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Le château de l'araignée

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.95/5

vos avis

44 critiques: 3.95/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 4.25
Bamboo 4
Mounir 4
Samehada 4
Chip E 3.75
Dakysto 4
Bastian Meiresonne 4
koalaurent 3.25
jeff 5
White Snake 3
Jérémy 3.75
I Vitz 4.75
La girardasse 4
kassim al soja 2.75
lo sam pao 4
Anicky 4
hkyume 4
Hojo 5
ikoo2mi 3
JoHell 3.75
David Federmann 3.75
jinroh 4.5
k-chan 5
Léo 4.75
Mandraker 5
Manue 4.5
Miyuki 3.5
Oiggab 3
shaolinsolskjaer 5
nisei 4.5
Omerieux 3.75
originalGhost 4
osdohtem 4.25
Pikul 4.5
punkfloyd 4.5
Qumran 3.25
Anel-kun 3.5
Scalp 2.5
seizan 4
Sifu Tetsuo 3.75
Stash Kroms 4.5
Tokijiro 4.75
TsimShaTsui 3.5
yansan 4.5
Bama Dillert 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Hommes au destin pitoyable...

Aux détriment des séquences de batailles spectaculaires, Kurosawa préfère ici s'attarder sur la dimension psychologique de ses personnages. Tout en transposant le mythique MacBeth de Shakespeare dans les contrées qui lui sont inhérentes (la tragédie d'origine, selon ses propres aveux, ne se trouvait qu'à quelques encablures de l'histoire japonaise traditionnelle de la même ère, d'un point de vue évidemment très global), il visite la destinée d'un seul homme, de son ascension jusqu'à son inexorable et fulgurante chute. Par moments, l'on se croirait ainsi presque dans un Scarface (cru 1983) d'avant-garde, où Washizu se voudrait un - vague - reflet de Tony Montana parmi les samouraïs. Mais n'usons guère plus longtemps de telles comparaisons entre des œuvres aussi diamétralement opposées dans leur forme, dans leur époque et dans la culture qu'elles représentent. La réalisation brille, une fois n'étant pas coutume, de mille feux: des impressionnants travellings latéraux dans la forêt de l'Araignée aux plans fixes intérieurs où les alternances de silences feutrés et de crises d'hystérie de Washizu jouent avec nos nerfs, parfois à la limite du supportable, en passant par les quelques trouvailles esthétiques éblouissantes de beauté et d'originalité (à ce titre, la dernière scène des manifestations de l'Esprit Malin dans la forêt ainsi que celle illustrant les vestiges du château nappées de brouillard laissent bouche bée de par leur sophistication visuelle), Le Château de l'Araignée témoigne avec force du grand souci de perfection technique qui fit, incluant d'autres raisons, l'impressionnante renommée de Kurosawa tout au long de sa carrière. Et Toshirô Mifune. Quel comédien, quel homme ! Dans la peau de MacBeth, ou davantage celle du cousin spirituel de celui-ci, l'acteur fétiche du cinéaste a rarement été aussi bon. Volubile, coléreux, d'abord valeureux puis lâche, traître, névrosé et paranoïaque, il nous livre un jeu époustouflant de bout en bout qui culminera lors d'un final par ailleurs dantesque et des plus définitifs. Un grand film sur la quête de puissance et un très bon Kurosawa qui, malgré certaines lenteurs potentiellement évitables, demeure décidément en haut du panier de la filmographie du sensei.

10 juin 2006
par Chip E


Le film est un peu trop theatral à mon gout, mais ce n'est pas un hasard, puisque c'est une adaptation de Mac Beth, et il faut avouer aussi que Toshiro Mifune est impressionnant dans son interprétation, justement théatrale. Kurosawa sait exactement où il va, et il nous amene à un final magistral !

19 août 2005
par Dakysto


Je suis le seigneur du château

Superbe re-appropriation du texte de MacBeth, Kurosawa reste fidèle à son propre univers, tout en intégrant le modèle européen à ce qui pourrait passer pour une légende typiquement japonaise. L'habile retranscription, la superbe prestation des acteurs, la nouvelle mise en scène pleine d'audace (ici quasiment statique pour renforcer la l'ambiance) et les décors hallucinants font de cette adaptation une grande oeuvre. Présageant par ses scènes de bataille et illustrations graphiques les différents parties le futur "Ran", Kurosawa confirme donc sa propre évolution au sein de sa filmographie. Superbe spectacle qui en démontre à bien d'autres réalisateurs de la même époque.

