ma note
-/5

moyenne
4.12/5
top 100: #22

Histoires de Fantômes Chinois

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 3nombre de notes: 9nombre de notes: 19nombre de notes: 36

les avis de Cinemasie

12 critiques: 3.94/5

vos avis

57 critiques: 4.33/5



Ghost Dog 1.5 Vu jeune, j'avais détesté l'hystérie qui s'en dégageait. A revoir avec du recul.
Xavier Chanoine 3.5 De la magie, du rire, tout ce que l'on attend d'un tel film
Marc G. 4.5 Transcendant de beauté
jeffy 4 Belle histoire d'amour
Kame 4 Laissez-vous emporter par le souffle enchanteur de la belle Joey Wong
François 4.5 Le mélo-fantastique à son summum : beau et touchant, magnifiquement mis en musi...
drélium 4 Première claque géante HK. Toujours magique mais tout de même un peu vieilli
Ordell Robbie 4 Poyé Polomi
Anel 4.5
Alain 3.5
MLF 4.25
Ryoga 5
VincentP 2.75
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


De la magie, du rire, tout ce que l'on attend d'un tel film

Histoires de fantômes chinois sonne dès son entrée comme un vrai classique du film fantastique mystique Hongkongais. Il est aussi rassurant de voir qu'en cette belle période du cinéma HK, les grandes figures du cinéma d'Orient faisaient déjà preuve d'une grande force à tous les niveaux, l'entrée en la matière avec la chanson originale de Leslie Cheung annonce un divertissement haut de gamme dans le registre de la ghost comedy romantique par excellence bien qu'un cran inférieur au romantisme du chef d'oeuvre absolu du genre Green Snake et deux crans en dessous du sublime et d'une infinie tristesse The Lovers, deux perles inestimables de la filmographie de Tsui Hark qui s'arme ici de son talent de producteur et qui forgera au fur et à mesure une certaine expérience dans le domaine, d'une part avec la création de la Workshop et d'autre part avec ses nombreuses collaborations avec quelques grands noms du genre, John Woo, Ching Sui-Tung ou Kirk Wong. Pour en revenir à Histoires de fantômes chinois, Tsui Hark a toujours été connu comme étant un très grand faiseur de divertissements et il suffit de voir le nombre incalculable d'idées formelles pour se satisfaire, déjà, d'un gros morceau de bravoure : la force visuelle de l'oeuvre. Le style Tsui Hark, bien que Ching Sui-Tung soit derrière la caméra, transparaît plus qu'il ne faut avec ces longs plans glissant au ras du sol, ces gerbes de tissu dansant au gré du vent et au gré des pouvoirs magiques des fantômes livrant une lutte acharnée avec les êtres vivants, ces pétales ou autres confettis venant mourir sur la caméra virevoltante, et si il n'est pas le film Hongkongais le mieux cadré qui soit, l'ensemble confine à la démonstration de force par l'harmonie des couleurs, des teintes et lumières.

Ces fantômes sont d'ailleurs une belle alternative à la ghost comedy de Sammo Hung, Encounters of the spooky kind, au Mr Vampire de Ricky Lau ou au délire Zu, warriors of the magic mountain plus vieux certes, mais dans un registre finalement pas si éloigné. Car bien que bercé par un élan gracieux, notamment lors d'une séquence mémorable où Joey Wong tente de cacher Leslie Cheung dans un bain et où l'art du montage et de la grâce des personnages font donc logiquement bon ménage, Histoires de fantômes chinois reste une comédie qui ne renie pas ses origines, particulièrement lors de quelques séquences frôlant l'humour pipi-caca (le moine chevalier Taoïste Yen à deux doigts d'uriner sur Leslie Cheung) et si le ton général ne tend pas à l'overdose lacrymale (cf The Lovers) c'est simplement parce que l'oeuvre appuie là où l'humour fait mal. Leslie Cheung est en partie garant de cet humour constant parce qu'il représente, en gros, voir très gros, l'archétype même du sidekick plus brave qu'il n'y paraît, épaulé par un Wong Ha au sommet de sa forme. Et dans le fond, la réussite du film tient de l'alchimie parfaite entre un producteur conscient des enjeux du film, d'un réalisateur qui n'aura jamais été aussi bon que maintenant et d'un James Wong prouvant une fois de plus qu'il est l'un des plus grands compositeurs du cinéma Hongkongais par ses mélodies marquantes malgré une instrumentation pas toujours bien utilisée (ou alors vieillissante, c'est selon). Elle n'atteint pas la perfection de celle de Green Snake , mémorable, mais entraîne grave. En appuyant bien ses origines, caricaturant son système judiciaire lors d'une amusante séquence au tribunal, susurrant à notre oreille quelques doux moments d'opéras chinois traditionnels (dont une Vieille Mère jouée par un homme) Histoires de fantômes chinois est assurément un divertissement de haute tenue à voir absolument.



