donner envie de voir la suite, et savoir comment se conclut cette odyssée fantastique. J'adhère.

11 octobre 2004
par Elise




Pas de moyens, mais un mélange comédie/fantasy cher à Jeff Lau

Stephen ChowVoici le genre de film qui fait aimer ou détester le cinéma de Hong-Kong. C'est complètement délirant de bout en bout, avec des moyens peu conséquents mais beaucoup d'inventivité, et un mélange des genres assez étonnant.

Le scénario du film est basé sur un conte très célèbre en Asie, travesti évidemment ici et l'histoire est un peu confuse à suivre, avec ses affrontements de dieux et démons, mais tout cela est éminement réjouissant et délirant. Les gags partent dans tous les sens, souvent à grands coups de dialogues non-sensiques, ainsi qu'avec les scènes "comédie poids lourds" comme on les aime, comme lorsque Stephen a le feu au service trois pièces et doit se faire marcher dessus pour l'éteindre. Tellement lourd, mais tellement drôle, surtout à répétition. Bref, la Stephen Chow Touch à son paroxysme. Les fans d'humour fin et logique peuvent aller se regarder une comédie romantique.

Bien sûr, comme dans tout bon Jeff Lau qui se respecte, le film n'est pas qu'une comédie. C'est un conte fantastique avec retour dans le temps (le grand dada de Jeff), combats délirants et super pouvoirs. Les combats sont nombreux et réjouissants et bien filmés, merci Mr Ching Siu-Tung. La suite se montre bien plus délirante à ce niveau, mais ce premier opus montre déjà des qualités à ce niveau. Evidemment, le manque de budget lui donne un côté cheap qui en rebutera certains. Mais au moins les effets spéciaux sont relégués au second plan par le délire permanent dans lequel beigne le film. D'un autre côté, la musique se montre plutôt mélancolique, annonçant ici aussi la fin de l'histoire dans le second film. Lowell Lo démontre à nouveau qu'il reste un des compositeurs les plus solides qui aient officié à HK. Bref, le film est un patchwork assez étonnant d'humour Stephen Chow, de scénario multifacette à la Jeff Lau et d'action à la Ching Siu-Tung. Peu cohérent, mais original.

Parlons brièvement de la fin, qui justifie totalement le sous-titre "Part 1" qu'on trouve parfois associé au titre du film... Cela laisse d'ailleurs un certain goût d'inachevé, mais les premières images du deuxième et dernier épisode donne envie de voir la suite tout de suite. Donc attendez vous à une sorte d'épisode de série, vous savez, qui se termine toujours comme dans le Batman: "Notre dynamique duo va-t-il pouvoir s'en sortir cette fois ?". On reste donc un peu sur sa faim après à peine 1h30 menées à la vitesse de l'éclair. Préparez donc à faire un gros "oh nonnnnn, la suite la suite..." à la fin de cette excellente comédie fantastique.



29 décembre 2000
par François




Du HK pur jus

Ca va vite, c’est drôle, c’est fou, c’est osé, c’est délirant, c’est fauché : du cinéma HK comme on les aime, parfois un peu bâclé, mais toujours divertissant. Stephen Chow y est en pleine forme, on y trouve des scènes cultes tous les quarts d’heure (ahh, les remontées dans le temps…. Ohh, le roi-taureau géant…), mais aussi des actrices absolument ravissantes (Karen Mok et son visage si charmant).



09 mai 2007
par Ghost Dog




un grand Stephen Chow

Un film épique comme il y en a peu. Stephen Chow a reussi un mélange quasi parfait d'humour, d'action, d'aventure et de fantastique. La photographie et la musique valorisent l'aspect épopée du film. Une fable drole et merveilleuse. Mention particulière pour Karen Mok absolument sublime.

22 juin 2003
par jeffy




La folie de Jeff Lau

Difficile de trouver les mots pour commencer à parler du Roi Singe. Ce film a clairement eut un budget très en dessa de ce qu'il aurait necessité pour être " irréprochable ". Il suffit de voir l'araignée pour se rendre compte que la crédibilité de certains éléments se fera dans l'esprit du spectateur et non dans l'image. D'ailleurs, c'est probablement mieux ainsi, car Jeff Lau est un fou qui va tellement loin dans l'inconcevable que le film ne tient que si le spectateur adhère volontairement au film. Ainsi, il ne s'agit d'un film pute débile qui cacherait son véritable caractère derrière un maquillage exubérant et vulgaire, mais bel et bien d'une réalisation audacieuse et géniale. Mieux encore, le film semble parfaitement intégrer ses propres défauts dans son mode de narration. Quelle importance que l'araignée ne semble pas réelle au fond ? Depuis Christian Metz nous le savons parfaitement, c'est l'inscription du détail dans un ensemble qui rend le détail et l'ensemble vraissemblable (cf. Vers un déclin du vraissemblable). Il n'est nul besoin de saturer l'image de mouvement pour masquer la limite de la technique,il suffit de faire confiance au spectateur. L'araignée est ridicule, mais qu'importe puisque la scène l'est aussi, c'est une scène idiote, dans un film idiot au sens où l'entendait Clément Rosset (Le Réel. Traité de l'idiotie).