09 août 2005
par Bastian Meiresonne


J'avais pris l'habitude avec KUROSAWA qu'il nous fasse passer la pilule intelligemment, cette fois-ci j'ai trouvé la symbolique un peu trop pesante.

Assez théatral dans sa mise en scène, "Le Château de l'Araignée" doit aussi son ambiance à ses origines Shakespeariennes. Entouré d'un MIFUNE Toshiro survolté au sommet de son art, KUROSAWA Akira parvient à nous plonger totalement dans le conte fantastique se son scénario. L'atmosphère médiévale des samouraïs est un véritable atout pour l'histoire qui transforme alors en légende. Un classique rassemblant donc de nombreux points fort mais qui laisse tout de même un léger goût amer en bouche, quelques longueurs et une morale trop prononcée.

08 mars 2005
par koalaurent


le chateau de toshiro

chaque mots, gestes, paroles ,cris, hurlement de toshiro mifune est un regal. je n'ais jamais vu un acteur avoir autant d'impact sur un film que mifune. "le chateau de l'arraigné" est un bon film , mais c'est pas un chef d'oeuvre, le chef - d'oeuvre c'est toshiro mifune qui a lui seul(et un peu son épouse aussi) nous gratifie d'une prestation tout simplement EBLOUISSANTE. a voir rien que pour lui et lui seul. d'ailleurs la note ne vous y fiez pas , je note pas le film mais la prestation de mifune.

16 décembre 2003
par jeff


Une très belle tragédie.

Un film très puissant et très maitrisé. Le scénario est excellent. Merci à l'excellente chaine Arte pour l'avoir diffusé dans son cycle Kurosawa.

17 février 2003
par Jérémy


Un bon Kurosawa, le premier à voir pour avoir une idée de son oeuvre (spoiler)

Superbe adaptation de la pièce Mac Beth de Shakespeare. Kurosawa réussit à montrer grâce à se film que les classiques de la littérature européenne dépassent les clivages culturels orient/occident. C'est mac beth avec les personnages et le modes de vie du japon féodales : Samouraï, seigneur de guerre, félon etc.. Quiconque connait la pièce, connait l'histoire, le coup de génie de Kurosawa vient de sa mise en scène, le brouillard et les cris étranges des corbeaux montrent bien le climat malsain du chateau et de la foret. Autre coup de force, la fôret qui bouge, on se demande comment et on a la solution à la fin. De plus Toshiro Mifune est excellent dans le rôle de Washizu/Macbeth un homme droit et fidèle qu'une prédiction et le gout du pouvoir rend fou (son regard est plus éloquent que n'importe qu'elle tirade), et Celle qui interpréte Lady Macbeth est tout aussi douée, aussi manipulatrice que dans la pièce, avec une gestuelle elle exprime mieux qu'avec des paroles sa soif de pouvoir. Enfin, dans la scène finale, Toshiro Mifune ressemble à un personnage de Fukasaku, il encaisse les flèches sans hurler comme un damné.

11 novembre 2002
par I Vitz


Classique

C'est pas le meilleur Kurosawa, c'est sur mais c'est un excellent classique

08 mai 2002
par La girardasse


ILLUSTRE

On joue dans un chambara, la fierté la loi tuent comme un bon vieux Kurosawa, la main sur le katana, meme si la peur m'assaille je partirais comme un samourai. Et oui, Kurosawa traverse les epoques, son oeuvre reste inegalée!!! COUPE TCHAC TRANCHE TCHHHHH AAAAAHH ....Tels sont les sons qui ont bercé bien des jeunesses. En tout cas, le chateau de l'araignée reste un bon film de samourais, malgré son age!!!

20 août 2001
par kassim al soja


le sang part mieux à l'eau froid...

Comparé au Mac Beth d'Orson Welles (1948), la version Kurosawa n'a pas à palir. Les deux auteurs font preuves du même respect pour l'oeuvre originale de Shakespeare et ont une tendance semblable à se laisser aller à quelques incartades fantastiques de toute beauté (orage, brume, brouillard, éclairages). Magnifique.



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