17 janvier 2008
par Xavier Chanoine




Belle histoire d'amour

Une belle histoire d'amour bien soutenue par le lyrisme de la mise en scène et deux immenses acteurs. Même en VO non sous-titrée, on est touché par cette histoire. Seul bémol, les effets spéciaux ont très mal vieillis, mais est-ce le plus important? Quoi qu'il en soit un incontournable du cinéma HK. Et puis c'était le premier grand succès de Leslie, nostalgie, nostalgie...

17 août 2003
par jeffy




Laissez-vous emporter par le souffle enchanteur de la belle Joey Wong

Film très intéressant de par sa conception complètement chinoise. L'histoire est étoffée, mêlant la romance, le fantastique et la magie. C'est avant tout la quête d'un amour impossible entre Lin et Lit, lui cherchant à la ramener à la vie, et elle essayant de le repousser de la mort.

22 octobre 2000
par Kame




Le mélo-fantastique à son summum : beau et touchant, magnifiquement mis en musique et interprété

Ce film, datant de 1989, accuse un peu le coup au niveau de l'âge, et on sent bien les moyens assez faibles. Mais c'est le seul défaut que j'ai trouvé à ce film fantastique, au propre comme au figuré. Il contient ce que je préfère tous films confondus : le mélange des genres.

Commençons avec la comédie : Lin est un peu naïf, voire idiot parfois, mais il a bon coeur, et on s'attache à ce personnage. Leslie Cheungest parfait pour ce genre de rôle qu'il personnifie à merveille. La comédie passe donc par ce personnage, mais également par Yin, un moine aux pouvoirs importants. La touche d'humour est très "chinoise", vous n'avez qu'à regarder deux ou trois films, vous comprendrez vite de quoi je parle.

Continuons avec l'aspect fantastique, au coeur du récit puisque peuplé de fantômes. Les moyens en effets spéciaux sont limités, donc l'utilisation des décors, du montage et des éclairages est primordiale, et permet de faire passer quelques effets visuels sympathiques. Visuellement, le film est très réussi, et n'essaie pas d'en mettre plein la vue, mais soigne son esthétique. Du très beau travail.

Enfin, et non des moindres, l'aspect romance du film est ce qui en fait un classique. L'amour impossible entre Lit et Lin est magnifiquement rendu par les deux comédiens, Leslie Cheung et Joey Wong. Cette dernière est magnifique, sa beauté et son fatalisme égalant la naïveté de Leslie Cheung. Leur histoire est belle et cruelle, et n'apparaîtra plus autant dans les deux épisodes suivants.

En bref, j'ai adoré, surtout avec des acteurs de ce calibre, et cette réalisation soignée et très esthétique. N'oublions pas la musique, sublime (si quelqu'un l'a, je suis intéressé, voire plus). De plus, ce film est à retenir car c'est l'un des premiers de la nouvelle génération des années 80-90 à avoir percé en occident, grâce à sa présence au festival d'Avoriaz notamment.

22 octobre 2000
par François




Première claque géante HK. Toujours magique mais tout de même un peu vieilli

Un film culte à plus d'un titre, avant tout une histoire bien contée et un esthétisme sans faille accompagné d'une musique inoubliable avec une pincée de ghosts attacks câblées et quelques plans façon brain dead par moment (l'image en vascillante de la grande gueule qui s'ouvre, béante...).

Malheureusement, je regrette le manque d'action même si l'histoire d'amour est envoûtante, parfois drôle, même si plusieurs scènes sont mémorables, on a quand même droit à une grosse moitié de film exclusivement focalisée sur la relation du jeune scripte et de la "princesse" fantôme (beaucoup moins belle selon moi que Brigitte Lin ou Cecilia Cheung par exemple et au hasard ;-) ce qui casse tout de même considérablement le rythme général vu la profondeur toute relative de cette amourette.

A posséder pour sa trâme unique mais ne pas s'attendre à une débauche de folie. Ce film m'avait vraiment marqué dans ma jeunesse mais beaucoup moins aujourd'hui.

par drélium


achat
info
actions
plus