Ce film est une idiotie des plus géniale et reposant sur un dispositif cinématgraphique accentué. C'est à dire que le film joue avec ce qui fait le cinéma, il joue avec l'apparent mouvement d'une succession rapide d'images fixes, il joue avec le cadre, le champ et le hors champ, il joue avec la prise de son direct et la post-synchronisation, il joue avec les angles de prise de vue, la lumière, la couleur, l'optique en général, il joue avec ses acteurs, il joue avec ses spectateurs. L'arret sur image qui d'un plan d'ensemble se focalise sur des points de détail dans l'image décomposant et recomposant un temps en suspend expose très bien ce jeux. L'image s'arrête sur une action en cour qui avant de reprendre insiste sur la main de Xihia qui se gratte légèrement. L'image s'est arrêté sur l'action, mais quand l'image reprends son mouvement, c'est l'action qui s'est arrêté sur l'image, ce sont les acteurs qui se sont mis en pause un peu à la façon de Bruce Lee.

Le décors est minime réduit à quelques espaces précis qui reviennent et ponctuent le récit presque comme au théatre : le repère des brigands, la caverne, le désert, la montagne, la ville et le palais du roi taureau. Il n'est besoin de rien d'autre et le petit monde qui habite le film voyage de lieu en lieu. Tout ceci est très minime et quand une action quitte un lieu, ce n'est que pour mieux y revenir par lui suite. D'ailleurs, chaque lieu représente un type d'actions très précis. Par exemple la ville qui intervient deux fois. La première fois Xihia use d'un stratagème pour avouer son amour au singe. La seconde fois, c'est le singe qui use d'un stratagème pour dire à Xihia " je t'aime ".

Notre singe favori, à savoir Stephen Chow, est tout à fait remarquable, réussissant à donner vie à un personnage et une histoire des plus incroyable. Mais le reste de cette petite troupe n'est pas en reste et si on pourrait s'attarder sur chacun d'eux dans des événements tout à fait remarquables (comme Karen Mok qui tient une expression de stupéfaction lorsque Stephen Chow lui raconte son histoire), c'est sur la charmante Athena chui que notre verbe va s'attarder. Mes humbles excuses aux connaisseurs fanatiques, cette actrice m'était totalement inconnue avant ce film. Je le regrette surtout pour moi-même et ceux qui seraient dans la même situation car cette actrice semble pocéder un jeu d'une très grande amplitude. D'ailleurs, ce n'est pas probablement pas un hasard si Jeff Lau l'a prise pour interpréter, non pas ce personnage, mais ces personnages. Ainsi, à la seule expression de son visage, le spectateur sait qui elle est, sans même changer de costume ou de maquillage. C'est un corps marionette, un receptacle investi tour à tour par Xihia, sa soeur ou le fameux cochon péteur. Sans même dire un mot, juste par le regard doux, perçant ou bovin des gros plans le spectateur sait qui elle est. Idem dans les plans larges où la tenue souple, rigide ou lourde de son corps offre la même expression.

Le premier opus, à savoir " Pandora's box " est une comédie des plus directes, insistant sans cesse sur les mêmes éléments. La répétition est une force motrice non négligeable et non négligée. Mais le second opus " Cinderella " se dissipe, sans perdre de son intérêt, dans une pluralité évidente où tout se mélange. Le résultat est un mic-mac très prononcé qui sème la zizanie est laissera un certain nombre d'interrogations chez ceux qui se seraient assoupies : déplacement dans le temps, duplicité des personnages, échange de corps, certains restent eux-même et certains deviennent un autre ; pour le dire simplement " c'est le bordel ".

Bref, ce film est un enchantement, une perle d'humour et de cinéma. La faiblesse des trucages lors des combats du à un manque évident de moyens gènera surement les moins rêveurs d'entre-nous, ceux qui préfèrent l'apparence au fond et cherchent dans un film à se légumiser, mais ne sera d'aucun ennuie pour ceux qui ont encore recours à leur propre imaginaire devant un film. Le Roi Singe s'adresse clairement à ceux qui veulent s'amuser tout en rêvant, ceux qui ont gardé une âme d'enfant avec le doux regard des nouveaux cinéphiles. Bien loin des putasseries débordantes de frics et vide d'idées, Le Roi Singe est une très belle illustration de ce que peut être le cinéma lorsqu'on met un vrai réalisateur derrière la caméra, et le combat final, dont le manque de moyens pourrait être dommageable, n'enlève rien à la jouissance de le voir, enfin.



17 septembre 2004
par MLF


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